La vie de Raffaello Santi dit Raphaël

Dès son plus jeune âge, Raffaelo Santi dit Raphaël dévoile une grande maîtrise artistique. Ses peintures de la Vierge sont pour lui l’occasion de rendre hommage à sa mère disparue en peignant la mère de Jésus d’après le souvenir qu’il a de sa génitrice. En grandissant, il se fera remarquer des puissants, fréquentera Michel-Ange et Léonard de Vinci et travaillera pour le pape Jules II. Une vie de travail sans relâche, le jeune peintre passant plusieurs nuits sans dormir. La vie de Raffaello Santi dit Raphaël dépeint le portrait d’un artiste total.

La très éclairante postface de la mangaka Machiko Satonaka (un grand nom du shôjo manga des années 1970) nous permet d’apprendre que ce one-shot est à considérer comme une bio-fiction. L’auteur a en effet décidé de s’inspirer très librement de la vie de Raphaël pour raconter son parcours artistique. Elle s’est avant tout laissé porté par l’émotion que dégagent ces toiles pour imaginer comment elles ont vu le jour. Son travail est malgré tout un peu trop froid, mais on finit assez rapidement par oublier ce défaut pour se laisser porter par une vie fantasmée à laquelle on croit sincèrement.

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