Vous l’aurez remarqué : depuis le début de l’année, chaque numéro d’AnimeLand comporte un article “polémique”. En effet, chaque mois, nous souhaitons vous faire réagir sur un sujet lié au manga et/ou à l’animation.
Dans le numéro 191 d’AnimeLand, actuellement en kiosque, nous abordons le cas du yaoi, ou manga boy’s love. Ce marché représente aujourd’hui un nombre important des sorties mensuelles de manga en français. Serait-il devenu une machine à fric ? Nous posons la question.
Vous aussi, réagissez ! Lisez l’article p.61 d’AnimeLand n°191 et postez ici vos réactions.
Pas de commentaire
gambitlebeau, tu écris : "si le nombre de page continue à baisser , je suivrais plus" – en fait, le nombre de page est stabilisé depuis le numéro 188 et ne varie pas du tout d'un numéro sur l'autre. Mieux, même, le numéro de juillet/août sera plus épais !
Salut,
J'ai été plutôt abasourdie à la lecture de cet article.
Bien que je sois d'accord sur le fait que le marcher du yaoi est un marché TRES juteux, il reproduit exactement les mêmes schémas commerciaux que pour tous les autres genres de manga, ensuite le public et présent ou ne l'est pas.
Mais je n'ai pas vraiment apprécié d'être considérée comme une "sextérique" à la tête vide et au porte monnaie bien remplit.
J'entends bien que toutes les licences ne sont pas des chefs-d’œuvres et que malheureusement certains titres phares ne sont pas diffusés en France mais il y a des limites à la bêtise.
Se cacher derrière votre lever de bouclier face au shônen il y a quelques années pour couvrir un manque d'analyse critique du yaoi est bien triste.
Et si c'était des relations hétérosexuelles…? Mais là il vaudrait mieux être aveugle!
Désolée de partir dans un discours analytique pompeux mais d'où est-ce que vient le yaoi? D'un pays ou souvent, la femme est considérée et représentée comme inférieure à l'homme, soumise sexuellement, ingénue, idiote ou intello assexuée, et j'en passe.
Par qui est-ce que c'est écrit? Par des femmes.
Qui sont les plus gros consommateurs? Les femmes.
D'accord pour dire que le sexe est souvent cru et violent, mais du fait que ce soit deux hommes, la lectrice (désolée les gars, je ne vous oublie pas, mais vous ne lisez surement pas du yaoi pour les mêmes raisons 😉 ) à le choix de se projeter dans le rôle de uke ou seme.
Donc oui, la femme devant passer par un moyen détourné pour s'émanciper intellectuellement et sexuellement est bien dommage, mais ne l'avons-nous pas vu (est-ce qu'il est approprié de parler au passé?) dans toutes les cultures?
Quant à la qualité graphique, et bien il y a du bon et du mauvais de partout, mais c'est au lecteur d'en juger.
J'ai feuilleter le dernier Animeland ,je l'ai pas encore lue le dossier donc je n'avais pas remarquer le coté polémiste du texte .M^me si je lis les avis dans le magazine , je n'éprouve aucun intérêt pour ces titres , pour moi c'est un marché de niche mais qui doit avoir ses fans donc tant mieux pour eux s'ils ont de quoi lire ,après peut être que les titres n'ont pas tous la même qualité .Pour moi le vrai débat qui se tient sans doute ailleurs , c'est que le nombre de pages qui s'amenuisent comme peau de chagrin , m^me s' il y a une baisse de prix, je trouve que le magazine se dégrade de plus en plus ,je sais qu'il y a la crise mais soit on reviens à plus de pages et de contenus ou on baisse encore le prix du magazine parce que on as parfois l'impression d'être flouer, c'est comme les mangas qui ont augmenter leur prix pour compenser la baisse des ventes.c'est la pour moi la vrai polémique ,je suis fan du mag et je soutiendrais le plus possible mais on est à la limite , si le nombre de page continue à baisser , je suivrais plus
Pour moi, sans aller leur faire de la pub, je trouve que Taifu sont les meilleurs et présentent un catalogue bien mieux fourni que ses concurrents. Même leur site est très bien soigné et donne vraiment envie d' aller jeter un œil dessus. Il est très attrayant à mon goût et c' est tant mieux !
Oui, heureusement que Taifu s'y est mis en 2011 ! Avant, on était inondés (sans mauvais jeu de mots) par le yaoi.
+1
Suis d' accord avec toi Johnny, le yuri y' a rien de mieux. Bon sang, je vois plus de yaoi que de yuri . Je vois que même dans ma région ou je suis c' est pareil et suppose qu' ailleurs c' est idem non ?
J' ai rien contre le Boy love, mais suis plus pour l' équivalent au feminin. Peut-être que dans quelques années on verra si le contraire tendance fera plus pencher la balance que la version homme, aller savoir.
Ma conclusion ? Vive le yuri !^^
Au contraire, je pense que le BL n'est pas suffisamment rentable pour que les titres sortant des sentiers battus soient publiés. De plus, il est arrivé trop tard en France pour les mangas sortis au Japon avant l'an 2000. En dehors de quelques séries-phare comme Love Mode, je doute que l'on voit arriver aujourd'hui des BL du 20è siècle.
Au passage, je n'ai pas l'impression que les sorties BL soient si nombreuses en France. Ce mois-ci, Taïfu, Asuka et Tonkam sortiront six tomes et IDP 5. En fait, c'est l'arrivée d'IDP qui maintient le nombre de BL publiés au-dessus de 10 volumes par mois. Dans la mesure où Kwari ne sort plus rien, où Soleil a un seul titre de prévu, où Tonkam se concentre sur Kazuma Kodaka (mais pour combien de temps encore ?), le nombre de BL publiés a plutôt tendance à baisser.
Ce n'est pas un souci pour moi, surtout si la variété n'est pas au rendez-vous. Je crois que le genre restera définitivement cloisonné dans des romances récentes de lycéens, d'étudiants ou de salary men. D'un autre côté, j'ai l'impression que le shôjo souffre du même problème.
Il reste l'espoir de voir quelques vieilleries sortir en collection "Classiques", chez Kazé par exemple, même si je ne me fais plus trop d'illusions à ce sujet.
bien sur, de nos jours plein choses sont fais pour le fric,meme si les gens n'ont pas d'argent
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