Tintin – Le Secret de la Licorne • DVD

Tintin, un jeune reporter ayant déjà fait parler de lui dans le monde entier pour avoir fourré son nez là où il faut, se promène dans un marché aux puces. Il achète une maquette d’un voilier nommé La licorne. Mais très vite, on le cambriole et on retourne son appartement sens dessus dessous. Il comprend alors que certains recherchent un morceau de parchemin caché dans un des mats. Kidnappé, il atterrit sur le Karaboudjan, le cargo du Capitaine Haddock…

Ça y est ! Tintin est enfin adapté au cinéma avec tout le génie qu’il mérite. Qui mieux que Steven Spielberg pouvait s’y atteler ? Après tout, son Indiana Jones était dans la même veine, celle d’un aventurier qui ne respire jamais, toujours en mouvement pour emmener le spectateur/lecteur dans les péripéties les plus folles.
Le film est d’une beauté ahurissante ! Spielberg a choisi la technique d’animation en pleine progression : la “mocap” (dérivée de la “motion capture”). Le rendu est le plus beau que l’on ait vu dans le genre et l’esprit BD n’est pas abandonné. Les inconditionnels extrêmes de Tintin seront tout de même décontenancés par les changements scénaristiques. Le Crabe aux pinces d’or s’invite dans Le Secret de la Licorne et la scène du combat de grue est plutôt inutile. VF ou VO ? Les deux possèdent leurs qualités. En français, on évitera le “Tinetine & Snowy”, mais on ne doit pas rater le jeu excellent de Jamie Bell.
Le film a vraiment été fait pour être regardé dans les salles obscures avec des lunettes 3D. La profondeur proposée par cette technique permet de retrouver l’effet ligne claire de la BD.
Le DVD ne rend pas hommage à la qualité du long métrage. Vite ! C’est l’occasion de passer à la haute définition !

• Date de sortie2012-02-27 00:00:00
• DiffusionDVD
• Prix19.99 €
• EditeurSony Pictures Home Entertainment
• Durée107 min
• Langueen!Dolby digital 5.1 / fr!Dolby digital 5.1 / nl!Dolby digital 5.1
• Sous-titresfr!§nl!§en!§ar
• BonusL'éditeur prévoit sûrement une autre édition, plus tard, car celle-ci est assez légère : des featurettes sur la confection et l’animation qui, mises à la suite, donnent à un making of de 90 minutes sans grande révélation. Un minimum pour un tel film.