Il existe également des affiches ‘achement jolies (et super chères! T__T) reprenant certaines illustrations de ce manga trop peu connu. Au passage, je profite de ce post pour rebondir (schbouing!) sur un sujet que je n’hésiterai pas à qualifier, avec toute l’audace que ma verve me permet , de COUP DE GUEULE SIDERAL!!! Pendant des années, Casterman a eu la bonne idée de nous proposer des manga de qualité: L’habitant…of course, mais aussi Gon, Spirit of Wonder, Le journal de mon père, L’homme qui marche…etc. La mauvaise idée, par contre, c’était de les traduire/adapter/lettrer avec les pieds et les yeux bandés! Si pour Gon tout se passe bien (Oh! Sois-je bête, c’est normal, il n’y a pas de dialogues…), L’habitant de l’infini condense toutes les erreurs qu’un futur traducteur/adaptateur doit éviter. D’abord, le sens de lecture est français. Bon, en soit, c’est pas dramatique, ce qui l’est plus, c’est que les planches ne sont pas inversées! “Mais c’est absurde, comment faire pour suivre l’histoire?”, me direz vous. C’est simple, les ptits gars de chez l’ami Caster découpent chaque planche et refont la mise en page à l’identique, mais à l’envers. Outre les problèmes que cela peut poser à la compréhension (le philactère d’un perso A possède la réplique du perso B; ou encore, en raison du sens de lecture, la réponse à une question sera lue avant la question elle même, on croit rêver!), cela dénote un mépris total du travail de l’auteur qui se fait purement et simplement charcuter. Je passerai sur les traductions approximatives, le vocabulaire anachronique des persos (tiens donc, Lin n’est pas “sexy”?), et sur le fait que depuis peu, Casterman nous régale avec la collection Sakkai, dans laquelle L’habitant n’a aucune chance d’entrer. Casterman, ou l’édition à 2 vitesse…
Kly, qui va vraiment se décider à leur écrire tout en sachant que ça ne servira à rien sauf si on est beaucoup à s’y mettre, vous me suivez?