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20 sujets de 341 à 360 (sur un total de 403)

Posté dans : Manga & BD

  • Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #532198

    Et j’y reviens.

    Qui est Johan ? d’abord un simple et tout jeune homme très pauvre, sa tunique en haillons, opposé à de cruels seigneurs dans Le Châtiment de Basenhau et dans Le Maître de Roucybeuf. Son courage le fera remarquer et il devient page et chevalier du roi, mieux vêtu (mais il restera longtemps jambes nues). Dans Le Lutin du Bois aux Roches il capture Pirlouit avant de constater que ce “lutin” très mal vu est innocent de l’enlèvement dont on l’accuse. Ils nouent alors amitié pour dix excellents albums de la “ligne claire”, aux scénarios assez “policiers” de très bonne qualité. Qui est Pirlouit ? un nain comme l’attestent au début son nez marqué, son front un peu dégarni et sa silhouette ; il a horreur d’être confondu avec un enfant, mais dans les derniers albums le mignon “style schtroumpf” lui en donne l’allure. Il est farceur, turbulent , chapardeur, lâche sauf quand il pique une colère. Il adore manger, se plaint toujours, n’a de morale que très élastique mais reste complètement dévoué à son ami Johan, lequel se voue volontiers à redresser les torts et lutter contre l’injustice ; bon cavalier et très bon escrimeur,  Johan supporte donc les frasques de Pirlouit. Ce dernier se bat en sautant très haut et prenant l’adversaire par derrière, ou encore en appelant à la rescousse sa fidèle chèvre et monture Biquette. avec ses coups de corne. Point commun avec le barde Assurancetourix, il chante effroyablement mal et fort, bien que ce soit d’authentiques complaintes en vieux français (très affectionnées par Peyo). L’environnement, les costumes et l’armement (sans arbalètes nées au 15e siècle par exemple) nous mettent au 13e siècle, malgré quelques anachronismes : des Vikings du 9e siècle, un habitat du peuple surestimé, un pouvoir et une présence religieuse au contraire sous-estimée. Pas de clergé, de moines, de cérémonies chrétiennes dans “Johan et Pirlouit”. La seule qu’on rencontre, dans le dernier album Le Sortilège de Maltrochu est celle du mariage (raté) de l’ignoble seigneur avec la belle Geneviève, mais c’est un simple moine en robe de bure et non un prêtre ordonné, en surplis, qui officie, autre erreur : visiblement Peyo n’avait nul intérêt pour ce thème. Geneviève est aussi la seule jolie femme (et une des rares femmes) de la saga mais le code hérité de la loi française de 1949 était très strictement misogyne avant 1968 / 1970, et l’album est de 1970. De même Peyo ne pourra pas tout de suite créer l’album (excellent) La Schtroumpfette . Dans cet autre univers, j’ai aussi un culte pour les Schtroumpfs Noirs, et pour L’Oeuf et les Schtroumpfs. Je crois que Peyo est mort juste après l’album 11 “Les Schtroumpfs Olympiques” (flemme de vérifier)…

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #532505

    Une belle BD : Filles Uniques , de Caroline Beka et Camille Méhu, chez Dargaud. Et ce n’est pas du tout à réserver aux filles !

    Pour l’heure seuls 2 albums sont parus, “Paloma” et “Céleste”, mais en principe il y en aura 5. En effet il s’agit d’un “club” que forment cinq lycéennes, Paloma, Céleste, Sierra, Apolline et Chélonia. Chacune est unique en son genre. Le dessin est à mon avis superbe, clair, élégant, imaginatif en ses cases, et le jeu des coloris pastellisés très agréable. Une influence manga est nette dans la grâce des filles (presque pas de nez par exemple). Surtout, le scénario tient la route et développe à merveille les problèmes vécus par des lycéennes. “Paloma” :  c’est une orpheline trimballée de famille d’accueil en famille d’accueil, extrêmement agressive et provocatrice au point de se faire rejeter à chaque fois. Mais cette fois elle tombe chez Liselotte, une femme à cheveux blancs qui va la dérouter… Et Chélonia, en terminale, a décidé de créer un club des filles déjetées, “uniques” ; c’est une hackeuse de première force qui a eu accès à leurs dossiers. Paloma aura beau résister et provoquer, finalement elle intègre le groupe. “Céleste” est terriblement timide, binoclarde à longs cheveux raides, habillée comme un sac. Elle a ses parents, qui l’aiment. Mais elle se considère comme une nulle, une incapable, et reçoit sur son portable de mystérieux SMS qui le lui répètent quotidiennement, sans compter deux lycéens qui la traitent en tarée. Le club va agir, brillamment. On attend avec impatience de voir les  3 autres cas : Sierra, une coléreuse qui n’a pas la langue dans sa poche, pleine de haine pour Malo, autre lycéen, son “ex”. Apolline, grande baraque de fille métisse, est lesbienne et pratique le rugby, très respectée par les mecs de son équipe. Chélonia, du nom d’une espèce de tortue, vit dans une maison assez étrange avec son père, lourdement handicapé.

    C’est psychologiquement solide, réaliste, et on en apprend pas mal, sans pathos outrancier, sur la manière dont “la société” essaie aussi mal que bien de gérer l’insertion féminine. Il est vrai qu’autrefois il n’y avait nul problème : les filles ne devaient pas le rester, se marier, faire des enfants, la cuisine, et absolument rien d’autre. Ce qui reste le cas dans les 3/4 du monde.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #533074

    Hommage au maître : Franquin, on nous a sorti tout récemment un album spécial riche de tout un “apparat critique”, comme on dit en littérature : Spirou et les Petits Formats .

    C’est un très beau travail (cher, près de 30 euros), recolorisé  selon les indications de Franquin, assorti de la publication en noir et blanc des demi-pages originelles dans “Le Parisien Libéré” en 1961, celles-ci commentées. A l’époque, notre auteur de 37 ans était une grande star, mais seulement dans le milieu de la BD, car celui de l’art pictural considèrait ce genre comme obscur et sans valeur aucune à côté des toiles vierges lacérées au rasoir d’Antoni Tapiès ou du moindre gribouillis de Picasso sur une nappe en papier de restaurant (et qui s’en amusait beaucoup et payait ses festins ainsi). Même Hergé en ce temps-là consacrait des millions à acheter de pures bouses “de musée” qui ne valent plus rien à côté d’une seule de ses planches originelles et qu’on commence à entasser dans les réserves… ainsi va le concept du Beau ! L’éditeur Dupuis, lui, affairiste mais lucide, sait très bien qu’il a un génie sous la main, toutefois du coup il le surcharge de travail. Pour mieux pénétrer le marché français, il le persuade de créer une aventure de Spirou pour le grand journal “Le Parisien Libéré”. Franquin, trop gentil comme toujours, ne refuse pas mais il est contraint d’agencer chez lui un “atelier” avec Roba comme assistant, un débutant dont il a deviné le fort potentiel. Celui-ci raconte : “Imaginez l’émotion d’un petit apprenti admis pour la première fois dans la pièce où travaille Léonard de Vinci, ou Michel-Ange : vous aurez une idée de ce que je ressentais !” Ainsi va naître l’extraordinaire aventure de Spirou avec les “petits formats”, située à Champignac.

    Je vais y revenir, car il y a beaucoup à dire, et je suis scotché sur la 5e saison de She-Ra !!!!

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #533104

    Dans l’atelier Franquin, c’est lui qui dessine “ses” personnages : Spirou, Fantasio, Spip, le marsupilami, le comte, le maire, Dupilon… et c’est Roba qui dessine les personnages annexes, les décors, les voitures. Roba est très doué pour les animaux et les enfants (Boule et Bill sera son triomphe), mais bien moins fort que Franquin pour les adultes, d’où un (léger) effet de contraste avec les héros familiers. Le récit est de Franquin bien sûr.

    Sans tout spoiler, disons qu’au départ, dans les rues de Champignac Fantasio annonce à Spirou avec sa vantardise habituelle qu’il tient un reportage génial sur un sujet “étrange”, et a un RV mystérieux en soirée, puis rentrera pour le diner au château du comte : celui-ci le leur a confié pendant qu’il se rend à un congrès. N’oublions pas que Fantasio a une vie professionnelle, et pas Spirou, ex-groom qui vit chez lui, à ses crochets dirait-on. Soucieux de réalisme, Franquin essaiera plus tard de faire de lui aussi un journaliste, et même de lui faire quitter son improbable uniforme rouge, mais comme c’est un identifiant, dans ces rares cas Spirou ne pourra quitter une chemise rouge, ni même ses gants blancs (sauf en Afrique, dans Le gorille a bonne mine ). Or Spirou le soir attend en vain Fantasio et dîne seul. Le lendemain matin son ami n’est pas rentré, constate t-il. Inquiet, notre groom part à sa recherche, aidé par le marsupilami, qui a compris et suit une piste. Harponné par l’ivrogne Dupilon, Spirou perd de vue le marsu (ce qui est très adroit du point de vue narratif). Quand il le retrouve, l’animal joue joyeusement avec une figurine de 12 cm de haut représentant Fantasio. Spirou est ébloui par le talent du miniaturiste supposé. Mais en y regardant de plus près il remarque une finesse extraordinaire de détails et constate que dans la poche de la veste déborde un journal à la date visible à la loupe : celui que Fantasio a acheté la veille au soir ! Et personne ne pourrait sculpter aussi rapidement une figurine. Le comble : Fantasio s’était amusé à prendre ses empreintes digitales. Spirou retrouve la feuille, examine la statuette au microscope… et lui voit les mêmes empreintes ! Bouleversé, il en conclut que Fantasio a été réduit à cet état ! Mais le coupable ?? Démarrage sur les chapeaux de roues d’une intrigue très mouvementée et très bien enchaînée. Franquin y donne une grande part à l’émotion de Spirou, à sa colère, à son acharnement, lui si calme usuellement, donnant la mesure de l’amitié très forte entre lui et Fantasio.

    Comme on sait, à cette époque extrêmement puritaine jusqu’à l’explosion de 1968, ces duos étonnamment intimes entre deux héros masculins compensent en quelque sorte l’absence de toute jeune femme ou jeune fille (Franquin un des premiers rompra le code avec Seccotine) : Tintin et Haddock, Blake et Mortimer, Tif et Tondu,  Johan et Pirlouit, Chick Bill et le petit Indien, Astérix et Obélix, Blondin et Cirage, etc. Bien sûr pour le psychanalyste il s’agit d’homosexualité, mais refoulée, inconsciente. Il n’est pas exclu que les auteurs de BD s’en amusaient entre eux par des “Dirty comics” à l’image de ceux sur Batman et Robin aux USA (pourtant bien moins touchés par le phénomène que l’Europe).

    Dans ce récit j’ai remarqué une chose curieuse : pendant plus de 15 pages, l’écureuil Spip est très présent. Il se livre en pensée à nombre de commentaires rationnels, voire ironiques, très lucides sur l’action. Puis à partir du retour du comte de Champignac il devient muet en pensée, et d’ailleurs absent de l’action de recherche de Fantasio (on ne sait jamais ce que pense le marsupilami, véritable animal, à peine domestiqué, très peu contrôlable). C’est le comte qui se met à assurer le rôle rationnel alors que Spirou ne vit que dans l’émotion, le bouillonnement, le trouble… et perd de vue certaines choses.

    Album-livre superbe et riche d’analyses et détails sur cette création qui mérite bien ce hors-série !

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #533219

    Autre sortie toute récente, Scotland de Rodolphe et Leo, tome 1, relance des aventures de Kathy Austin, agent du MI5 en 1947.

    J’aime beaucoup les créatures si frappantes imaginées par ces deux auteurs, et j’ai lu récemment la saga Kenya , en 5 tomes, autres fascinantes aventures de Kathy Austin. J’en reparlerai bientôt.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #533256

    Autre sortie toute récente, Scotland de Rodolphe et Leo, tome 1, relance des aventures de Kathy Austin, agent du MI5 en 1947. J’aime beaucoup les créatures si frappantes imaginées par ces deux auteurs, et j’ai lu récemment la saga Kenya , en 5 tomes, autres fascinantes aventures de Kathy Austin. J’en reparlerai bientôt.

    Je n’espère pas de réponse, tant ça se raréfie sur ce topic, mais je souhaite faire un peu de pub à Rodolphe et Leo :

    Avec Kenya nous sommes donc dans ce pays dès le début, en 1947, et suivons un safari de chasse comme il s’en pratiquait encore beaucoup, hélas pour la faune.  Au camp du soir, les tensions s’avèrent grandes entre les cinq Blancs escortés de quelques Noirs, simples pisteurs-serviteurs colonisés. En effet, un barbu fort en gueule et hyperviril, John Remington, ne montre qu’insolence et vulgarité envers les autres. Gros buveur de scotch, riche écrivain américain, chasseur passionné, c’est lui qui mène et paye l’expédition : on reconnaît évidemment un sosie d’Ernest Hemingway, et les albums ne sont pas avares d’autres sosies de personnalités de ces années, tel le pilote Hank Grabble, visiblement inspiré de Clark Gable. Les autres sont Daisy, épouse excédée de Remington,  Lord Balmer, “second fusil”, et un couple assez effacé, Roy et Judith. Le premier choc est leur découverte le lendemain, au milieu d’un groupe de girafes, d’un immense animal archaïque brouteur de cimes d’arbres, et qui réduit les girafes au statut de naines  ! Le second choc débouche sur l’horreur face à une créature carnassière, et sur la disparition du safari… A Mombasa arrive alors l’agent du MI 6 Kathy Austin, qui s’installe au collège sous une couverture d’enseignante. Car l’alerte a été donnée à Londres sur des “choses observées” au Kenya, outre la disparition du safari. Notre efficace et plutôt jolie Kathy Austin va alors s’enfoncer pour enquête dans le Serengeti et croiser d’impossibles animaux, horribles parasites ou géants effroyables, où Leo montre une maîtrise d’imagination et de dessin extraordinaire. L’atmosphère d’espionnage Guerre Froide à la Graham Greene (qu’on croise aussi !) et les OVNI ont leur rôle. En 5 tomes l’histoire très bien menée se boucle joliment.

    De quoi donner très envie de suivre les autres “Mondes de Leo” : Namibia, Amazonia également en 5 volumes. Avec Rodolphe il a mené aussi des sagas de S.F., Aldébaran, Bételgeuse, Antarès , mais j’apprécie moins le futur dystopique qu’ils imaginent, un gouvernement interstellaire non expressément dictatorial mais stupidement archi-conservateur et droitier : c’est peut-être trop près de ce qu’on risque en ce moment ? 🙂  …

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #534967

    Une belle BD : Filles Uniques , de Caroline Beka et Camille Méhu, chez Dargaud. Et ce n’est pas du tout à réserver aux filles ! Pour l’heure seuls 2 albums sont parus, “Paloma” et “Céleste”, mais en principe il y en aura 5. En effet il s’agit d’un “club” que forment cinq lycéennes, Paloma, Céleste, Sierra, Apolline et Chélonia. Chacune est unique en son genre. Le dessin est à mon avis superbe, clair, élégant, imaginatif en ses cases, et le jeu des coloris pastellisés très agréable. Une influence manga est nette dans la grâce des filles (presque pas de nez par exemple). Surtout, le scénario tient la route et développe à merveille les problèmes vécus par des lycéennes. “Paloma” : c’est une orpheline trimballée de famille d’accueil en famille d’accueil, extrêmement agressive et provocatrice au point de se faire rejeter à chaque fois. Mais cette fois elle tombe chez Liselotte, une femme à cheveux blancs qui va la dérouter… Et Chélonia, en terminale, a décidé de créer un club des filles déjetées, “uniques” ; c’est une hackeuse de première force qui a eu accès à leurs dossiers. Paloma aura beau résister et provoquer, finalement elle intègre le groupe. “Céleste” est terriblement timide, binoclarde à longs cheveux raides, habillée comme un sac. Elle a ses parents, qui l’aiment. Mais elle se considère comme une nulle, une incapable, et reçoit sur son portable de mystérieux SMS qui le lui répètent quotidiennement, sans compter deux lycéens qui la traitent en tarée. Le club va agir, brillamment. On attend avec impatience de voir les 3 autres cas : Sierra, une coléreuse qui n’a pas la langue dans sa poche, pleine de haine pour Malo, autre lycéen, son “ex”. Apolline, grande baraque de fille métisse, est lesbienne et pratique le rugby, très respectée par les mecs de son équipe. Chélonia, du nom d’une espèce de tortue, vit dans une maison assez étrange avec son père, lourdement handicapé. C’est psychologiquement solide, réaliste, et on en apprend pas mal, sans pathos outrancier, sur la manière dont “la société” essaie aussi mal que bien de gérer l’insertion féminine. Il est vrai qu’autrefois il n’y avait nul problème : les filles ne devaient pas le rester, se marier, faire des enfants, la cuisine, et absolument rien d’autre. Ce qui reste le cas dans les 3/4 du monde.

    Je replace mon message, car enfin, enfin vient de sortir l’album 3 de Filles Uniques, consacré à la colérique Sierra. J’en attend beaucoup, vu la qualité des 2 précédents albums ! A lire absolument !

    Xanatos
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    Xanatos le #535026

    Yupa me l’ayant gentiment demandé, voici un aperçu de la BD Filles Uniques.

    La couverture du tome 1:

    Filles Uniques tome 1

    Et un extrait de la BD. Le dessin a en effet beaucoup de charme !

    Extrait Filles Uniques

    Je vais peut être profiter de notre sortie commune prochaine pour acheter le volume 1, ainsi nous pourrons parler ensemble de cette oeuvre mon cher Yupa 😉 .

    Cela m’arrange si la série comptera au total 5 tomes, je préfère éviter les séries fleuves pour le moment.

     

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #535029

    Merci pour les images de Filles Uniques cher Xanatos, un jour je saurai en mettre sur forum ! Je te prêterai “Paloma”, et te connaissant je suis presque sûr que tu me demanderas la suite !

    Arrivées au tome 3 consacré à l’explosive Sierra, les cinq filles forment un club déjà bien soudé. De façon amusante, les autres comparent notre très colérique Sierra à Naruto “qui n’arrive pas toujours à maîtriser le démon enfermé en elle”. Elle entre dans des rages noires contre “son ex” Malo, et contre les hommes en général. Et l’on découvre enfin ses parents… ou plutôt sa mère. Adrien, le “père d’accueil” de l’orpheline Paloma, révèle ici son histoire. D’habitude je déteste qu’on me joue du violon bien pathétique pour essayer de m’apitoyer, mais ici le drame de la vie est trop réel, et loin de se plaindre, Sierra le récuse avec la dernière énergie. Le but n’est pas de nous manipuler pour nous faire voter dans le “bon” camp contre le “mauvais” : l’ombre de la philosophie toute psychique de feu Liselotte est le maître-mot (p. 24 notamment).

    On suit parallèlement et finement la trop timide Céleste, pas encore désengluée avant la fin de l’album, bien que parfaitement protégée par Chélonia : que c’est bien observé !

    Magnifique série, sensible et vraie, concrète et profonde à la fois, non sans superbes dessins et coloris ! Il reste à voir de près la trajectoire d’Apolline, puis celle de Chélonia, les deux plus solides en apparence… mais qui sait ?

    Xanatos
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    Xanatos le #535069

    Hello mon cher Yupa !

    Je me livre à ce petit remontage de topic pour te dire que j’ai commandé pas plus tard qu’il ya 5 minutes le premier tome de Filles Uniques ! 😀

    Je le recevrai normalement vendredi dans ma boite aux lettres.

    Tes critiques élogieuses sur cette oeuvre et ses beaux dessins m’ont donné envie de découvrir ce titre ! ^_^

    En plus en ce moment, je lis surtout des comics (les formidables séries actuelles de Sonic et des Tortues Ninja sur lesquelles je reviendrai beaucoup plus en détail sur le forum très bientôt) et des manga (Arte et Golden Kamui, quelles merveilles !  😀 et j’aime beaucoup aussi City Hunter Rebirth ).

    Lire une BD franco belge en cours de publication me changera un peu et elle traite de thématiques qui m’intéressent beaucoup ! 😀

    Benjamin
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    benjamin le #535090

    en parlant de bd qui sont des merveilles Xanatos je te conseille la lecture de la bd de cape et de crocs donc le premier tome se passe a venise en italie c’est une veritable merveille remplis de références culturelles en plus le graphisme est magnifique tu peux me croire ma mère a lu la BD elle a adoré sinon en manga tu connais chainsaw man c’est un seinen qui va être adapté en octobre en anime . enfin pour ranking of kings tu as jeté un oeil au premier tome ?

    Xanatos
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    Xanatos le #535099

    De Cape et de Crocs ma soeur et son fiancé possèdent l’intégralité de ce classique de la BD franco belge dans leur bibliothèque.

    Je tâcherai de lire le premier tome de cette célèbre série la prochaine fois que j’irai les voir 😉 .

    Et puis j’adore les BDs avec des animaux anthropomorphes : j’ai par exemple un immense coup de coeur pour Blacksad que je considère comme un chef d’oeuvre ! 😀

    Benjamin
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    benjamin le #535100

    OK je suis impatient de connaître ton avis sur cette bd sinon pour chainsaw man j,ai lu le premier tome et je trouve le héros très attachant je te conseille la lecture mais fais attention à son aspect un peu gore sinon pour ranking of kings le manga va devenir sombre au fur et à mesure des tomes et son adaptation anime est un chef d,œuvre d,après animenewsnetwork je serai vraiment dommage que tu ne jette pas un œil…

    Benjamin
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    benjamin le #535101

    Soit au manga soit à l,anime

    Xanatos
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    Xanatos le #535143

    Paloma

    Filles Uniques – tome 1 : Paloma

    Scénario: Beka et Camille Mehu

    Paloma est une enfant et une adolescente difficile: colérique, dissipée, impulsive, hargneuse… Cette jeune fille a été hébergée dans 14 familles différentes, et à présent, c’est une gentille vieille dame qui la prend à présent à sa charge.

    Cependant, fait étonnant, cette dame ne monte jamais la voix face aux bêtises et aux provocations de Paloma, ce qui ne manquent pas de la déconcerter… Elle se demande ce que cette adulte a dans la tête ?

    C’est alors que la vieille dame lui lance en quelque sorte un “ultimatum”: elle doit se faire des ami(e)s d’ici un an, sinon, elle ne l’hébergera plus. Et Paloma est consciente qu’il s’agit là de sa dernière chance, étant donné qu’après, elle risque de finir en maison de correction…

    Franchement mon cher Yupa, je te remercie de tout coeur de m’avoir donné envie de découvrir cette bande dessinée. Quelle merveille ! 😀

    J’ai été enchanté par ce premier tome !

    Tout d’abord, comme tu le soulignes avec justesse, le dessin est superbe: il est fin, doux, délicat, le trait est réellement joli et séduisant.

    L’introduction m’avait déjà emballé et ému quand on voit une centaine de bébés tortues qui éclosent de leurs oeufs et se dirigent instinctivement vers la mer alors que seule une minuscule poignée d’entre elles survivront et atteindront l’âge adulte.

    Depuis mon plus jeune âge, j’adore les animaux et quand j’étais enfant, j’étais toujours peiné et attristé de voir tant de bébés tortues périr alors qu’ils venaient à peine de naître…

    Et cela annonce de fort belle manière l’un des traits de caractère de Chélonia, qui, sous son calme olympien, cache certainement un tempérament de battante persévérante.

    Ce qui m’a tant enthousiasmé dans ce premier volume, c’est que les héroïnes sont crédibles, vraisemblables, profondément humaines. Le récit parvient avec brio à éviter de se fourvoyer dans le pathos de bas étage et est très équilibré.

    J’ai apprécié que l’intrigue dévoile petit à petit des éléments du passé de Paloma expliquant les raisons pour lesquelles elle est devenue ainsi, les auteures savent entretenir le mystère et distiller les révélations à son sujet petit à petit.

    Et puis les autres héroïnes ne réagissent pas de la même manière au contact de Paloma : si Chélonia se montre patiente et à son écoute, Sierra dit ses quatre vérités à Paloma en lui disant tout de go qu’elle ne supporte pas son sale caractère qui l’agace !

    La scène où la vieille dame hébergeant Paloma dit “Je ne sais pas si tu t’es fait des amies mais en tout cas tu t’es fait une ennemie !” m’avait plutôt amusé.

    Au sujet de l’enfance de Paloma, 

    Spoiler

    je me doutais cependant un peu qu’il a dy y avoir un élément qui a cloché dans sa première famille d’hébergement et j’avais deviné que la fille de cette famille avait manipulé Paloma en la faisant passer pour une pyromane auprès de ses parents d’adoption. En revanche, j’ai été estomaqué de découvrir plus tard dans le récit que sa première famille d’hébergement a péri dans un incendie, le petit jeu de la fille de la famille a fini par causer sa perte et celle des siens ! Cela a évidemment choqué Paloma , mais comme elle l’a ajouté par la suite, cela l’a libéré d’un poids considérable sur ses épaules. J’ai été sincèrement triste aussi pour elle quand la gentille vieille dame qui l’a hébergé a succombé à un infarctus ! On percevait bien les remords de la jeune fille d’avoir été aussi rude avec cette personne qui ne lui a voulu que du bien, mais aussi sa volonté de devenir quelqu’un de meilleur par la suite…

    [collapse]

    Filles Uniques est une oeuvre sensible, belle, intelligente et très émouvante et non dénuée d’humour.

    Merci de m’avoir fait découvrir cette perle Yupa ! 😀

    Si j’aime énormément des comics d’action comme Tortues Ninja et Sonic the Hedgehog (qui ont aussi, et heureusement, des jolis moments intimistes, drôles et touchants), cela fait du bien aussi de lire des bandes dessinées à la fois réalistes et poétiques comme Filles Uniques.

    Elle me rappelle aussi avec bonheur la formidable BD Tendre Banlieue de Tito qui dépeignait avec beaucoup de justesse et de sobriété la vie d’adolescents français.

    Je lis le tome 2 demain de Filles Uniques et j’en ferai également une critique développée ! 😀

     

    Xanatos
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    Xanatos le #535220

    Filles Uniques tome 2 : Céleste

    Filles Uniques tome 2: Céleste (désolé, je n’ai pas trouvé de meilleure image du volume 2 sur le web).

    Un grand merci à l’ami Yupa de m’avoir prêté ce tome 2, je te le rendrai la prochaine fois que l’on se reverra ! 😀

    Après un premier tome focalisé sur l’explosive Paloma, ce deuxième est axé sur Céleste.

    C’est une jeune fille à la personnalité diamétralement opposée à celle de la colérique Paloma. En effet, Céleste est timide, extrêmement réservée, manque de confiance en elle et est d’une nature triste et mélancolique…

    Il faut dire que la pauvre n’est pas gâtée: entre ses parents qui ne veulent pas qu’elle sorte pour aller ailleurs qu’au collège et deux voyous qui la harcèlent, l’insultent et la dénigrent, elle n’est pas la vie facile… Sans oublier le fait qu’une brute virtuelle lui envoie des SMS tous les jours pour la rabaisser et lui faire croire qu’elle est une moins que rien.

    Chélonia qui est une hacker de première mène son enquête, remonte la piste du coupable et nous découvrons avec stupéfaction et horreur 

    Spoiler

    qu’il s’agissait de son propre père qui lui envoyait tous les jours ces horreurs, sois disant pour la pousser à s’endurcir et cela ne faisait que l’engoncer dans la déprime et une tristesse incommensurable. L’archétype même du mauvais père toxique, malsain et hypocrite ! Sans oublier la mère passive qui n’a rien pour empêcher les agissements ignobles de son mari envers leur fille !

    [collapse]

    On a aussi un bel effet de style dans cet album: sur une page on voit la colossale Apolline lumineuse et rayonnante et Céleste renfermée avec un environnement sombre l’entourant… Chacune des deux images reflétant parfaitement bien l’état d’esprit respectif de chacune des deux adolescentes.

    Ce volume nous permet d’en apprendre aussi davantage sur le passé de Adrien qui héberge à présent Paloma et, si aujourd’hui c’est un brave type et un honnête homme, il n’en a pas toujours été ainsi et c’est grâce à Liselotte (la vieille dame du premier tome) qu’il a pu revenir dans le droit chemin, grâce aux conseils avisés de celle-ci l’ayant poussé à se remettre en question.

    Ce que j’adore aussi dans cette série, c’est la solidarité dont font preuve les héroïnes, qui, malgré parfois leurs rapports conflictuels, sont unies à la vie à la mort, elles se serrent les coudes et s’aident mutuellement 🙂 .

    Mais ce qui m’a cloué sur mon siège c’est la révélation finale : 

    Spoiler

    on apprend de manière glaçante que Chélonia qui est certainement la fille la plus mature et calme du groupe… a prétendu que son père était lourdement handicapé alors qu’en fait il est mort depuis longtemps et qu’elle l’a assassiné ! Qu’a-t-il donc pu bien se passer ? A-t-il tenté d’attenter à la vie de sa fille et elle l’a tué dans un acte de légitime défense ? Ou bien est ce un accident ? Mystère pour le moment !

    [collapse]

    En tout cas, 

    Spoiler

    cela faisait plaisir de voir à la fin du volume Céleste gagner en assurance et se rebeller contre ces deux ignobles garçons débiles qui l’insultaient continuellement ! Et Chélonia l’a hébergé afin qu’elle ne vive plus chez ses parents toxiques et grâce à un habile stratagème, ceux-ci ne peuvent appeler la police

    [collapse]

    .

    Encore un excellent cru ! 😀

    Yupa, tu seras content d’apprendre que j’ai commandé le volume 3 sur le site de la Fnac et que je prévois de le lire et d’en faire la critique ce dimanche ! 😉

     

    Xanatos
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    Xanatos le #535299

    Filles Uniques tome 3

    Filles <b>Uniques tome 3 : Sierra</b>

    Après l’impulsive Paloma et la discrète Céleste, ce troisième tome se focalise sur la fille la plus colérique, sanguine et explosive du groupe: Sierra.

    C’est en effet au cours de ce volume clé que nous apprenons pourquoi elle est devenue ainsi alors que jadis, elle était loin d’être aussi susceptible.

    Elle évoque son passé à ses amies, notamment le fameux Malo, son ancien petit ami qui était son premier grand amour qu’elle aimait de tout son coeur…

    Celui-ci lui fit hélas perdre rapidement son innocence et sa pureté, car, 

    Spoiler

    non content de l’avoir trompé, il a commis quelque chose d’atroce : il a couché… avec la mère de Sierra ! et il a fait tomber enceinte cette dernière ! L’histoire ne dit pas cependant si elle a avorté par la suite ou non et si oui, si elle a confié le bébé à un orphelinat.

    [collapse]

    Et il y a certaines scènes dérangeantes mais toutefois fondamentales au récit, comme le fait que non seulement la mère de Sierra est une paresseuse qui reste la plupart du temps avachi devant la télé (quand elle ne couche pas avec tous les hommes lui passant sous le nez) mais on découvre aussi 

    Spoiler

    qu’elle se rend souvent dans le lit de sa fille quand elle n’a pas “un coup d’un soir”, insinuant fortement qu’elle a des relations incestueuses avec elle, ce qui traumatise la pauvre Sierra ! 🙁

    [collapse]

    En tout cas la scène où elle vide son sac à ses amies et s’effondre en larmes est absolument déchirante, on ne peut qu’éprouver de la compassion envers la malheureuse…

    Mais cela lui a permis de se libérer d’un poids énorme.

    Paloma de son côté s’est beaucoup assagi: elle est largement moins sur la défensive, infiniment moins sanguine et colérique que dans le premier tome, on la sent apaisée.

    On découvre aussi au cours de ce tome davantage de détails sur le passé atroce du pauvre Adrien et son ignoble père… Et ce dernier après avoir purgé sa peine en prison est bien déterminé à revenir tourmenter son fils. Cependant Paloma ne l’entend pas de cette oreille et est bien décidée à protéger son ami de cette vieille et ignoble ordure…

    Comme on l’a appris dans le volume précédent, Chélonia héberge la douce Céleste chez elle, et on se rend compte que la jeune fille est très observatrice, parvenant à déterminer l’origine et le passé de plusieurs objets qu’elle voit dans la maison de son amie.

    Mais elle demeure encore très fragile, anxieuse et angoissée.

    Ceci dit, que l’on se rassure, malgré les nombreux moments dramatiques, tristes et tragiques jalonnant le récit, il y a heureusement toujours des petites touches d’humour oxygénant de fort belle manière une trame qui aurait été sans cela extrêmement sombre.

    Et nous avons droit à un passage magnifique: Adrien, Sierra et Paloma se roulant dans un champ de fleurs et contemplant ébahis le ciel. Une scène poétique et émouvante, respirant la joie de vivre et cela faisait plaisir de les voir tous les trois respirer l’allégresse et l’émerveillement face aux beautés de la nature. 😀

    Encore un excellent tome nous faisant attendre avec impatience le futur volume 4 ! 😀

     

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #535386

    Très finement commenté par tes soins, Xanatos, ce volume 3 centré sur Sierra ! L’album comme les précédents a le mérite de suivre parallèlement les 4 autres héroïnes, en gardant le ton remarquable, pleinement vériste sans pathos larmoyant ni lourdes leçons moralisantes. Il ne s’y agit pas non plus, comme certains auteurs le feraient, de suggérer qu’il faut à tout prix plus d’assistanat et que verser du pognon résoudrait les problèmes, cela pullule aussi bien à gauche qu’à droite, les gens qui ne croient qu’à l’argent ! Liselotte croit à tout autre chose, elle a brisé la carapace chargée d’ions négatifs d’Adrien, puis de Paloma, en leur donnant tout simplement la responsabilité d’eux-mêmes, en leur révélant qu’ils avaient peur de leur incapacité imaginaire, la fabriquant par là même… Bien sûr, pour le père de Céleste, celui d’Adrien, la mère de Sierra, il est sans doute trop tard, mais nos lycéennes découvrent leur moi et donc celui des autres. A part les qualités visuelles, superbes, et narratives, aux surprises bien amenées, c’est cela qui fait à mon avis de Filles Uniques une série d’exceptionnelle valeur.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #536326

    De Cape et de Crocs ma soeur et son fiancé possèdent l’intégralité de ce classique de la BD franco belge dans leur bibliothèque. Je tâcherai de lire le premier tome de cette célèbre série la prochaine fois que j’irai les voir 😉 .

    Je n’ai pas encore lu moi non plus De Cape et de Crocs , ça viendra sans doute, mais vient de paraître un excellent album qui lui fait un clin d’oeil par le titre : De Cape et de Mots . C’est la mise en dessins d’un roman pour la jeunesse de Flore Vesco, dessiné par le duo Kerascoet, qui a travaillé avec Hubert (RIP) pour les magnifiques récits Miss Pas Touche et Beauté.

    Il s’agit de l’histoire d’une adolescente noble mais pauvre, Serine, que son austère mère veut marier. Pétulante, joyeuse, pleine d’esprit malgré l’inculture où elle a été enfermée, et surtout rebelle, elle s’échappe pour gagner le palais royal, car elle veut devenir demoiselle d’honneur de la Reine. Elle va y réussir, gagnant les faveurs de cette grosse vieille peau en lui disant “Ma reine, vous êtes aussi belle qu’une esperlune !” La Reine n’ayant pas osé avouer qu’elle ignore ce mot, il devient le fin du fin à la Cour de briller en employant “esperlune” à tout bout de champ, et Serine de grimper encore grâce à d’autres fulgurances de jeux de mots. Mais par jalousie les autres demoiselles d’honneur  la piègent, et elle est renvoyée, chassée. C’est alors qu’elle découvre des costumes oubliés de théâtre et s’habille en étrange ludion masqué androgyne, se déclarant “fou du Roi”, devenant très vite son favori et la grande star du palais royal à coups d’insolence à second degré, de jeux, de charades, de rébus, et de mots énigmatiques, comme la “lifrejole” Mais un noir complot vise la mort du Roi, que Serine tente de protéger. Elle bondit, jaillit, saute sur les meubles avec toute une grâce bien rendue par le dessin léger des Kerascoet (qui ont eu la bonne idée de gommer les cadres des cases). Le meilleur de l’oeuvre, c’est son inattendu constant, sa fantaisie parfois débridée, son humour, sa critique des apparences, si ridicules.

    Franchement, on passe un bon moment avec cette réussite !

    Geoff34
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    geoff34 le #537070

    Une vidéo de Bédémancie qui revisite la publication du magazine Spirou dans les années 90

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 an et 2 mois par Geoff34 geoff34.
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