Depuis décembre et jusqu’en février prochain, la chaîne Ciné+ Famiz propose un cycle Studio Ghibli au cours duquel presque tous les films du célèbre studio seront diffusés. Demain, samedi 21 janvier 2012, c’est Le Château de Cagliostro que vous pourrez voir ou revoir à 8h00.
En réalité, ce film de 1979 n’a pas été produit au Studio Ghibli, structure fondée seulement en 1985. Il s’agit néanmoins du premier long métrage réalisé par Hayao Miyazaki. Bien qu’il s’agisse d’un film de commande (adapté de la franchise Lupin III), ce dernier dévoile déjà tout son savoir-faire et de nombreux thèmes qui lui seront chers, à commencer par le mystérieux château où se déroule l’action.
On retrouve donc les personnages de la série Lupin III (Edgar en France) dans une grande aventure qui démarre quand le célèbre cambrioleur a l’intention de délivrer une belle jeune fille qu’on cherche à marier de force…
Une rediffusion est aussi prévue mardi 21 février à 20h40.
Source : Ciné+ Famiz
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Quant aux adaptations cagliostriennes, ça dépend: sur Fûma, à l'exception du fait qu'il n'ait pas eu l'occasion une seule fois de se servir de son revolver, le personnage n'a pas été tourné en ridicule et il est resté aussi nonchalant, cool, marrant et décontracté que d'habitude.
Il y avait bien la scène ou il tirait avec son revolver invisible, mais personnellement, j'ai trouvé ce passage assez rigolo.
Effectivement, c'est d'ailleurs la seule adaptation ghibliesque avec le dernier téléfilm (celui de 2011) à respecter le personnage. Il faut dire que Yasuo Otsuka aime beaucoup le dessiner, ça a peut-être jouer dessus.
Dans le 152, Jigen est émotif, timide, découragé dès le départ, se lamente sans cesse, pleurniche pour un rien alors que sa vie est en danger simplement parce qu'il a perdu son chapeau. Le 152 avance une théorie pourtant contradictoire avec le reste de la saga où sans chapeau, Jigen est incapable de tirer et il ne prend aucune mais alors aucune initiative. C'est encore à Lupin de l'encourager pour qu'il agisse enfin. Un épisode très très mauvais très influencé par le Château de Cagliostro mais sans le talent de Miyazaki et le soin des décors.
Bref, un très bel exemple de comment la personnalité des protagonistes a été tournée après la sortie du second film… Dommage, car sinon Cagliostro est un film tout simplement génial.
Pour le dernier tiers de la seconde série, je ne saurais dire, étant donné que je ne l'ai pas encore vu.
Quant aux adaptations cagliostriennes, ça dépend: sur Fûma, à l'exception du fait qu'il n'ait pas eu l'occasion une seule fois de se servir de son revolver, le personnage n'a pas été tourné en ridicule et il est resté aussi nonchalant, cool, marrant et décontracté que d'habitude.
Il y avait bien la scène ou il tirait avec son revolver invisible, mais personnellement, j'ai trouvé ce passage assez rigolo.
En fait je parlais surtout du Japon où dans les années qui ont suivi la sortie du second film, c'est Jigen qui a le plus été massacré dans sa personnalité et son rôle; l'épisode 152 étant le pire sur ce point. Sur le long terme, c'est assurément celui qui a le plus souffert de la vision de Miyazaki, surtout dans les adaptations très cagliostriennes.
En revanche, il est vrai que Fujiko est la plus sacrifiée dans le film. Heureusement que ce ne sera que sur celui-ci (j'écarte les jeux-vidéo adaptant le film en question).
En Italie, si le film est adoré, cette vision des personnages est très critiquée sur les forums et parfois très violemment.
En France, peut être, en Italie, sûrement pas.
Des millions d'Italiens connaissent sur le bout des doigts les vraies personnalités de Jigen, Fujiko et Goemon et cette différence leur a sauté aux yeux.
Je ne crois pas qu'en Italie (ou Lupin III est une institution) ce film ait porté préjudice à la réputation de ces trois personnages.
Des trois, je trouve surtout que c'est Fujiko qui a été la plus massacrée dans le film car à part le nom, elle n'a plus rien à voir avec la sulfureuse cambrioleuse du manga de Monkey Punch et des deux premières séries animées télévisées.
Merci pour l'information, même si je n'ai pas la chaîne en question. Je me contenterai du doublage italien de 1984 que je viens de recevoir en DVD, histoire de le regarder malgré tout.
Pour ceux qui ne connaissent pas la saga, sachez cependant que malgré ses immenses qualités, ce film dénature trois personnages sur les cinq protagonistes et que ce sacrifice volontaire de la part de Miyazaki leur a beaucoup nui par la suite, surtout à Jigen. Ne croyez surtout pas les critiques qui prétendent que Jigen est fidèle à sa personnalité habituelle, il n'en est rien !
Dommage, car c'est le seul défaut de ce grand film…
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