Kimagure Orange Road • Vol.1 (réédition)

Kyôsuke Kasuga vient de déménager pour… la septième fois ! Rien de surprenant car la famille du jeune homme possède des pouvoirs ESP (télékinésie, téléportation…) bien utiles dans la vie de tous les jours mais guère discrets. La faute à ses deux sœurs, Manami et Kurumi, qui en abusent.

A peine arrivé dans sa nouvelle ville, Kyôsuke fait la connaissance de Ayukawa, une jeune fille superbe. Il ne tarde pas à la retrouver au lycée et découvre qu’elle a tout d’une « racaille » ! La meilleure amie d’Ayukawa, Hikaru, craque en tout cas pour notre héros. Plus jeune et pétillante, elle tombe amoureuse après l’avoir vu marqué un panier spectaculaire sur le terrain de basket. Mais elle ignore que Kyôsuke a utilisé ses pouvoirs !

Très attiré par Ayukawa, Kyôsuke découvre que cette dernière – si elle le bat tantôt froid, tantôt chaud – semble l’apprécier sincèrement. Mais Hikaru réussit à devenir sa petite amie sans qu’il comprenne bien comment. Le voilà désormais partagé entre deux jeunes filles des plus séduisantes mais radicalement différentes.

Kimagure Orange Road compte parmi les classiques de la comédie romantique. Lancé en 1987, il précède donc Ah ! My Goddess et Vidéo Girl Aï et peut être considéré comme le modèle du genre et l’initiateur du manga harem. Sauf qu’ici, Kyôsuke n’a le choix qu’entre deux filles.

Bien que daté, tant par son dessin que son histoire, ce titre mérite tout votre intérêt. D’une part par son statut de classique, d’autre part pour ses personnages (Ayukawa a été un des premiers personnages dont on tombait amoureux) et enfin pour son ton. Ici, presque pas de violence, des situations coquines, certes, mais discrètes, beaucoup de tendresse, des gags bien écrits… ce titre rappelle une époque dorée où l’amitié, les premiers émois amoureux et l’adolescence comptaient énormément…

J’ai lu avait proposé une édition mal imprimée du titre que Tonkam corrige ici. Toutefois, si l’éditeur propose une nouvelle adaptation, sa version ne diffère que peu de celle de J’ai lu. Par contre, le lecteur aura le droit à des jaquettes tirées du art-book d’Izumi Matsumoto, un courrier des lecteurs japonais, un texte de Kazumasa Hirai qui a signé les romans inspirés d’Orange Road mais aussi une quatrième de couverture reprenant une planche couleur d’une histoire inédite en France ! Ainsi, les 18 volumes proposeront au final une histoire complète.

8.33