Seven Deadly Sins vol.11

Après un duel éprouvant, King a vaincu Helbram. Au même moment, deux autres combats font rage entre Meliodas et Gilthunder, d’un côté, et Arthur et Hendrickson, de l’autre. Mais le roi de Camelot est en difficulté et Meliodas se retrouve à devoir affronter les deux chevaliers sacrés en même temps ! L’issue du combat semble incertaine lorsque la princesse Margaret arrive tout à coup sur le champ de bataille…

Nakaba Suzuki est très fort. Bien que l’ensemble de son récit ne soit pas d’une ambition démesurée, son shônen conserve une sacré attractivité.

Tout d’abord parce que le papa que Kongo Bancho ne s’éparpille pas, l’humour et la pêche de ses planches restent intactes. Les emprunts faits à Toriyama sont toujours aussi palpables, mais ils sont suffisamment bien digérés pour que le plaisir de lecture soit là.
Peut-être regretterons-nous l’audace à peine diluée depuis Bancho (particulièrement démesuré), tant dans les coups de théâtre que dans le design de certains protagonistes. C’est le défaut de ce onzième tome : les monstres sont peu séduisants, et l’aveux du meurtrier du roi manque d’intensité.

Heureusement que l’apparition d’un nouveau Deadly Sins ne nous déçoit pas. L’auteur annoncera d’ailleurs ses regrets de ne pas voir d’autres personnages de ce type fleurir dans son univers.

Seven Deadly Sins continue son petit bonhomme de chemin. L’auteur reste fidèle à sa ligne de conduite, tout en soignant ses affrontements, toujours bien chorégraphiés. La date de sortie du prochain tome est toujours à cocher sur le calendrier.

6.67 Awesome