La femme limace

Ce nouveau recueil propose sept nouvelles tournant autour des choses liquides, sales, visqueuses, sous-marines et animales. On y découvre pourquoi un énorme poisson échoué sur la plage dégage une odeur ignoble, ce qu’il en coûte de se moquer d’un lycéen à l’hygiène douteuse ou encore ce qui se passe lorsqu’on creuse trop profondément dans le sol.

Avec La femme limace, Junji Itô propose un recueil particulièrement glauque, sans doute un des plus éprouvants de sa collection. Le lecteur y trouvera des thématiques inspirées du romancier américain H. P. Lovecraft (le danger vient des profondeurs, les choses de la mer sont ignobles, des cultes orgiaques sont rendus à des divinités quelconques) inédites chez lui et une référence très explicite à la pièce McBeth de William Shakespeare avec la tache de sang qui ne s’efface pas dans La tuyauterie gémissante. Un conseil : mieux vaut lire ce recueil à jeun !

6.67