Citation (duke_fleed)
J’aurais du préciser ma pensée : je parlais en fait de la période avant le Club Do. Avant l’arrivée de Ab sur TF1 et jusqu’en 1997, les unités jeunesse étaient confiées à des personnes qui faisaient des choix (qui plus est uniquement sur des chaînes publiques).
Il est vrai qu’entre 1978 (arrivée de Goldorak) et 1987 (lancement du Club Do), très peu de séries de robots ont été diffusées. On peut tout juste citer deux exemples, L’Empire des 5 et Macross/ Robotech, respectivement sur Antenne 2 (dans Récré A2, présenté par Dorothée) en 1985 et sur La Cinq en 1987.
Citation (duke_fleed)
il n’était pas difficile pour Ab de placer des séries de robots, puisque le programmateur était le distributeur ! Et comme depuis 1987 (à part La Cinq), la politique des chaînes était de rejeter les animés…
Le rejet des anime des autres chaînes (Antenne 2, FR3, C+ et M6) n’était que verbal. En 1988, on a vu débarquer Voltron, une série de robots, sur la 2. Les années suivantes ont vu la rediffusion de séries 100 p.100 nippones (comme Albator, Jeanne et Serge et Ordy et les grandes découvertes) et des co-productions franco-japonaises (comme les Mystérieuses cités d’or).
Sur la 3, on a diffusé des anime comme Un chien des Flandres, Les enfants du capitaine Trapp, Blanche-neige (co-production italo-japonaise), et rediffusé Princesse Sarah, Rémi sans famille et Cat’s eye.
Sur Canal aussi, on a diffusé des anime, comme Reporter Blues et les Moomins, vers 1990-91 et qui devaient ensuite être rediffusés sur d’autres chaînes.
Sur M6, on a vu débarquer en 1988 Mazinger Z, et en 1992, Graine de champion (un avatar d’Olive et Tom), Christophe Colomb (co-production entre le Japon, l’Espagne, l’Italie et la Suisse). Un an après, Cobra était brièvement rediffusé.
Bref, la politique de rejet des anime n’avait pas d’autre but que de rassurer le CSA, les associations de parents et Télérama (qui à l’époque, commençait tout juste à faire connaissance avec Go Nagai et Yumiko Igarashi et n’avait pas encore entendu parler de Miyazaki). Sans ces emm*******, TF1 et La Cinq n’auraient pas été les seuls à diffuser massivement les anime.
Citation (duke_fleed)
Il y a bien eu à l’époque un choix délibéré des programmateurs de TF1, A2 et FR3 de ne pas acheter de séries de robots après Goldorak, histoire de passer à autre chose. Et peut-être aussi que le genre n’était pas apprécié, car il fallait quand même qu’il y ait un “je ne sais quoi” d’éducatif dans les dessins animés, chose qu’ils n’ont pas du trouver dans les séries qu’on leur proposait…
Les seuls dessins animés diffusés à l’époque que l’on pourrait qualifier d’éducatifs sont ceux de la série des “Il était une fois” (l’homme, la vie, etc) et Ordy et les grandes découvertes. Le but des programmateurs était de distraire, et pas de remplacer l’école (heureusement d’ailleurs).