Avec son intrigue mettant en scène la célèbre famille des Borgia dans l’Italie de la Renaissance, Cesare est un manga atypique qui a créé la surprise lorsqu’il est sorti en mars dernier chez Ki-oon. Son auteur, la mangaka Fuyumi Sôryô, était invitée au Salon du Livre de Paris, accompagnée de Motoaki Hara, co-scénariste et conseiller historique.
Nous vous proposons un extrait de l’interview qu’ils nous ont accordée, l’intégralité étant visible dans le dernier numéro d’AnimeLand (n°193), actuellement en kiosque.
Comment définiriez-vous votre manga ?
FS : Il existe plusieurs manga relatant des faits historiques, mais ils incorporent souvent un côté fantastique. Sur Cesare, nous voulons un mélange de divertissement et « docu-fiction ». Je m’occupe du « profiling », comme si j’arrivais sur une scène de crime où tout le monde est mort. La seule chose à faire, c’est regarder les différents indices et témoignages et reconstituer les faits. La différence avec les œuvres d’Alexandre DUMAS, c’est que cette série se base sur les faits historiques avec un regard objectif.
Pourquoi raconter la vie de Cesare ?
FS : J’ai été attirée par les opinions contradictoires sur Cesare BORGIA. Il m’a semblé énigmatique.
Lorsque vous avez entendu parler de ce personnage, pour la première fois, c’était du côté positif ou négatif ?
FS : J’en ai entendu parler de manière négative, malheureusement. Je me suis demandé pourquoi il existait tant de récits contant ses génocides, ses relations incestueuses et ses viols. Comment un homme si intelligent pouvait-il commettre ce genre d’actes abominables ? Il devait y avoir une raison ! J’ai donc cherché, mais je n’ai pas trouvé…
Suite de cette interview dans AnimeLand n°193.
Propos recueillis par Carla Cino et Viky.
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