Wimbledon atteint son paroxysme actuellement. C’est donc l’occasion rêvée de fêter les vingt ans de Prince of Tennis, qui est à la petite balle jaune ce que Captain Tsubasa est au ballon rond : une épopée mythique !
Surnommé le Samouraï, Nanjirô Echizen a connu la victoire sur les plus prestigieux courts internationaux de tennis. Ayant longtemps vécu aux Etats-Unis, il rentre dans son pays natal, le Japon, accompagné de son fils adolescent, Ryôma, véritable prodige dans ce sport. L’enfant de la balle s’inscrit alors au collège Seishun Gakuen, dont le club de tennis est particulièrement réputé. Son obstination et son acharnement vont fédérer les autres joueurs pour atteindre un objectif ambitieux : remporter le tournoi national inter-collèges.
Publié dans le Jump à partir du 16 juillet 1999, Prince du Tennis transcende le sport de raquettes à la sauce nekketsu ! Bien qu’à peine pubères, les héros enchaînent les performances qui défient les compétences des champions de l’ATP et les lois de la physique : avez-vous déjà vu un effet tel que la balle passe sous le siège de l’arbitre avant de revenir sur le terrain ? Le mangaka Takeshi Konomi s’absout de tout réalisme pour que le duel sportif tourne à un affrontement digne de Saint Seiya dont les adversaires finissent ensanglantés (voire, joli clin d’œil, privés de leurs sens) ! Le délire culmine dans les coups spéciaux des joueurs, qui n’hésitent pas à en hurler le nom avant de frapper la balle – mention spéciale au smash dont la puissance aurait pu causer l’extinction des dinosaures. Au second comme au premier degré, le manga trouve son public : quand il se termine au bout de dix ans, en 2008, sur son 42e volume, Prince du Tennis s’est écoulé à plus de 40 millions d’exemplaire.
Tout comme Saint Seiya, c’est un public avant tout féminin qui plébiscite Tenipuri, comme elles le surnomment affectueusement. Le chara designer Akiharu Ishii (Loups=Garous) sublime en effet l’aspect bishônen des joueurs dans la série animée produite en 2001 ! Depuis, la franchise s’est retrouvée adaptée à maintes reprises en comédies musicales, divertissement dont raffolent les Japonaises. Avec ses 178 épisodes, suivis de 26 (!) OAV conclusives, l’adaptation de Production I.G. a également permis à la licence de franchir les frontières du Japon. Hélas, si le manga aura été publié en intégralité en France chez Kana, l’éditeur vidéo Mabell devra abandonner la licence au centième épisode pour cause de faillite. Nous ne sommes donc pas près de voir arriver une VF de la suite du manga, New Prince of Tennis, qui continue d’accumuler les points gagnants dans le Jump Square depuis 2009 et atteint aujourd’hui les 26 volumes !
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.