Après un premier volume qui couvre la période 1963-1979 et un deuxième qui couvre celle de 1980-1988, notre troisième tome de la collection en 10 volumes L’Encyclopédie des animés est maintenant disponible ! Ce volume couvre la période 1989-1993 et est bien disponible en deux versions : souple à 14.95 euros et hard cover à 19.95 euros. L’artiste Marco Albiero signe une nouvelle fois la couverture.
Le contenu des deux objets reste identique, le format est de 19,2 x 27 cm. Ce volume aura, comme le tome 2, 144 pages. L’offre abonnement n’est pas encore prête, veuillez nous excuser.
Ce 3ème volume compte plus de 770 productions (soit 50 de plus que la précédente environ) et marque un tournant dans l’animation japonaise. On atteint un boom de productions, à leur pic de maturité : ces dernières ont le droit à une diffusion mondiale, avec des États-Unis et une Europe conquises, mais aussi à un choix de sujets plus adultes et plus sombres par l’intermédiaire de OVA notamment. En 1989, le Japon assiste à la consécration de Hayao Miyazaki et dans un même temps à la pérennisation du Studio Ghibli après le grand succès de Kiki, la petite sorcière. Osamu Tezuka, papa d’Astro, le petit robot, fondateur du studio Mushi Production et avant-gardiste de l’animation, s’éteint avant de pouvoir finir son film. Comme vous pouvez le constater, ces 5 années marquent une époque importante pour l’animation que l’on connaît aujourd’hui (en plus, AnimeLand naît à ce moment là !). À travers notre encyclopédie richement illustrée, nous gardons le cap avec un texte sur TOUTES les productions de cette période.
Les absents de l’Encyclopédie :
Cette collection ne contiendra pas les œuvres purement hentai qui demandent un traitement spécifique et une expertise idoine. On retrouvera quelques œuvres incontournables aux genres mixtes comme Chôjin Densetsu Urotsukidôji ou Violence Jack: Jigoku Gai (1988) car elles n’ont pas qu’un simple caractère pornographique. Notons que les œuvres à caractères érotiques ou contenant du sexe sont bien présentes (la trilogie Animerama, ou encore Mezzo Forte par exemple). Les autres productions absentes sont les publicités ou les introductions de jeux vidéo (oui c’est dommage, car certaines sont superbes mais on garde cette idée dans un coin de la tête). Et enfin, certaines productions indépendantes ne sont pas dans la collection. Vous retrouverez bien des œuvres comme les fameux Daicon par exemple ou les travaux de Kôji Yamamura, mais il est difficile d’avoir accès à un listing fiable dans ce champ de recherche.
Enfin, un mot sur les mains derrière cette collection. Cette 3ème encyclopédie est pilotée par Sébastien Célimon (rédacteur en chef), et rédigée par Joséphine Lemercier, Agnès André, Mattéo Watzky, Joan Lainé, Bounthavy Suvilay et Bruno de la Cruz, avec une maquette de Wilfrid Desachy, une iconographie assurée par Alexandre Suaudeau et des corrections réalisées par Sonia Jensen et Mélissa Veludo.
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