Quoi de mieux pour s’ouvrir l’appétit qu’une conférence ? Justement quelques grands noms de la VOD viennent nous parler des difficultés à trouver en permanence du contenu percutant devant une audience en pleine mutation.
LA DISTRIBUTION DIGITALE: A LA RECHERCHE DE L’AUDIMAT. QUE VOULONS-NOUS ? DU CONTENU ! QUAND LE VOULONS NOUS ? TOUS LE TEMPS !
Les enjeux sont importants : le public veux du contenu à tout moment, de partout et sur tous les supports. Mais comment pouvons-nous répondre à cette demande tout en protégeant nos droits ? Comment vendre nos émissions que ce soit sur les chaines hertziennes, la VOD, les applications ou autres ? Comment rattraper le retard technologique et créer de nouveaux créneaux pour diffuser votre librairie et satisfaire les demandes des fans ? Et comment promouvoir avant, pendant et après vos contrats multi-écrans. Les réponses sont ici.
Les présidents de deux des plus importants portails d’accès de VOD européen et américain ainsi que le président de Lionsgate/MGM/Walt Disney dévoilent les ficelles et les secrets inavouables de la sélection de catalogue des site de VOD qui peine encore à prendre pied sur paysage audiovisuel mondial. L’idée étant de nous attirer et de nous capter, nous les spectateurs abonnables.
Toles Sam de Vimeo nous décrit son plan d’invasion du net. Il inonde d’échantillons vidéo les réseaux sociaux et les plateformes gratuites. En plus de prendre d’assaut le référencement, il a une arme secrète Sam : ses vidéos sont liées intrinsèquement à sa plateforme et tout est fait pour vous renvoyer dessus de grès ou de force. Ensuite il ajoute que la qualité de son lecteur est indéniable et que son site est garanti sans pub mais c’est un petit morceau de sucre comparé à l’amertume de la pilule.
Et le contenu dans tout ça ? Comment ça se passe ? Parce que ce qui nous intéresse, c’est de savoir où et comment vous pourrez trouver cette série ou cet anime qui vous fait tant défaut et pourquoi cette foutu saison deux n’est toujours pas dispo alors qu’elle est diffusée depuis 72h dans son pays d’origine.
C’est le président de Sumo qui apporte un élément de réponse : lui il balance tout ce qu’il a en stock quitte à ce que le calendrier des mise en ligne soit chaotique et quitte à ce que vous n’ayez jamais la fin d’une série commencée sur sa plateforme. Vous comprenez il faut être réactif. Alors qu’importe qu’on n’ait que les droits de diffusion des 8 premiers épisodes. Pour la suite on verra.
Les masques tombent mais on essaye encore de cache l’évidence. « On recherche du contenu de qualité ayant déjà une audience », déclare Sam. Traduction : on regarde ce qui est le plus piraté et on l’achète. Amer bilan de la VOD qui s’appuie sur son ennemi pour exister.
On finit sur une lueur d’espoir tout de même : l’annonce de portails personnalisés par des auteurs/créateurs qui permettent sur la même plateforme de découvrir des contenus existants mais aussi exclusifs d’une même entité créatrice (réalisateur, producteur, équipe)
Une bonne idée hein ? C’est Joss Whedon qui l’a eue.
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Bon, après ça, il fallait un peu de légèreté. Une valeur sure pour me remonter le moral. Direction le stand de Pokémon ! Pikachu sera sur Netflix, ce n’est pas de gros scoop mais c’est bon à savoir. Le prochain film : Diancie and the Cocoon of Destruction base sur Pokemon XY sortira cet automne. Une nouvelle série Omega Ruby et Alpha Sapphire devra accompagner la sortie du jeu éponyme sur le marché mondial. Petite déception néanmoins : l’ouverture éphémère du Pokémon Center Paris ne sera pas reconduite pour une ouverture permanente et c’est bien dommage.
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Petit passage chez Tohokushinsha Film Corporation pour parler du prochain film live de Patlabor réalisé par monsieur Mamoru Oshii et je découvre une perle : Garo écrit par Yasuko Kobayashi (L’Attaque des Titans) qui a le droit au double honneur d’être adapte en anime et en série live. Autant dire qu’on l’attend au tournant.
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Pas de temps pour une pause (se nourrir c’est pour les faibles) je me dirige chez Pierrot Co.,Ltd. Dans les dernières sorties on trouve Akatsuki no Yona qui est diffuse depuis le début du mois au Japon, l’histoire d’une princesse sur-protégée dans un univers héroic fantasy qui se voit obligé de fuir après l’assassinat de son père par des rebelles. Destine à un public jeune on y retrouve tous les éléments qui font la saveur de ce genre d’histoire. Plus original : Sabagebu! (Survival Game Club!) ou une jeune fille rejoint contre son gré le club d’air-soft de son lycée et se découvre un gout presque malsain pour la guérilla urbaine. Alors que, souvent, le mélange adolescente et flingue dans l’animation rime avec dépression cet anime est une bouffée d’air frais.
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Qui nous revient du fond des temps ? Qui a fait un petit lifting HD pour se mettre au niveau de ses adaptations plus récentes ? Ce héros du future qui nous fait vivre de vrai aventures, toujours la quand il faut c’est Atom Boy chez Tezuka prod. Cette nouvelle version arrivera-t-elle dans le créneau nostalgie du PAF ou fera-t-elle au moins l’objet d’un coffret collector digne de ce nom ? Le temps nous le dira.
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Atom n’est pas le seul a faire son come-back. On vous en a déjà rabattu les oreilles mais pour les 3 du fond qui ne suivaient pas : Sailor Moon Crystal en est à la deuxième saison. Toei confirme une story-line le plus proche possible de celle du manga et un vrai respect du ton original. Du coup on savait déjà que c’était beau et là je me dis qu’il y a une chance que ce soit bon aussi.
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Par contre, pêché impardonnable du cote de la très controversée série Saint Seiya Omega : ils ont ressortis les Steel Saint ! Et ça, c’est maaaal.
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Pardonnons a Toei ses erreurs passées et tournons-nous vers l’avenir : Word Trigger. Anime d’action au scenario prétexte qui se résume à : de “vilains êtres-transdimentionnel débarquent pour faire un barbecue au Japon ; de gentils adolescents avec des armes de malades leurs bottent gentiment les fesses.” Enfin si on jugeait ce type d’anime la dessus ça se saurait.
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Beaucoup plus intrigant c’est la sortie du film d’animation Rakuen Tsuiho. La collaboration du directeur de FullMetal Alchemist et l’auteur de Puella Magica Madoka, les chara-design sont très beau, le scenario semble bien trouvé (pas de spoil) bref : ça donne envie.
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Il est temps de faire une pause et d’avaler vite fait une salade à composer soit même (Cannes, le festival, toute cette pression) et c’est repartis direction Toho. Et là, un visuel familier attire mon œil expert… ne serait-ce pas une adaptation live de Parasite ? Mais oui, c’est bien ça ! Enfin ! Parasite est donc adapté en film avec un casting très convaincant et des effets aussi crédible que l’on pourrait l’espérer compte tenu du matériel de départ. Je vous rappelle qu’on parle d’une main droite parasite par un Alien qui a des yeux, une bouche et un sens de l’humour des plus discutables.
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On enchaîne avec TV Tokyo qui annonce les anime suivants : on continue LBX (Little Battler Experience) grâce aux résultats actuel de la série juge plus que satisfaisant – ce n’était pourtant pas gagné en allant taper directement dans le terrain de Pokémon. Ace of diamond continue lui aussi son petit bonhomme de chemin avec plus de 50 épisodes, mais toujours pas d’adaptation française en vue. Et enfin Yokai Watch qui lui devrait débarquer bientôt dans l’hexagone.
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Cote drama, les zombies sont à l’honneur avec pas moins de 3 séries : Tamagawa Ward Office of the Dead (horreur/ comédie) Sailor Zombie et Hao ! Hao ! Jiang Shi Girl (Super Héroïne vs zombies chinois), rien que ça. Le catalogue reste quand même relativement diversifié. Ma sélection : Aoihonoo (une sorte de Bakuman en drama), Robosan (CG Alien vs CG Robot Geant), Brave “YOSHIHIKO” (une adaptation du jeu vidéo du même nom).
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Pour finir une autre bonne nouvelle : Lupin the 3rd reprend ! Avec un lancement en… Italie. Et oui en l’honneur de la fanbase locale les nouvelles aventures du gentleman cambrioleur se dérouleront dans la péninsule. L’Italie aura donc la primeur de la diffusion avant le Japon. Et la France ? Eh bien, c’est un peu tôt encore.
C’est fini pour aujourd’hui mais demain, si vous êtes sages je vous parlerais des dramas Coréen.
Aller, ne boudez pas…
Bon, parce que c’est vous, une petite exclu croustillante, à prendre néanmoins au conditionnel : Tsuburaya réfléchit très sérieusement à ce qu’Ultraman s’invite à Japan Expo pour un show live. Une première étape pour se faire connaitre du public français. Ah, là je rends l’antenne, on me signale que les fans de Toku sont en train de faire un anévrisme…
Pierre-André Grasseler
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