8 questions à Open Art

Nouvelles Images du Japon, 3e édition

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Comment s’est monté le projet d’ouvrir un portail Internet ?
En 1999, le projet était de diffuser des courts métrages sur le Net ; aujourd’hui, nous avons une base de données de plus de 450 films gratuits. Depuis 1999, nous enregistrons de 400 à 500 000 connexions tous les mois. Nous venons de la publicité et du cinéma ; nous avons donc nous-mêmes un rapport avec l’image.

Comment se situe le portail Open Art par rapport à des grosses structures comme Digital Stadium par exemple ?

Notre plus grande motivation est d’agir sur l’environnement de diffusion pour le modifier. Il est en effet très difficile pour les jeunes réalisateurs japonais de montrer leurs films hors du contexte des festivals, où les spectateurs sont en nombre limité. Aujourd’hui, avec de petites caméras digitales, on peut réaliser des oeuvres avec 2 ou 3 copains, comme cela se fait avec les groupes de musique. Nous souhaitons donc nous adapter à l’évolution de cet environnement, qui devient accessible à tout le monde.

Opérez-vous une sélection sur les films diffusés sur le site de Open Art ?

Non, nous n’avons quasiment aucun critère de diffusion. Notre objectif n’est pas de porter un jugement sur les films, mais de permettre de les faire connaître au maximum de personnes. Dès lors que nous n’avons pas de problèmes de droits d’auteurs, nous présentons le maximum de films en ligne.

Quels sont les objectifs du site à long terme ?

A la différence du cinéma commercial (productions hollywoodiennes, grosses chaînes de télé…), nous tentons de proposer un cinéma personnel, underground. Nous rassemblons ces films pour créer un lien de communication entre les artistes et le public. Le but n’est pas de gagner de l’argent, mais de mettre en relation le spectateur et le réalisateur. Souvent d’ailleurs, nous recevons des mails d’internautes, qui nous disent n’avoir jamais été en contact avec ce genre de cinéma auparavant.

Les films diffusés sont-ils uniquement japonais ?

Non, nous ne nous cantonnons pas du tout aux seules productions japonaises. Sur le site, nous avons d’ores et déjà des oeuvres polonaises, estoniennes… Nous vous enjoignons d’ailleurs tous à nous envoyer vos oeuvres, nous payons même les frais d’envoi ! (rires)

Sous quelle forme faut-il vous adresser les films ?

Vous pouvez nous envoyer les films sous n’importe quel format (bétacam…). Nous

nous chargeons ensuite de les encoder numériquement pour qu’ils soient visibles

sur le Net. Ils sont ensuite disponibles en streaming sur le site (Quicktime,

Widows Mediaplayer, Real Player…).

Y a-t-il des contraintes particulières au niveau des techniques d’animation à utiliser (logiciel Flash par exemple…)?

Non, absolument pas. Sur la sélection que nous avons vue, la plupart des films

ont été réalisés en animation traditionnelle. Seul Treedom a été réalisé

en 3D.

Comment fonctionne le site financièrement ?

Nous n’avons aucun sponsor ni aucune subvention. Nous fonctionnons grâce à notre passion, et surtout avec l’aide du serveur Nifty, le plus grand porteur du Japon.

Le site officiel de Open

Art

Contact : [email=vanilla@gauguins.com” class=”lienvert” target=_blank]vanilla@gauguins.com[/email]

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