Hop, je tinte différemment.
Ben vi, moi, on ne m’a pas fui 😛.
Je n’ai que de très bon souvenirs de mon séjour au Japon. J’habitais en banlieu de Tokyo dans une petite ville (pour tous les japonais, c’était même la “campagne”, tellement c’était paumé au bout de la ligne de chemins de fer, mais ça n’était qu’à une heure de train de Tokyo, hein !). Bon, faut dire aussi que je suis petite, brune et que je baragouine des mots qui ressemblent vaguement à du japonais, je n’ai donc peut-être pas eu droit aux mêmes réactions que si j’avais été une grande blonde parlant exclusivement anglais…
En règle générale, le contact s’est très bien établi avec tout le monde, jeunes, vieux, filles, garçons. Peut-être un peu de timidité de la part de certains, et une totale non-réceptivité à mon humour décalé (que j’ai vite mis au placard pour n’en faire profiter que mes chers compatriotes).
Le regard est peut-être un peu apeuré quand on aborde quelqu’un dans la rue pour un renseignement quelconque, mais la situation se détend tout de suite dès que la question est posée en japonais.
C’est évidemment un monde très différent, un mode de pensée très différent aussi. Je ne pense pas que je pourrais m’y sentir “chez moi”, mais je m’y suis sentie très “à l’aise”. D’ailleurs vivement que j’y retourne…