Alabaster

James Block est un grand athlète couronné aux Jeux Olympiques de Munich en 1972. Il connait la popularité un peu partout dans le monde et séduit Susan, une star de la télé. Mais alors qu’il souhaite se marier, il découvre que Susan n’a que faire de lui car il est noir. Dans sa colère, James commet un accident. Sans procès équitable, il se retrouve en prison où il fait la connaissance d’un savant fou. Ce dernier a inventé une machine à rendre invisible. Mais elle n’est pas au point et efface l’existence tout entière. James passe sous ces rayons meurtriers et sa peau disparait. Il devient Alabaster et rumine sa vengeance. Pour cela, il recueille la fille du savant devenue invisible.

Mais où Tezuka va-t-il chercher ses thrillers si intelligents et humanistes ? Rappelant un peu Fantomas, Alabaster est plus effrayant et dangereux, ce qui donne aux 500 pages un frisson plutôt impressionnant. L’histoire prend une tournure loin d’être classique et bien sûr, la qualité de narration et de construction de planche est supérieure à la majorité de ce qui sort aujourd’hui. Le aître n’en finit pas de nous offrir des petits bijoux.

8.33