ISC à la Villette

La halle fut à ce titre aménagée pour recevoir les dizaines d’exposants, parmi lesquels on pouvait noter la présence d’une maison d’édition traditionnellement tournée vers la franco-belge et ayant la volonté d’éditer du manga, Pointe Noire, en vue de séances de dédicaces assurées par KARA pour son album Gabrielle. Côté animations on se mettait doucement en place en ce premier jour, de nombreux volontaires se présentèrent néanmoins sur le podium du Karaoké pour entonner leurs génériques fétiches toute la journée durant. Côté stand doublage (GotohWan), on se pressait également dans une ambiance bon enfant ce qui n’empêchait pas un grand sérieux dans l’exercice lui-même. Le stand Nekomix ouvrit, de son côté, le concours de dessin très attendu par les créateurs en herbe alors que les concours jeux-vidéo faisaient le plein. Les auteurs se plièrent avec gentillesse aux questions des journalistes comme aux séances de dédicaces. Ueda, le producteur de Serial Experiment Lain, annonça par ailleurs une petite surprise pour la journée de Samedi.

Un premier programme de projections attira comme prévu un grand nombre de personnes. Une surprise attendait les spectateurs, Dynamic Visions ayant proposé une projection avant première du film de Nadesico, très apprécié. Ce vendredi aura également vu une conférence menée par M. NISHIOKA, peu enclin à répondre aux questions parfois maladroites du public. La conférence se conclut par la projection d’un documentaire estampillé Ministère des Affaires Etrangères, vantant les mérites d’un Japon curieusement anachronique… Cette conférence autour du Japon s’inscrivait dans une démarche d’ouverture de la part de l’ISC envers la culture asiatique : amorcées l’an dernier par l’association Jade, les animations se sont, cette année, développées. Ainsi, deux mini stands présentaient le quotidien de la vie japonaise à travers une exposition d’objets traditionnels, tels que service à sake, sacs à main, kimonos, ou encore nécessaires de toilette. Juste à côté, on pouvait trouver un stand origami où les plus habiles s’exerçaient à ces figures de papiers plié. Initialement prévus, des événements tels que cérémonie du thé ou contes japonais n’ont malheureusement pas pu avoir lieu, ces interventions réclamant un cadre plus intimiste… tradition et modernité ne font pas encore totalement bon ménage.