#TBT : L’odyssée de Kino

Lancée en 2000, la série de light novels Kino no Tabi fait l’actualité en se retrouvant adaptée pour la première fois en manga. L’occasion rêvée de ressortir des cartons sa trop méconnue version animée de 2003.

Sur sa moto parlante Hermès, Kino explore le vaste monde qui l’entoure. Séjourner trois jours et deux nuits dans chaque ville, tel est son mot d’ordre : c’est la durée idéale pour exploiter le maximum du potentiel du lieu, sans craindre de vouloir y jeter ses amarres à jamais. Chacune de ses excursions plongera Kino (et le spectateur) face à des questionnements intimes qui remettront sa personnalité en question.

Fan absolu des romans de Keiichi Sigsawa, le regretté réalisateur Ryutaro Nakamura en adapte les voyages métaphoriques dans une série de treize épisodes en 2003, prolongée de deux films (2005 et 2007). Retrouvant le clair-obscur de l’illustrateur original Kohaku Kuroboshi, le design se fait plus naïf afin de mieux transmettre les interrogations philosophiques de L’Odyssée de Kino. Cette plongée existentielle est soutenue par un rythme hypnotique, à l’image de la précédente série de Nakamura, Serial Experiments Lain.

Annoncée le 17 mars, la version manga d’Iruka Shiomiya aura donc la lourde tâche de retranscrire sur un support différent l’atmosphère unique de L’odyssée de Kino. Une chose est sure : il faudra laisser du temps à la série avant de pouvoir la juger. Au moins trois jours et deux nuits…