La justice a tranché mercredi dernier : Disney n’a pas plagié le héros de bande dessinée Pierrot pour créer son Némo. L’éditeur Flaven Scene reprochait en effet au géant américain de s’être inspiré de son personnage de poisson clown pour donner vie à Némo, le petit poisson au succès international. Débouté par le TGI de Paris, Flaven Scene a été condamnée à verser 30 000 euros de dommages et intérêts à Disney et Pixar (auxquels s’ajoutent 15 000 euros de frais de justice), et 16 000 euros à Hachette. Flaven Scene a en effet été reconnu coupable de “malignité caractéristique de la fraude“, puisqu’à la date de dépôt de son Pierrot (le 18 février 2003), les premières bande-annonces de Némo étaient déjà visibles sur le DVD de Monstres et Cie. L’éditeur aurait donc déposé sa marque dans le seul but d’attaquer Disney et d’empêcher l’exploitation de produits dérivés. Disney, nouvelle poule aux œufs d’or pour créateurs procéduriers en mal d’inspiration ? En attendant, l’avocat de Flaven Scene a déclaré « prendre connaissance du jugement » avant d’ « envisager la procédure adaptée »…
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