Prince Eleven • Vol.1

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Midori est une jeune îlienne de quinze ans encore bercée d’illusion… Après une sympathique rencontre d’été durant son enfance, elle est devenue passionnée de football. Bien plus forte que ses camarades, elle reste néanmoins une amie au cœur d’or. Que rêver de plus, le jour où son cher Tsukasa revient sur son île pour un entraînement ? Malheureusement, tout cela va vite tourner au cauchemar… Mais, il en faut bien davantage pour démoraliser notre héroïne qui ne doute absolument de rien ! La voilà partie pour Tokyo, où elle intègre un lycée de garçons, dans le but d’entrer dans l’équipe de foot… Son grand dessein : faire mordre la poussière sur le terrain à ce bellâtre de Tsukasa !

Avec un graphisme agréable bien qu’enfantin, ce manga de Go Ikeyamada est assez surprenant. Alors que son scénario fleure le Parmi Eux, la mangaka propose une aventure encore plus rocambolesque. Fini les sous-entendus et autres quiproquos produits par le physique de Midori : il ne lui faut pas plus d’une seconde pour dévoiler ses charmes à son nouveau camarade de pension ! Elle passe d’ailleurs le plus clair de son temps dans le plus simple appareil, si bien qu’on peut s’interroger sur la véritable cible du manga. L’amateur de moe peut très vite oublier qu’il tient entre ses mains un shôjô… Pas d’ambiguïté, si tant est sa naïveté maladive qui l’empêche de remarquer qu’elle fait tourner les cœurs autour d’elle et la place dans des situations infernales.
Mignon et amusant, empli de beaux gosses, Prince Eleven se laisse lire même s’il ne s’agit pas de l’œuvre du siècle…

6.67
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  • Editeur VFKurokawa
  • Date de sortie2010-04-08 00:00:00
  • Prix6.5 €
  • Nombre de pages192
  • ImpressionNoir et blanc
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A propos de l'auteur

Pas de commentaire

  1. Caf

    C'est bizarre, j'ai l'impression de ne pas avoir lu le même manga que celui chroniqué ici par "la rédaction".

    Moi j'ai lu un shôjo qui s'appelle Prince Eleven, et qui consacre l'essentiel de ses pages à dénuder une lolita et à lui coller un symbole phallique entre les lèvres, un shôjo aux sous-intrigues débilitantes, prétextes pour embarrasser l'héroïne. Un truc tout sauf "mignon", au contraire limite scabreux.
    Je suis le seul à avoir un problème avec ce genre de mangas ?

    Alors soit on a pas lu le même manga, soit "la rédaction" a des fèces sur les rétines.
    Je suis le seul à avoir un problème avec l'insipidité de ce genre de chronique complètement à côté de la plaque ? Chronique qui évacue dans la bonne humeur tout le potentiel bien louche du manga ?