Il faut se méfier des séries trop vite auto-proclamées "nouvelles références de la SF japonaise", "successeur d'Evangelion", etc. Malgré un casting de rêve à la réalisation et un design de toute beauté, (peut-être même un peu trop travaillé, donc maniéré et donc agaçant) la série navigue entre diverses influences, diverses intrigues, sans jamais réussir à trouver sa place et son identité. Jouant de tous les poncifs et surfant sur tous les genres pour ratisser le public le plus large, la série abuse en particulier d'un érotisme omniprésent qui transpire des personnages jusque dans leurs moindres mouvements et qui ne colle pas à la noirceur de l'intrigue. Du fan service en veux-tu en voilà dans les scènes ou dans un contexte qui se veulent des plus dramatiques, décrédibilise toute l'action et les psychologies des personnages. Et que dire des fines allusions en rapport au pouvoir du roi, qui ajoutent cette couche de vulgarité à la mise en scène, où Shû "pénètre" symboliquement, on avait déjà compris, ses amies pour extraire leur void et où l'expression des visages déjà sans ambiguïté, est soulignée par des dialogues du genre : "ça ne fait mal que la première fois" ! Voici un petit exemple qui témoigne des écueils où cette série, en plus d'être incompréhensible, a fini par s'échouer, faute de cohérence, avec, en point d'orgue, un final aussi apocalyptique qu'ennuyeux, arrosé d'une bonne dose de mièvrerie pour couronner le tout. La série est sauvée toutefois, après un mauvais coffret 1, par la première moiié de cette seconde partie, qui vaut le détour. Dans cette énième direction que prend le scénario, on assiste cette fois, à un huis clos où les élèves que sont nos héros, sont prisonniers de leur lycée et confient leur destinée au protagoniste, confronté aux tragiques responsabilités que confère le pouvoir. Ici l'intrigue prend tout son sens et de l'épaisseur, une vraie originalité. Dommage que la série n'en reste pas là et s'égare bien vite dans un autre registre où elle n'est pas à la hauteur. Je pense qu'on l'oubliera bien vite. Comme quoi être formellement trop bien fait n'est pas un gage de qualité pour un dessin animé.
Pas de commentaire
Par ailleurs je n'ai pas mis cette note-là. Je ne comprends décidément pas comment ça marche et je crois avoir lu que je ne suis pas le seul…
Il faut se méfier des séries trop vite auto-proclamées "nouvelles références de la SF japonaise", "successeur d'Evangelion", etc.
Malgré un casting de rêve à la réalisation et un design de toute beauté, (peut-être même un peu trop travaillé, donc maniéré et donc agaçant) la série navigue entre diverses influences, diverses intrigues, sans jamais réussir à trouver sa place et son identité. Jouant de tous les poncifs et surfant sur tous les genres pour ratisser le public le plus large, la série abuse en particulier d'un érotisme omniprésent qui transpire des personnages jusque dans leurs moindres mouvements et qui ne colle pas à la noirceur de l'intrigue. Du fan service en veux-tu en voilà dans les scènes ou dans un contexte qui se veulent des plus dramatiques, décrédibilise toute l'action et les psychologies des personnages. Et que dire des fines allusions en rapport au pouvoir du roi, qui ajoutent cette couche de vulgarité à la mise en scène, où Shû "pénètre" symboliquement, on avait déjà compris, ses amies pour extraire leur void et où l'expression des visages déjà sans ambiguïté, est soulignée par des dialogues du genre : "ça ne fait mal que la première fois" ! Voici un petit exemple qui témoigne des écueils où cette série, en plus d'être incompréhensible, a fini par s'échouer, faute de cohérence, avec, en point d'orgue, un final aussi apocalyptique qu'ennuyeux, arrosé d'une bonne dose de mièvrerie pour couronner le tout.
La série est sauvée toutefois, après un mauvais coffret 1, par la première moiié de cette seconde partie, qui vaut le détour. Dans cette énième direction que prend le scénario, on assiste cette fois, à un huis clos où les élèves que sont nos héros, sont prisonniers de leur lycée et confient leur destinée au protagoniste, confronté aux tragiques responsabilités que confère le pouvoir. Ici l'intrigue prend tout son sens et de l'épaisseur, une vraie originalité. Dommage que la série n'en reste pas là et s'égare bien vite dans un autre registre où elle n'est pas à la hauteur.
Je pense qu'on l'oubliera bien vite. Comme quoi être formellement trop bien fait n'est pas un gage de qualité pour un dessin animé.
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.