The Big O (de SATO Ikuo, 1999, 2 x 26 mn)
Roger Smith est le meilleur « négociateur » de Paradigm City. Chargé de traiter avec des criminels pour récupérer la fille d’un riche industriel, il s’aperçoit que celle-ci n’est autre qu’un androïde, qui lui demande sa protection. D’autant que sa « grande soeur » est un robot géant dévastateur. Roger fait alors appel à Big O, un autre robot géant, relique du passé, qui dort dans les entrailles inexplorées de la ville…
Quand les japonais se mettent au comics… Paradigm City est une autre Gotham où le beau et ténébreux Roger Smith fait régner l’ordre, au-delà des lois. Le design des personnages s’apparente lui aussi à une série comme Batman. Mais, les créateurs ne sont pas japonais pour rien : des robots géants, dans le style néo-rétro, s’affrontent à qui mieux mieux, en détruisant à chaque fois la moitié de la ville ! Un hybride entre James Bond, Batman et Goldorak plutôt sympathique et impeccablement réalisé, même si ces deux premiers épisodes (sur 13) manquent un peu de rythme, probablement à cause d’une mise en scène assez terne.
The Spirit of Wonder (de ANNO Takashi et NEGISHI Hiroshi, 2001, 2 x 42 mn)
Ces deux nouvelles OAV, tirées du manga de TSURUTA Kenji (publié en France par Casterman) mettent en scène une nouvelle aventure de Miss China, et l’histoire du « club des jeunes scientifiques ». Miss China est une jolie chinoise qui tient un restaurant dans un petit port de l’Angleterre des années 50. Elle héberge l’excentrique Professeur Breckenridge et son assistant Jim, dont elle est amoureuse. Tous deux passent leurs journées dans leur chambre à inventer des machines plus loufoques les unes que les autres et à mener des expériences, dont China fait souvent les frais. C’est encore le cas, lorsque, touchée par le rayon d’une de leurs machines, elle se met à rétrécir… Cette histoire est suivie d’une autre, plus longue, qui met en scène un petit groupe de papys, baptisé depuis leur enfance « Le club des jeunes scientifiques », qui se sont mis en tête d’aller sur Mars grâce au « courant éthéré », théorisé par Wendy, la fille de l’un d’eux.
On retrouve avec grand plaisir l’univers tendre de « science-fiction de grand-papa » propre à Kenji TSURUTA, avec ses machines néo-rétro et ses personnages attachants, comme l’adorable Miss China. L’animation des personnages est très belle, mais on devine un budget limité qui oblige les réalisateurs (notamment dans la deuxième histoire, un peu trop diluée) à répéter certaines séquences ou à « meubler » avec les plans des décors… Malgré ces petits défauts, la vision de Spirit of Wonder est très agréable, en raison notamment de la fidélité au design et au ton des récits de TSURUTA.
©SUNRISE/DYNAMIC VISIONS
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