Bilan jeux vidéo pour le 1er semestre :
J’achète encore trop de jeux par rapport à ceux que je finis. Et pourtant je suis devenu beaucoup plus sélectif…
Hatoful Boyfriend est un visual novel qui ne paie pas de mine et on le fait dans un 1er temps pour le délire de draguer des pigeons. Mais les histoires se révèlent plutôt bien écrites avec des fins allant du très émouvant avec l’ami d’enfance à l’humour noir où on finit la tête coupée préservée dans un bocal. Et puis au bout d’un moment, on débloque Bad Boys Love, le scénario spécial qui explique à la fois tout le contexte du jeu et part dans une histoire sombre, tragique mais aussi captivante.
Dear Esther est un walking simulator où la seule interactivité se limite à marcher tout en admirant les superbes décors et écoutant l’histoire se dérouler en voix off. Au-delà du gameplay très limité qui ne plaira pas à tout le monde, j’ai trouvé l’histoire un peu décousue et au final pas très intéressante. Le jeu est très beau mais ça ne suffit pas à en faire un grand jeu.
Dear Esther by tom le chat[/url], sur Flickr
Dear Esther by tom le chat[/url], sur Flickr
Valkyria Chronicles : c’est toujours aussi bon. Comme jeu de stratégie, ça consiste plus à s’adapter à une situation inconnue ou changeante (pas mal d’événements scriptés surviennent en milieu de bataille) que sur un plan finement préparé à l’avance mais j’aime bien ; le fait de voir l’action du point de vue des soldats (en vue à la 3e personne) renforce grandement le sentiment d’immersion.
L’histoire reste un autre des points forts du titre. Les personnages sont certes des idéalistes qui restent fidèles à leurs principes jusqu’au bout malgré les horreurs qu’ils vont traverser mais il en ressort quand-même plus de maturité que dans biens des anime ou jeux vidéo qui se revendiquent sombres et cyniques ; le fait que les personnages aient une attitude plus naturelle, moins surjouée doit pas mal y contribuer.
Tomb Raider Anniversary : qui est un remake du tout premier Tomb Raider fait parti de ces jeux que j’ai commencé il y a longtemps puis laissé en suspens et finit en me forçant un peu. Comme les autres TR pré-2013, le jeu souffre d’une maniabilité un peu hasardeuse qui nous fait sauter dans le vide alors qu’on voulait sauter dans la direction opposée. C’est souvent frustrant de devoir recommencer un passage parce que le combo maniabilité + caméra qui panique nous a encore fait des tours.
Atelier Escha & Logy : premier Atelier auquel je joue. L’aspect crafting et gestion du temps m’a toujours un peu fait peur sur cette série mais cet épisode est au final une très bonne surprise (au point que j’ai fait un New Game + dans la foulée, chose devenue très rare pour moi). En fin de compte l’aspect planning ne fonctionne fort heureusement pas sur la base d’un temps chronométré mais, comme dans Persona 3/4, on doit simplement déterminer chaque jour ce qu’on va faire. La création d’items est assez complexe à comprendre par contre mais le jeu est bourré d’aides et trouver les divers ingrédients n’est pas trop compliqué (pour les objets nécessaires à la quête principale du moins).
Dans ce jeu, on incarne donc une ou un alchimiste devant réaliser diverses tâches dont créer des objets de toutes sortes sur une période donnée. L’histoire fait très tranche de vie sur la plus grande partie du jeu mais il y a quand-même un fond assez sérieux avec un monde qui semble voué à disparaître inexorablement, dans son genre c’est vraiment agréable à suivre d’autant que les graphismes sont vraiment très beaux.
The Walking Dead saison 1 : ce jeu narratif avait fait pas mal parler de lui à sa sortie en 2012 et on comprend pourquoi. Bien que les premiers épisodes (en particulier le 2) ne soient pas toujours très prenants, l’enchaînement des événements dans la 2nde moitié de l’aventure est beaucoup plus efficace. Un peu comme dans The Last of Us, les scènes les plus marquantes ne sont pas tant les attaques de zombis que les conflits entre les humains survivants. On pourra regretter que nos choix n’aient finalement aucun impact sur la fin du jeu mais ils modifieront quand même un peu notre vécu de l’aventure selon qu’on ait sauvé untel plutôt qu’un autre.
Dragon Age Inquisition : les décors sont très beaux, c’est à peu près tout ce que j’ai de positif à dire sur ce jeu… Pour le reste, les combats ne sont pas mauvais mais pas très intéressants non plus, je n’ai jamais pu me faire complètement à l’absence totale de sorts de soins, le character design est moche tant pour les visages des personnages que le dessin des vêtements et armures. Je n’ai accroché ni à l’histoire, ni aux personnages ; tout cela a l’air aseptisé, j’ai de loin eu beaucoup plus de plaisir à me plonger dans Skyrim malgré son côté plus rustique.
Mirror’s Edge Catalyst est pratiquement le seul gros jeu sorti en 2016 que j’ai lancé (et fini) pour l’instant. Le jeu a eu un accueil très froid par la critique et c’est en partie justifié ; l’histoire est sans grand intérêt, Faith y est beaucoup moins attachante que dans le 1er jeu, la technique du jeu souffre de quelques problèmes dont – sur ma config PC limitée par ses 2Go de VRAM du moins – des textures de près très moches. Et puis il y a beaucoup trop de combats imposés alors qu’il n’y en a vraiment que deux ou tris dans le 1er ME, tous les autres étant évitables par la fuite.
Néanmoins, le plaisir de courir dans la ville en sautant partout et en rebondissant sur les murs est toujours là ; la ville de l’open world manque un peu de personnalité mais les niveaux à parcourir dans les missions principales sont très variés aussi bien dans leur design que dans leur construction.
En ce moment, je suis pas mal sur The Witcher 3, le gros succès de 2015. Objectivement, c’est une très belle réussite technique, esthétique et narrative. Les dialogues sont beaucoup mieux écrits que dans Dragon’s Age Inquisition et le background a l’air au moins aussi bien complexe que dans les Elder Scrolls, Geralt avec soin air impassible et son humour un peu sarcastique me fait pas mal penser à John Marston dans Red Dead Redemption.
Néanmoins, malgré toutes ces qualités et le fait que je peux y passer beaucoup d etemps parfois, j’ai du mal à accrocher vraiment à ce titre. Je pense qu’il y a un peu d’uncanny valley là-dedans, en dehors des personnages importants, tous les PNJ se ressemblent beaucoup trop par exemple.
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