Le pin’s officiel de Fuji TV, qui représente la mascotte de Pokémon sur chaque édition olympique, est le plus convoité dans les coulisses de Rio 2016.
La tradition remonte aux tous premiers jeux olympiques modernes. Les membres de chaque délégation d’alors arboraient des petits badges, qu’ils échangeaient en gage de fair-play. Depuis, les sponsors et les médias ont rejoint la danse et fabriquent en grande quantité un pin’s à chaque édition.
Seul mot d’ordre à cette folie passagère qui souffle en dehors des exploits sportifs : la gratuité. On ne paye pas un pin’s, on l’échange ! Entre athlètes (si on la croit, il ne manque qu’une délégation à Serena Williams pour avoir la totale des pin’s), ou entre passionnés au cours de gigantesques marchés nocturnes, dans un esprit bon enfant – « Je te troque l’Irlande et l’Espagne à Londres 2012 contre le pin’s parlant Nelson Monfort d’Albertville ».
La pièce la plus recherchée cette année est le pin’s de TV Tokyo, qui arbore Pikachu, mascotte traditionnelle de la chaîne. Tiré à 2000 exemplaires, il n’en reste plus aucun aux envoyés spéciaux ! Pikachu fait l’objet d’une traque plus acharnée que sur Pokémon GO, jusqu’à en obséder certains : on pourrait presque comprendre le récent dérapage d’un commentateur de France 2, qui a comparé les gymnastes nippones au Pokémon électrique.
Source : Rocket News
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