Au XVIe siècle, Esteban, un adolescent espagnol, embarque sur un navire en partance pour les Amériques. A bord, il fait la connaissance de Zia, une jeune fille inca. Tous deux possèdent un médaillon, clé permettant de découvrir les cités d’or. C’est du moins ce que pense Mendoza, qui les a embarqué dans cette aventure…
L’histoire de ce premier tome correspond aux 7 premiers épisodes de la célèbre série culte. Bien que la narration et la pagination reprennent les codes du manga, on est bel et bien en présence d’une bande dessinée française. Signée Thomas Bouveret (Element R) et supervisée par Bernard Deyriès (réalisateur de la série), le résultat s’avère agréable à lire et fidèle au scénario original, bien qu’accéléré. Le graphisme fait même plus japonais que la série en elle-même (pourtant produite au Japon) ! Enfin, les dernières pages reprennent le principe du documentaire de fin d’épisode avec des explications didactiques.
Au final, le fan de la première heure n’apprendra rien qu’ils ne connaisse déjà et trouvera peu d’intérêt à cette BD. Elle semble plutôt s’adresser au jeune public, amateur de manga, et découvrant la nouvelle série sur TF1.
- Editeur VFKazé Manga
- Date de sortie2013-03-27 00:00:00
- Prix8.99 €
- Nombre de pages176
- ImpressionCouleur / Noir et blanc
Pas de commentaire
1532. Depuis la découverte d’un nouveau monde plein de richesses, les expéditions se multiplient dans le but de ramener ces trésors en Europe. Un mythe notamment attire la convoitise des explorateurs : les Cités d’or. Parmi eux, un certain Mendoza accompagne les hommes du seigneur Pizarro pour leur faire bénéficier de ses connaissances maritimes. Avec lui, il a entrainé un jeune garçon, Esteban, considéré par les Espagnols comme étant le « Fils du Soleil ». A fond de cale, il fait la rencontre de Zia, une descendante des peuples habitant le nouveau monde. Après une traversée mouvementée, le destin les attend…
Près de 30 ans après la première diffusion du dessin animé sur les écrans français et japonais, les aventures d’Esteban, Zia et Tao se poursuivent en manga, sous la supervision bienveillante de Bernard Deyriès, co-scénariste original (avec Jean Chalopin). Un choix de support tout naturel tant le succès initial a été le résultat du partage de compétences entre des auteurs français et des techniciens nippons, bien qu’il s’agisse là d’un manga 100% français. Première création du genre pour l’éditeur Kazé, qui proposera prochainement un très attendu coffret Blu-Ray collector de la série, sa réalisation a été confiée au dessinateur Thomas Bouveret (Element’R). Parfaitement dans l’esprit de l’œuvre, il réussit à retranscrire le souffle de l’aventure constamment présent comme les moments les plus comiques (qui a oublié les inénarrables Sancho et Pedro ?). Très proche du dessin original, on ressent un lourd travail graphique, facilité par la constitution d’un studio comme pour les mangakas japonais, puisque l’auteur est aidé de deux assistants, Yann Delahaie et Maxime Jager. Un mode de fonctionnement « pro » qui donne à ce manga des atouts uniques, les habituelles productions hexagonales n’atteignant pas cette qualité. En fin d’album, 14 pages bonus reviennent sur l’époque et les lieux de l’action, à la manière du fameux épilogue du dessin animé. N’y manque que la voix inimitable du regretté Jean Topart, disparu en décembre dernier.
Un manga à la française qui n’a pas à rougir de la comparaison avec ses modèles asiatiques, on n’en attendait pas moins pour rendre honneur à une œuvre culte qu’on prend plaisir à voir renaître sous nos yeux.
Trente ans après la création de la série animéeLes Mystérieuses Cités d’or, Kaze Manga fait renaître la légende et offre au public un « manga français à la japonaise« . De quoi ravir petits et grands !
Série mythique des années 80, Les Mystérieuses Cités d’or conte les fabuleuses aventures de trois jeunes enfants : Esteban, Tao et Zia à la recherche des derniers vestiges du peuple inca. Au cours de cet extraordinaire périple, semé d’embûches, ils seront constamment pourchassés par les conquistadors et l’armée espagnole mais finiront par atteindre leur but.
Le manga est une adaptation fidèle de la série, le mangaka Thomas Bouveret s’est approprié les personnages en y apportant un brin de fraîcheur et de modernité ainsi Esteban, Tao et Zia n’ont rien perdu de leur charme. Le graphisme du manga, véritable travail d’orfèvre, restitue parfaitement l’âme de la série. C’est avec des traits fins et assurés que les protagonistes ont repris forme sous la plume de Bouveret et de ses assistants.
La trame narrative s’inspire directement du scénario original tout en respectant les codes du manga, son caractère plus épuré. Dans le premier tome, le lecteur fait connaissance avec les personnages. Esteban, fils du soleil, est embarqué de force sur un bateau en partance pour le nouveau monde, il est à la recherche de son père, disparu en mer. C’est là qu’il rencontre Zia, une jeune Inca, enlevée par le commandant Perez et ses hommes. Grâce à Tao, dernier héritier du peuple de Mu, ils parviennent à distancer leurs ennemis et arrivent en vue du nouveau continent.
Comme dans la série de Jean Chalopin et Bernard Deyriès, la postface du manga est consacrée à un petit dossier pédagogique qui apporte, de façon ludique, un éclairage sur l’Histoire. Alimenté par des images, cartes et croquis, le lecteur découvre les grands navigateurs du XVIe siècle, les lieux et les civilisations qu’ils ont découverts.
Ce manga s’adresse à un public varié : la nouvelle génération (actuellement, la suite de la série animée est diffusée sur TF1) et les anciens, enfants dans les années 80, qui ont été bercés par la série. Pour les nostalgiques, il est plaisant de lire les aventures des trois héros, de retrouver les visages familiers de ces personnages attachants et parfois comiques comme Pedro et Sancho qui accompagnent Mendoza le protecteur des enfants.
Vous l’aurez compris ce manga respecte à la lettre l’esprit de l’œuvre originale, plus qu’une adaptation il s’agit d’un véritable hommage. Les Mystérieuses Cités d’or deviendront à coup sûr un manga incontournable. On lui souhaite tout le succès qu’il mérite.
j’ai reçu ce matin le manga des MCO. Oui je sais, ce n’est pas un japonais qui l’a dessiné mais THOMAS ROUVERET. C’est donc soit une BD style manga, soit un manga ^^
Tout d’abord je dois dire que la couverture est magnifique. Le titre est écrit en surimpression “OR” tout comme le logo de l’éditeur sur la 1ère de couverture comme la tranche.
Celà donne un réel impact.
Le dessin est volontairement transformé en des traits de visages plus angulaire donc moins rond et donne un aspect plus japonais que ne le donnait l’animé.
Les 7 premières pages sont tout en couleurs mais en réalité ce sont les pages noir et blanc qui ont étés retravaillés. il ne s’agit pas d’un dessin fait par ordinateur. On pourra d’ailleurs remarqué que le plongeon de Mendoza est vraiment raté, on dirait une planche à pain ou gégé de Splash (ok je rigole ^^).
Sinon j’ai trouvé la lecture facile, et un dessin tout de même en demi-teinte. on sent la passion de l’auteur pour le sujet, mais aussi sa patte ce qui donne plus SA vision de l’oeuvre plutôt qu’une simple adaptation que ce soit graphique que dans la mise en scène.
Par contre, on a un soucis dans le découpage des scènes, il y a un réel manque de rythme entre les chapitres voir certaines scènes, ça va trop vite la plupart du temps et certaines scènes font téléphoné comme celle des papillons d'or. De plus on a du mal car certaines scènes importantes ont étés zappé, voir changé, comme l’émouvante scène de la mort du père Rodriguez. En fait j'ai l'impression de voir un rapide résumé de la série… Je sais qu'ils veulent faire 5 volumes mais à trop écourter ils vont perdre une partie du public nostalgique qui ont bien en tête l'histoire, mais aussi celà peut-être gênant aussi pour le simple lecteur lambda qui sera à même de sentir un problème dans la continuité de la narration.
C'est dommage sur ce point.
Et vraiment on peut voir même sans être foldingue de la série que ce manga manque d'impact.
A remarquer aussi que l’auteur a dans la présentation de la scène du naufrage du père d’Esteban accentué son origine japonaise, surtout au niveau du vêtement traditionnel qu’il porte.
Un premier tome à demi réussi donc, avec quelques défauts innérant à un problème de vision du dessin, entre BD et manga, mais aussi l'imperfection de la narration certainement du à la difficulté de faire d'un animé, un manga et non pas dans le sens inverse ce qui serait plus logique et qui bloque la créativité.
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