Lives • Vol. 1

Après une pluie de météorites sur Tôkyô, ceux qui croyaient être morts se retrouvent en pleine jungle. Ils se métamorphosent en animaux monstrueux contre leur gré. Certains arrivent à dominer la bête qui est en eux, mais d’autre mangent leurs semblables. Dans un récit composé de nombreux flashbaks, on suit ainsi Shingo, héritier d’une famille de martialistes, accompagné de Mâ et Kyôka.

Pépées plantureuses dans des tenues improbables et corps déchiquetés, tout ça avec un style graphique ultra soigné et un trait rond et viril : pas de doute, c’est bien du Masayuki Taguchi. Le dessinateur de Battle Royale et de Blackjack Neo met à nouveau en exergue la bestialité de l’homme poussée à son paroxysme. Mais là, la sauce ne prend pas, la psychologie de beaucoup des personnages étant traitée trop superficiellement. S’ajoute en plus une traduction dans un français correct mais pas très coulant. Du coup, beaucoup de répliques tombent à plat. Dommage, c’est très beau.