Mariska Girard est une de nos fidèles lectrices. Elle a parcouru les allées de la convention Polymanga qui s’est tenue du 18 au 21 dernier. De retour, Marsika a joué le jeu et nous a concocté un petit texte où elle nous fait connaître ses impressions de fan. Enjoy !
Polymanga 2014
Alors que Polymanga fêtait sa 10e édition en 2014, je parcourais personnellement ses allées pour la huitième fois consécutive. Durant toutes ces années, la convention a eu le temps de se transformer largement : changements de lieux, de dates, de durée mais aussi de programmation et de public.
De la culture japonaise à la culture populaire
Alors que, il y a encore quelques années, le festival se centrait principalement autour de la culture japonaise, la présence plus marquée d’invités, d’animations, de projections, de conférences, de stands ou même de concerts liés à une culture plus populaire – principalement la culture geek – depuis quelques éditions a largement transformé le visage de Polymanga. Un nouvel équilibre entre ces deux univers, qu’apprécient de nombreux visiteurs, s’est donc instauré et, durant une même journée, il est plus qu’aisé de passer de l’un à l’autre.
Quid de Polymanga 2014 ?
Que dire de cette 10e édition en particulier ? Chaque journée proposait une programmation riche, alternant événements qui sont pour moi incontournables, tels les concours de cosplay, et ce que je considère plus comme des événements “de niche”, telles les conférences de certains youtubeurs spécialisés, qui permettaient de se reposer, de déambuler tranquillement dans les allées, de partir à la chasse aux autographes ou simplement d’aller profiter de la vue sur le lac.
Polymanga, son programme et ses invités…
Plutôt variées, les activités et conférences proposées permettaient à chacun de trouver son bonheur.
Pour moi, si je me réjouis chaque année d’aller applaudir les cosplayeuses et cosplayeurs sur scène, d’autres événements comme les conférences des invités japonais, aux parcours toujours impressionnants et intéressants, le Karaoké géant ou les Videogames Awards font maintenant également partie de ceux que je ne rate plus. Cette année, j’ai également particulièrement vibré au rythme des conférences des web-séries Noob et Visiteur du Futur (avec une projection de l’épisode 8 de la saison 4 en avant-première !) ou des youtubeurs Mathieu Sommet (Salut les Geeks), Antoine Daniel (What the Cut), Kriss (Minute Papillon), le Joueur du Grenier ou encore Bob Lennon. Sans oublier les concerts inoubliables du Neko Light Orchestra spécial studio Ghibli et du Naheulband.
Entre ces moments forts, les stands spécialisés, les zones jeux vidéo (avec une présence marquée de Nintendo et Sony cette année), les animations ou le Village des Artistes m’offrent une cadence différente ; j’en profite aussi volontiers pour partir à la rencontre des divers invités, pour échanger quelques mots et obtenir quelques bons souvenirs : si l’organisation à ce niveau n’est pas encore optimale, la bonne ambiance instaurée par ces mêmes invités ainsi que leur disponibilité pour leur public compensent, pour moi, largement les défauts encore existants.
… mais aussi son public !
S’il y a bien une chose que j’ai largement pu observer au fil des éditions, c’est bien la progression de la fréquentation. De par l’évolution de sa programmation, Polymanga touche également un public plus large qu’il ne le faisait au tout début (et peut-être un public plus jeune également). D’ailleurs, chaque journée possède son public : si le vendredi et le samedi rassemblent une majorité d’adeptes purs et durs, de nombreuses familles évoluent le dimanche et le lundi dans la convention. Cependant, malgré cette évolution importante, on peut également croiser les mêmes personnes, année après année, les gens avec lesquels on a fini par nouer une véritable amitié. Pour moi, Polymanga, c’est aussi ça : l’occasion de retrouver des amis.
De plus, lors des événements, le public est volontiers participatif, enthousiaste, motivé et respectueux ; tout du moins, ça avait été le cas jusqu’à cette année, qui a malheureusement connu quelques couacs de ce côté-là. De même, cette année, quelques free huggers un peu trop agressifs ont rendu la progression dans les couloirs parfois désagréable. Dommage pour une convention dont l’un des principaux atouts est la convivialité !
Malgré tout, l’ambiance générale était sympathique, comme toujours, et je ne peux que me réjouir de ces futurs quatre jours de folie que sera Polymanga 2015, qui fêtera ses 11 ans d’existence.
Mariska Girard, le 24.04.2014
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