On connait Egawa en France pour ses Golden Boy et Talulu. Les deux n’ont pas grand chose de commun à par cette même critique de la une société corrompue et ses hommes qui ne le sont pas moins. Chez Talulu c’est moindre vu que l’oeuvre s’adresse aux enfants, ici on a plutôt affaire à un guide la morale ( en plus rigolo tavu ), mais c’est bien présent. Golden Boy est beaucouuuuup plus acide et direct, bien plus trash aussi. La plupart des gens qui lisent ce manga n’en retiennent d’ailleurs que les diverses scènes de sexe et passent au dessus d’un truc bien plus mordant.
Golden Boy étant le plus connu, quand on pense à Egawa on pense à des trucs de fesses. Puis éventuellement aux messages que le monsieur fais passer. Mais on ne pense pas aux histoires elles mêmes ou à la mise en scène.
Et puis, il y a ce Deadman fraîchement lu qui m’a tout simplement fais halluciner. Il était une fois à la rentrée des classes au Japon, un mystérieux nouvel élève venu de l’étranger qui fascine tout son entourage… Et puis à partir de là, des scènes glauquissimes, une tension épaisse, du sayxe, du souffle littéralement coupé, Egawa qui vous retourne comme une crêpe. En un seul Tome.
C’est pas une critique ou une analyse de quoi que ce soit, juste une invitation à vous interresser à un manga dont le seul premier tome m’a époustouflé.
Donc, lisez Deadman. C’est bieng. Ce serait encore plus bieng que des éditeurs se décident à publier du Egawa, parceque je crois qu’on passe à coté d’un grand auteur.
Edité par world21 le 25-12-2005 à 23:28