Oubliez l’horripilante ritournelle de l’atroce générique français destiné à vendre une poupée : pour les 30 ans de la série, replongez dans le charme des Petits Malins, qui aurait dû être la seule chose à rester en mémoire.
Fraîchement débarquée à Malinville, la petite lapine Patty se lie d’amitié avec l’ourson Bobby, adepte de l’école buissonnière. Ensemble, ils contrecarrent les plans foireux mijotés dans la forêt par le loup Gréguère. Assistant réalisateur sur Vas-y Julie ! l’année précédente, Junichi Sato prend pour la première fois les commandes en 1986 sur Maple Town Monogatari, qui prolonge la liste des dessins animés pour très jeune public de Tôei. A l’origine du projet, un certain Kuniko Ikuhara…
La première saison s’inspirant parfois trop de Tom Sawyer, le duo change de cap pour Palm Town Chapter : direction Malinplage et une nouvelle amie pour Patty, la chienne Lorry ! Cette saison balnéaire transpire du talent du futur réalisateur de Sailor Moon, DoReMi, Princesse Tutu et Keroro, aujourd’hui en charge d’Amanchu !. Ikuhara, de son côté, partagera l’aventure Sailor Moon avant de concevoir Utena, Mawaru Penguindrum et Yurikuma Arashi.
Deux raisons supplémentaires, donc, de redécouvrir la merveille d’animation qu’était Les Petits Malins, à commencer par les génériques dont nous étions privés pour raisons bassement commerciales.
2 commentaires
Moi aussi je ne le trouve pas atroce sur le plan sonore, il y a eu largement pire ! Par contre le côté placement de produit est évident, et je pense que Mathieu Pinon parle du générique entièrement français avec des personnages redessinés ? Le fameux générique évoqué ici : http://www.twivi.com/blog/2008/03/22/de-belles-arnaques-marketing-les-petits-malins/
Je ne trouve absolument pas que le générique français soit atroce, chacun ses goûts!
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