Ichirô Monzen, un producteur sans scrupule, repère une jeune femme peu ordinaire, Nagisa Harumi. Un véritable ventre à pate particulièrement laide, mais qui devient magnifique lorsqu’elle s’arrête de manger ! Fasciné par sa seconde apparence, il décide d’en faire une star de la chanson. Un grain de sable va toutefois bloquer la machine commerciale qu’il met en place pour la lancer : le mangaka Otohiko Yamabe, petit copain de Nagisa, connaît le secret de son amie et l’idée qu’il puisse le révéler à un journaliste insistant taraude Ichirô.
Osamu Tezuka est un génie de la bande dessinée, c’est une affaire entendue. Nous avons toujours défendu et soutenu ses créations. Mais mêmes les plus grandes plumes ont parfois leurs œuvres faibles et La Grande pagaille du Diletta en fait partie. Le récit se découpe en deux parties. La première, centrée autour de Nagisa, se révèle vraiment amusante et décalée. Bien sûr, le récit est invraisemblable au possible, mais qu’importe. Par contre, la seconde partie, qui tourne autour de Otohiko gâche tout. On regrette tout d’abord que l’adorable et si drôle Nagisa passe au second plan. De plus, l’idée du Diletta, cet étrange pouvoir que possède le mangaka et qui lui permet de faire vivre à chacun ses fantasmes, est trop peu crédible pour un récit d’anticipation qui oscille entre l’aspect critique sociale et la comédie sans jamais trouver son angle. Au final, on a l’impression que le récit a échappé à son mangaka : il suffit de voir la conclusion donnée par l’auteur à son récit.
- Editeur VFÉditions FLBLB
- Date de sortie2013-09-09 00:00:00
- Prix20 €
- Nombre de pages400
- ImpressionNoir et blanc
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