Merci Yupa ! 😀
Ayant depuis revu le film, je rejoins totalement ton avis sur la question du traitement de la guerre. De plus, Arès se pose également en dieu de la vérité (avec un côté propagande qui lui va bien), et son discours sur la nature belliqueuse inhérente des hommes sonne juste parce que… il l’est, en fait ! C’est parce qu’il dit la vérité qu’il parvient à atteindre le moral de l’idéaliste Diana.
Et c’est pour cette raison qu’il se grime en chantre de l’armistice, parce qu’il sait qu’au pire ce n’est qu’une période de pause avant la prochaine guerre, et au mieux la guerre continue. Lui n’a qu’à inspirer l’humanité à plus d’autodestruction.
La musique est effectivement de grande qualité, elle accompagne à merveille la quête de Wonder Woman. Gal Gadot magnifique, et elle en a encore plus l’air dans le trailer de Justice League, dans lequel elle assoit incontestablement un rôle de leader du groupe, tout-à-fait justifié !
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Merci Yupa !
Ayant depuis revu le film, je rejoins totalement ton avis sur la question du traitement de la guerre. De plus, Arès se pose également en dieu de la vérité (avec un côté propagande qui lui va bien), et son discours sur la nature belliqueuse inhérente des hommes sonne juste parce que… il l’est, en fait ! C’est parce qu’il dit la vérité qu’il parvient à atteindre le moral de l’idéaliste Diana.
Et c’est pour cette raison qu’il se grime en chantre de l’armistice, parce qu’il sait qu’au pire ce n’est qu’une période de pause avant la prochaine guerre, et au mieux la guerre continue. Lui n’a qu’à inspirer l’humanité à plus d’autodestruction.
La musique est effectivement de grande qualité, elle accompagne à merveille la quête de Wonder Woman.
Oui, c’est bien cela : le débat, très philosophique – mais ceux qui le sont vraiment ne figurent pas dans les manuels scolaires ou même universitaires des bien-pensants – porte au fond sur la nature humaine. Selon Arès elle est irrémédiablement et massivement guerrière et sanglante. Selon Diana elle ne l’est pas nécessairement, mais l’Amazone ne peut avancer qu’un petit nombre, dont elle. Reste que ce petit nombre peut gagner, mais plus par l’intelligence empathique que par la force pure. On n’a pas fait un seul pas depuis la Préhistoire en somme, car on le savait déjà sans doute. Quand trois brutes écrasaient un solitaire courageux, je suis sûr que la tribu, même domptée, n’admirait pas le trio mais plutôt le courage du vaincu.
Il est bon de le savoir, dans le réel, aucun expert du close-combat ne peut vaincre trois adversaires : la limite, c’est juste deux ! Sans armes de longue distance, tout le reste c’est un gros n’importe quoi !
J’ai acheté hier le superbe BR steel book de Wonder Woman, qui contient de plus l’excellente BO du film dans la version Fnac, ça fait toujours plaisir ! 😀
Je viens de revoir le film, en vo cette fois. Je fais l’impasse sur le plaisir toujours présent à la vision de ce film pour me concentrer sur les bonus du disque. Cela dit, je n’ai pas encore vu les deux derniers documentaires (“les femmes derrière la caméra” et “A la recherche de la Wonder Woman cachée en nous”), mais j’ai déjà pris beaucoup de plaisir à voir ces bonus ! 😀
A commencer par la scène en plus appelée “épilogue : la mission d’Etta”. C’est un court d’un peu plus de deux minutes qui met en avant Etta Candy et les Wonder Men ! A voir autant pour la scène en elle-même que pour la révélation de cette mission pour les Wonder Men ! 😀
Ensuite, pêle mêle dans les bonus, on a la confirmation que la photo que l’on voit dans BvS et WW est bel et bien la même, pour ceux qui en douteraient. Elle a été prise au moment du tournage de BvS et aux premiers jours de celui de WW. La photo fut prise avec un authentique appareil photo de l’époque !
Pour le caméo de Zack Snyder dans WW (fait le même jour que la photo), il n’était pas le seul, il y avait également Clay Enos et Damon Caro (le responsable des cascades dans 300, Watchmen, Sucker Punch, MoS, BvS, WW et JL, entre autres) !
Le documentaire sur l’entraînement des amazones est impressionnant, du niveau d’un 300, littéralement ! O_o
Le documentaire sur la Trinité s’attarde sur la place de Diana au sein de celle-ci comme de la Justice League. Avec des intervenants comme Paul Dini, Phil Jimenez, Greg Rucka, Geoff Johns, Patty Jenkins, Zack Snyder, etc.
Beaucoup de choses intéressantes y sont dites, on y évoque les relations de Diana avec Clark et Bruce, ainsi que l’importance qu’une icône comme Wonder Woman représente encore aujourd’hui.
Bref, j’ai pris grand plaisir à suivre tout ça ! Et j’y retourne !
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Vu Justice League il y a quelques heures, et j’ai sincèrement adoré. Mais ! 😀
Je lui préfère toujours BvS, mais je ne sais pas si je dois le mettre au même niveau que MoS, et c’est à cause de quelques défauts, des défauts qui ne m’empêchent pas d’avoir envie de le revoir là tout de suite.
Principal défaut, ce film n’est malheureusement pas prétentieux. Il se livre entièrement et ne possède pas de vraies couches de lecture différentes. Et pourtant il vaut plus que ce qu’il montre. L’histoire se construit en deux parties,
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l’avant et l’après Superman,
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et je dois dire que je préfère la première partie, là où je regrette l’absence de plus de développements dans la seconde
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en ce qui concerne Superman. La scène de la résurrection était absolument géniale, avec la démonstration de force de Supes, encore sous le choc et ne voyant que des ennemis.
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D’une manière générale, chaque scène de baston ou d’action est un pur ravissement pour les yeux, et Wonder Woman et Steppenwolf
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et Superman en particulier
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font montre de toute leur puissance sans retenue à chaque fois. Les coups font vraiment mal, et l’ensemble est toujours fluide. Impossible de ne pas prendre ces héros pour des dieux à chaque fois qu’ils entrent en scène. Ils en imposent tous, et ce film est clairement là pour les mettre en avant aux yeux de la population.
Malheureusement, donc, ça manque de profondeur, en dehors des scènes qui mettent l’emphase sur la nécessité de se rassembler, de valoir mieux ensemble que seuls.
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C’est surtout visible à partir du retour de Superman,
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on se concentre alors sur la mission, stopper le puissant Steppenwolf, et forcément on met de côté les quelques petites dissensions qui font jour entre les personnages. On met aussi de côté des thèmes qui vont certainement être développés ultérieurement dans le DCEU :
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l’apprentissage au métier de héros de Flash, la quête d’identité d’Aquaman, la relation entre Cyborg et son père, le côté clairement fatigué de Batman, Wonder Woman et son ouverture au monde, et bien sûr le retour de Clark Kent.
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Et forcément le Quatrième Monde.
C’est en cela que ce film est finalement double, mais on le constatera d’ici à la sortie du BR, avec j’espère, la version longue. Je regrette aussi beaucoup l’éviction de Junkie XL, même si Elfman est loin d’avoir fait du travail de tâcheron. J’aime bien sa reprise du thème de WW
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ainsi que celle de Luthor
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. J’aime bien aussi quelques thèmes du début du film, mais dans l’ensemble ça manque de magistral. J’aurais aimé un thème d’Aquaman, de Flash ou de Cyborg qui me reste en tête, à la hauteur de ces colosses. La reprise du thème du Batman de Tim Burton est sympathique, mais je la trouve inappropriée, pas à sa place. Quant au thème du Superman de Donner, j’y ai même pas fait attention. -_-
En l’état, ce film tient plus du véritable lancement du DCEU que de la fin de la trilogie de Snyder. En lui-même il va directement au sujet principal et ne s’embarrasse pas des détails, histoire de tenir sur deux heures. C’est ainsi regrettable de constater que beaucoup de scènes visibles dans les trois bandes-annonces ne sont pas présentes, mais ça ne gêne jamais la compréhension d’un film à l’intrigue assez simple et loin de la profondeur de BvS. Personnellement, encore une fois, j’ai adoré. C’est un film d’action, c’est un blockbuster qui fait son taf, mieux que la majorité des blockbuster actuels même, merci Snyder pour ces scènes de baston dantesques qui claquent sa race, pour le respect des enjeux, pour avoir su tenir tes personnages à ce qu’ils étaient, pour la dynamique de groupe, et pour la mise en place toute “Geoff Johns-ienne” de thèmes qui seront à n’en pas douter abordés dans les films suivants. Mais ce n’est pas le dernier épisode de la trilogie de Snyder. Pour ça j’attendrai la version Blu-ray pour donner mon avis définitif sur Justice League.
En attendant, j’ai passé deux heures à sauter dans mon siège comme un gamin surexcité, et j’ai pas eu l’impression de me faire entuber, au final.
Steppenwolf, sans être un vilain mémorable, reste quand même impressionnant à chacune de ses scènes. Il frappe fort, il ne fait pas dans le détail et se comporte comme un véritable seigneur. Il a tous les droits sur cette planète, à ses yeux, et a à coeur de réparer l’affront subi il y a quelques millénaires par l’alliance des peuples unis ! Chacune de ses scènes de combat avec les héros est mémorable, et lui n’est pas du genre à déléguer. Il va à la cogne en solo et donne tout ce qu’il a, ce qui lui donne une certaine noblesse. Je le rapproche beaucoup de Zod en ce sens, même si je préfère ce dernier, quand même. Bien sûr, il y a aussi la dernière scène post-générique,
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montrant Luthor et Deathstroke, extrêmement plaisante. Est-ce l’annonce d’une ligue d’Injustice pour le deuxième JL, ou celle d’une menace qui occupera l’ensemble des films à venir ? Voire les deux ?
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Dans les deux cas, j’espère que ça n’empêchera pas le développement du Quatrième Monde. ^^
Voilà, l’impression à chaud ! Je retournerai voir ce film le mois prochain, c’est certain, et j’attendrai avec impatience l’édition BR. J’aime beaucoup. C’était plutôt cool en fait. 😀
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Je n’ai pas pu résister !
La statuette Master Stars Piece The Super Saiyan Trunks, pour reprendre sa dénomination, sortie chez Banpresto, pour un prix modique pour ce genre d’ouvrage !
25 centimètres de haut, une superbe finition et une pose classieuse et classique ! Je l’admire !
Un an plus tard :
Là on approche des 30 centimètres, et il fait son poids le bestiau ! Chez Banpresto, dans la gamme Dragon Ball Z Grandista – Resolution of Soldiers, Son Gokû Super Saiyajin ! 😀
Allez, d’ici à l’année prochaine (ou plus proche, vu les annonces) je me trouve un Vegeta Super Saiyajin aussi grand et classe (et moins cher que le très beau modèle à 70 / 80 boules qui me fait de l’oeil, mais je ne céderai pas… -_- ), et j’aurai la trinité des saiyens les plus classes ! Et si je peux aussi mettre la main sur un Piccolo de cette envergure, je dirai pas non ! ^3^
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Magnifique. Je la trouve même plus belle que celle de Trunks. D’ailleurs je possède la figurine de Gohan (version combat contre Cell), de cette même gamme (celle-ci), et elle est superbe. Je te la conseille vivement et puis avoir le quatuor ça en jetterai encore plus ! ^_^
Ah ouais, elle est magnifique ! 😀
J’ai bien l’intention de me prendre une figurine de Gohan en ss2, et ce sera certainement celle-ci, mais pour l’instant j’ai en vue la prochaine Grandista qui doit sortir dans quelques semaines, et qui est consacrée à Vegeta période Buu (avec le visage interchangeable) ! 😎
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Wow, elle est superbe, je vais peut-être suivre ça de près aussi… ^_^
Sinon pour ma part, il y a un mois à peu près, je me suis procuré cette figurine de Trunks. Elle est vraiment cool, elle est un peu plus petite que le Gohan que je t’ai montré hier mais elle en jette quand même sur son petit meuble !
Effectivement, elle fait belle impression ! ^^
En parlant de Trunks, j’en ai vu une belle hier aussi !
Elle aussi n’est pas très grande, mais elle est dynamique. 😀
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Oui elle est superbe, mais personnellement j’ai un petit soucis avec les figurines de personnages “en suspension” : ce sont ces “tiges” qui les maintiennent en l’air, niveau esthétique ça le fait pas vraiment pour moi. J’ai une grosse préférence pour les figurine de plein pied, le socle et le perso ça me suffit. D’ailleurs, pour finir le passage en revue de ma “collection”, je possède aussi cette figurine de Piccolo. Celle-ci je l’ai eu gratos, en cadeau sur Anime Store. Elle est sympa, simple et efficace. Je l’aurai bien aimée un peu plus grande néanmoins. Et en plus on peut lui enlever la cape ! Mais bien sûr c’est beaucoup mieux avec. ^_^
Je me prendrai sûrement un Goku prochainement, je ne sais pas encore lequel… Et pourquoi pas un perso d’un autre manga, je verrai ce que je peux trouver !
Comme chaque année, je me fais plaisir avec une statuette DBZ, et cette fois encore, c’est une Grandista – Resolution of Soldiers DBZ, sortie le mois dernier et consacrée à Son Gohan version Super Saiyen 1 ou 2, période Cell ! 😀
Je sais, j’avais tablé sur un Vegeta cette année, mais comment résister à cette merveille ? Je n’arrive même pas à me décider sur quelle tête et quelle configuration le mettre. Il a l’air super puissant sans la cape, mais avec il dégage un véritable charisme… dur dur…
Si possible j’aimerais bien aussi mettre la main sur celle de Bardock, toujours dans la gamme Resolution of Soldiers des Grandista, tout aussi divine !
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Cet été un film d’animation Dragon Quest sortira au Japon, intitulé Dragon Quest : Your Story !
Il reprendra en fait la trame de l’histoire du cinquième épisode, sorti à l’origine sur Super Famicom.
Les graphismes semblent bien éloignés du style de Toriyama, malheureusement, optant pour un style plus occidental et générique. En revanche, on écoute avec plaisir le thème de la saga composé par Koichi Sugiyama, et pas en Midi, mais avec l’assistance du Tokyo Metropolitan Orchestra, et ça c’est cool.
Sortie le 2 août uniquement au Japon, pour l’instant, évidemment. Plus qu’à espérer une édition BR par chez nous.
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Je ne vais pas tergiverser deux plombes dessus, j’ai beaucoup aimé, alors que je n’étais pas du tout emballé par les bandes-annonces ! 😀
Ce film réussit ce que beaucoup d’autres ratent, à savoir raconter une histoire vivante, pas une comédie, mais quelque chose de vivant, avec des personnages attachants et crédibles. Un gros plus pour la petite Darla, véritablement adorable de bout en bout.
J’ai retrouvé dans ce film beaucoup de points communs avec un de mes films cultes des années 80, Goonies, je dirais même que c’est le Goonies version super-héros que personne attendait et qui pourtant manquait énormément au paysage cinématographique actuel.
Comme dans l’autre film culte de Richard Donner, ce sont des enfants qui sont mis au premier plan, faisant face à une menace adulte sérieuse et meurtrière, ainsi qu’à des dangers inconnus et extraordinaires.
La similarité ne s’arrête pas dans l’intrigue, puisque comme dans le film de Donner, les personnages d’enfants sont traités comme des enfants, se comportent comme des enfants et parlent comme des enfants (je me demande s’il y a autant de gros mots dans la VO de Shazam que dans sa VF, d’ailleurs), c’est très con à dire comme ça, mais ce n’est pas si fréquent que ça de nos jours, et il y en a chez la concurrence qui devraient en prendre de la graine et arrêter de faire parler leurs mineurs comme des adultes. C’est vraiment le jour et la nuit avec Jules-de-chez-Smith-en-face à ce niveau. D’ailleurs, j’en profite également pour lancer un petit tacle à la dernière saison de Walking Dead et sa Judith Grimes qui me fichait les jetons à chaque fois qu’elle parlait… Brrr…
Les sujets abordés restent sérieux, comme l’abandon parental par exemple. Je suis resté estomaqué par la façon dont l’intrigue sur la recherche de la mère véritable de Billy Batson se termine. Vraiment, je ne m’attendais pas du tout à ça. Le film étant assez politiquement correct sur quelques points, sans que ça ne vous saute à la tronche pour autant, la résolution de cette sous-intrigue m’a surpris. Chapeau bas à la Warner et le réalisateur Sandberg pour avoir osé aller jusqu’au bout.
Le méchant du film, Docteur Sivana, est lui aussi abordé sérieusement, même s’il manque quelque peu de présence à l’écran je trouve. Encore un coup de chapeau à Sandberg pour avoir choisi le père de Lex Luthor dans Smallville (John Glover) pour interpréter le père de Sivana, interprété par Mark Strong, celui qui aurait pu être Lex Luthor (selon les rumeurs) dans le DCEU ! 😆
D’une manière générale, le film est sérieux avec son sujet, il a une ambiance bon enfant la plupart du temps, mais comme les Goonies, ça ne l’empêche pas d’exposer ses personnages à des dangers réels. Les enjeux sont respectés et jamais traités au-dessus de la jambe, et c’est le minimum que je demande à un film pour me tenir éveillé et intéressé tout du long.
Les scènes de combat manquent cependant d’impact, et celui entre Sivana et Shazam qui se déroule dans les airs souffre clairement de la comparaison avec les mêmes scènes dans Man of Steel, un film qui a déjà presque 6 ans ! Cela étant dit, les combats sont plutôt secondaires dans Shazam, la dynamique est plus portée sur le duo Billy / Freddy, sur sa famille d’accueil et sur le voyage de Billy, qui évolue dans le film (gros point fort du film là encore). C’est un voyage initiatique classique, celui du jeune enfant blessé par la vie qui apprend à faire confiance aux autres, mais encore une fois, quand c’est bien raconté, qu’il y a un bon revirement de situation qui change la donne (surprenant, pour peu que vous n’aurez pas lu le Shazam de Geoff Johns / Gary Frank) et qu’on ne vous trololise pas à la fin en dédramatisant tous les enjeux, on peut en ressortir très satisfait.
La réalisation n’est pas marquante, mais ça reste efficace. La BO ne s’impose jamais, même si je garde tout de même un bon souvenir du générique final, entraînant et héroïque à souhait. A ce niveau, le film mérite sa mention d’élève assidu mais discret.
Je regrette juste que dans les mentions de fin du générique, Geoff Johns ne soit pas cité, contrairement à Gary Frank, alors que c’est quand même une bonne partie de son travail qui se retrouve à l’écran !
Bref, Shazam est un film familial qui fera aussi plaisir aux gosses qu’aux adultes (et pourtant je ne suis pas client de ce genre de film). Dans la salle où j’étais il y avait bien la moitié du public qui était mineure, et de ce que j’en ai entendu, ils ont pris beaucoup de plaisir à voir ce Shazam ! 🙂
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On sent bien que le film est formaté pour Noël, je le vois bien remplacer “La Course au jouet” pour les programmation de fin d’année, si Arnold Schwarzenegger déguisé en Super-Héros n’est pas votre truc.
Cette réponse a été modifiée le il y a 5 ans par geoff34.
Cette réponse a été modifiée le il y a 5 ans par geoff34.
Je pense aller voir ce fameux Shazam et me faire ma propre idée sur ce film.
Ce qui est intéressant au sujet du Captain Marvel (crée en 1939 aux éditions Fawcett) c’est qu’il fut le seul super héros dans les années 40 dont les ventes furent supérieures à celles de Batman et Superman ! Ceci ne manqua pas de faire enrager DC qui intenta un procès pour plagiat envers Fawcett qui dut ensuite (malheureusement pour eux) déposer le bilan.
Et puis Captain Marvel est quasiment l’un des seuls super héros à ne pas avoir été impacté par le courant “Grimm and Gritty” des années 80 ayant donné lieu à des super héros plus sombres, tourmentés et violents.
Billy Batson/Captain Marvel avait su garder son ingénuité, sa naïveté et sa bonne humeur communicative de ses débuts ainsi que son sens de l’humour.
On remarquera d’ailleurs que son caractère bon enfant, mais néanmoins valeureux et courageux a été scrupuleusement respecté dans plusieurs séries animées majeures et cultes telles que La Ligue des Justiciers, Batman l’Alliance des Héros ou encore Young Justice. Dernièrement, il fut aussi très bien traité dans Justice League Action.
Après, il avait aussi un rôle résolument plus dramatique et dur dans Kingdom Come de Paul Dini et Alex Ross, et Geoff Johns l’avait assez bien réinventé dans les comics New 52.
Quant aux derniers films live de super héros DC, je trouve cela bien que la Warner Bros se rende compte que ce n’était pas nécessairement une bonne idée d’imiter la formule “Marvel” qui réussit à Marvel Studios. Le semi échec commercial de Justice League a du leur faire prendre conscience cela.
J’ai la sensation que, depuis Aquaman (plutôt sympathique au demeurant), ils veulent faire des films se suffisant à eux mêmes et indépendants les uns des autres afin que ceux ci soient plus “libres”.
Le film Shazam semble de prime abord radicalement différent de Aquaman en terme de narration et d’ambiance, et le futur film axé sur le Joker s’annonce résolument original !
Je l’ai sûrement déjà dit à quelques reprises ici, mais je suis énormément fan de l’univers de Star Trek. Avant 2009. Oui, il y a une différence entre avant et après 2009, j’y viens dans un instant.
Par honnêteté, je dois préciser que la majorité de ce post est une reprise d’un post que j’ai écrit dans un autre forum (DC Planet) il y a quelques mois. Mais pourquoi pas partager ici une passion que j’avais déjà évoquée dans ce forum ?
Donc, je l’avoue sans la moindre honte, je suis de ceux qui ne reconnaissent pas la nouvelle direction prise par CBS (la maison-mère détentrice des droits de la saga) et qui refusent d’appeler Star Trek des oeuvres qui n’en ont pas l’identité. Je parle de ce qui se fait depuis une bonne dizaine d’années (les deux séries Discovery et Picard en tête de liste). Si je reste toutefois tolérant concernant les trois derniers films, qui montrent clairement qu’ils se déroulent dans une chronologie alternative (la chronologie Kelvin), c’est tout autre chose en ce qui concerne les séries actuelles.
Mais je ne m’étendrai pas plus sur ce sujet, parce que je rentre facilement dans une colère noire lorsque je vois le traitement envers certains personnages iconiques (comme Spock ou Picard) et la façon dont l’esprit d’origine des oeuvres est défiguré.
Alors voilà, tout commence en 1966, avec une série trop en avance sur son temps et qui a creusé peu à peu son lit après trois saisons et une foultitude de rediffusions, qui amena lors de la seconde moitié des années 70 au tournage de l’épisode pilote d’une suite reprenant tous les acteurs d’origine, qui devint finalement le premier film d’une saga cinématographique de plus de vingt ans, avec autant de hauts que de bas, et en parallèle la création d’une nouvelle série au milieu des années 80 (The Next Generation) se déroulant une centaine d’années après la première série, suivie quelques années plus tard d’une autre série se déroulant à la même époque avec un cast (pas entièrement) différent, Deep Space Nine, puis d’une autre, etc. etc. etc.
J’adore la première et la deuxième série. Je reconnais à Next Generation une écriture plus adulte et plus souvent intelligente que pour la série originale, mais pourtant je continue de préférer cette dernière. Il y a bien sûr l’effet nostalgie qui aide, ayant découvert celle-ci tout petiot. Mais pas seulement. Je trouve que, niveau personnages, rien n’égale l’équipage du Capitaine Kirk. Spock, McCoy et Kirk forment un trio parfait parce que complémentaire en tout point. L’intrépide Capitaine Kirk prêt à l’action, le raisonnable Commandant en second Spock qui sait analyser froidement même dans les pires situations, et le chaleureux Docteur McCoy qui apporte son humanité aux conflits. Et les autres membres récurrents ne sont pas en reste. L’Ingénieur en Chef Scotty, bon vivant et traitant l’Enterprise avec la plus grande délicatesse, Uhura aux communications et toujours une chanson sous le coude, le joli coeur Chekov (qui n’apparaît qu’à partir de la deuxième saison) et Monsieur Sulu, le Timonier du vaisseau, adepte d’escrime.
J’aime beaucoup l’équipage de Next Generation, mais il est bien moins attirant à la base. On s’attache tout de même facilement à Data et sa quête d’humanité, à Picard et ses qualités de chef et de diplomate, ainsi qu’à Worf et son côté bourru de Klingon. Mais on ne retrouve pas cette symbiose du premier équipage. Individuellement les personnages récurrents de Next Generation ont tous quelque chose d’intéressant (ou presque, Deanna Troy reste fade et inexpressive les trois-quarts de la série). Mais ils ne dégagent pas cette sensation que donnait l’équipage de Kirk, de ne faire qu’un, de s’entendre parfaitement. Picard est un capitaine plus efficace que Kirk, mais paradoxalement c’est ce qui dessert son équipage. Kirk est lui aussi un chef charismatique, mais étant plus porté sur l’action, il participe presque toujours aux expéditions en territoire inconnu, ce qui fait qu’il délègue souvent son poste à Spock ou Scotty. Il donne ainsi l’impression de faire plus confiance à son équipage, alors que les quelques fois où Picard cherche à quitter son poste, Riker, son commandant en second (ou “numéro 1” comme il se plaît à l’appeler), lui indique poliment mais fermement que la place du capitaine est sur son vaisseau. L’Enterprise de Next Generation suit une chaîne de commandement rigoureuse et stricte, celui de la série originale est plus souple et s’adapte mieux aux changements.
Les six premiers films de la saga sont entièrement consacrés à l’équipage de Kirk, et se déroulent dans la continuité de la série, une décennie après celle-ci (le premier film ayant été diffusé 10 ans après la fin de la série). Leur qualité oscille sensiblement d’un film à l’autre. On considère généralement les deuxième, quatrième et sixième films (la Colère de Khan, Retour sur Terre et Terre Inconnue) comme les meilleurs. Personnellement je les aime tous, même si j’avoue avoir une nette préférence pour ces trois-là, en particulier Terre Inconnue, qui est en passant le premier film Star Trek que j’ai vu. Et j’y reviendrai très bientôt.
Le septième film, Générations, ouvre la voie pour l’équipage de la deuxième série, la même année où celle-ci se termina sur les écrans américains après sept saisons, en 1994. Il sert de transition entre l’ancien et le nouvel équipage et met en scène Kirk et Picard réunis dans un film très moyen, mais qui a au moins le mérite de mettre un terme définitif aux aventures de l’intrépide Kirk.
Les trois derniers films avant la “nouvelle ère”, diffusés en 1996, 1998 et 2002, continuent les aventures de l’équipe de Picard mais sont très éloignés de l’esprit et la force de la série de 87, bien plus portés sur l’action et pas frileux sur les incohérences avec celle-ci. J’admets tout de même bien aimer Premier Contact, que je considère comme le meilleur film de cette fournée, puisqu’il remet en avant les Borgs (menace récurrente de la série TNG) et un passif que Picard avait avec eux (même si il y a là encore des incohérences avec la série, à commencer par le syndrome post-traumatique que subit Picard en leur présence), et aussi parce qu’il aborde un évènement charnière de l’histoire de l’univers Star Trek (Zefram Cochrane). Le dernier film, Némésis, conclue la période Next Generation d’une manière qui semble avoir inspiré les séries actuelles, malheureusement.
Les films n’ont jamais véritablement eu autant d’impact en France que dans leur pays d’origine, mais ils ont su engendrer une ou deux générations de fans fidèles à cet univers riche et développé, en partie grâce au marché vidéo (principalement VHS), de même que la diffusion sur le câble des séries. Un cadre restreint, mais solide et passionné donc.
De manière plus exhaustive, voici la liste des films et séries diffusés entre 1966 et 2009 :
Séries :
– Star Trek (1966-1969)
– Star Trek – la Série Animée (1973-1974) – suite de la série originale, elle introduit même des éléments repris dans les autres séries, comme le Holodeck.
– Star Trek – The Next Generation (1987-1994) – Un siècle après la première série
– Star Trek – Deep Space Nine (1993-1999) – idem
– Star Trek – Voyager (1995-2001) – idem
– Star Trek – Enterprise (2001-2005) – Se déroule un siècle avant la première série
Films :
– Star Trek – le Film (1979)
– Star Trek II – La Colère de Khan (1982)
– Star Trek III – A la Recherche de Spock (1984)
– Star Trek IV – Retour sur Terre (1986)
– Star Trek V – L’Ultime Frontière (1989)
– Star Trek VI – Terre Inconnue (1991)
A noter que si les six premiers films se suivent chronologiquement, les films 2, 3 et 4 sont directement connectés l’un à l’autre.
– Star Trek – Générations (1994)
– Star Trek – Premier Contact (1996)
– Star Trek – Insurrection (1998)
– Star Trek – Némésis (2002)
Voilà, je l’affirme, je suis un mec de la première série, tout en reconnaissant la supériorité de la deuxième sur de nombreux points. J’aime beaucoup ces deux premières séries d’une manière générale. Je dois encore découvrir DS9 et Voyager, et aussi Enterprise malgré sa “mauvaise réputation” (Y a Scott Bakula dedans, quand même, les gars).
Quant aux films, découvrir la période TNG avant d’avoir vu la série TNG elle-même m’a permis de mieux les apprécier en tant que films même si je préférais de très très loin les six premiers films. Mais après avoir vu la série de 87, c’est plus difficile de les aimer en sachant sur quel héritage et quelle philosophie ils s’assoient (à savoir privilégier la réflexion à l’action, bien plus que dans la série originale). Bref, c’est un véritable gâchis.
Voilà, c’est un résumé, je ne peux pas développer tout ça en un seul post, ce serait bien trop fastidieux pour moi et pour vous.
Autrement, je recommande la chaîne YouTube Red Letter Media, qui livre presque toujours des critiques passionnantes et détaillées de l’univers Star Trek (entre autres). Ils ont d’ailleurs récemment sorti deux excellentes vidéo sur leurs épisodes préférés de Next Generation. Je les pose ici, c’est uniquement en anglais, c’est long, mais si vous êtes fan de cet univers vous devriez y jeter un oeil.
Et ce mix de répliques de Picard et Data en versions “chantées” par Pogo. C’est incroyablement hypnotique et le gars reprend des tics des deux acteurs avec une perfection troublante.
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Et bien, c’est un excellent résumé de cette licence phare de la Science-fiction que tu nous offres là, Feanor.
Bien que je ne connaisse que les films (je les ai tous vu ou presque), et que je n’ai vu que partiellement les séries TV, j’aime beaucoup l’univers de Star Trek. J’aime cette façon de mélanger le voyage galactique tout en fantaisie et en merveille avec cet aspect militaire très carré, c’est ce qui donne une identité à cette saga et qui perdure heureusement dans chaque itérations (films et séries).
On y trouve des personnages iconiques (Monsieur Spock et ses fameuses oreilles pointues), et il me semble que cette série a démocratisé certains aspects récurrents dans les œuvres de SF, comme le communicateur portatif.
Mes films préférés sont La Colère de Kahn , un grand classique et la toute première œuvre liée à la saga que j’ai vu, Terre Inconnue, et son intrigue policière trépidante et menée tambour battant, et Sans Limites, pour le coté fun assumé.
Coté série, j’ai apprécié l’originale et la première saison de Discovery (pas vu le reste). J’aimais bien suivre Enterprise et Voyager, je trouvais les personnages attachants et les histoires très intéressantes.
