Le petit ourson qui roule et qui glisse sur la blanche, blanche neige s’apprête à souffler ses quarante bougies ! Un anniversaire qui réunira plusieurs générations de fans traumatisés par ses larmoyantes aventures.
Sierra Nevada, fin du 19e siècle. L’ourse Amandine, maîtresse de la forêt respectée des Indiens, élève ses deux petits, Bouba et Frisquette. Le premier, plus audacieux, sympathise avec le petit indien Moy, malgré les réticences de sa mère. Quand elle se retrouve abattue, Moy et son père Doklahoma vont veiller sur les oursons convoités par un affreux trappeur…
En 1977 Nippon Animation s’est déjà fait un nom dans l’adaptation de classiques de la littérature étrangère, sous sa collection World Masterpiece Theater avec Un chien des Flandres et Marco. Le studio capitalise avec le roman initiatique Monarch the big bear of Tallac (Monarch, le grand ours de Tallac) d’Ernest Thompson Seton, dont la popularité au Japon engendrera de nombreux mangas (citons notamment Seton de Jirô Taniguchi).
Réalisée par Yoshio Kuroda (Un chien des Flandres), Bouba réunit les plus grands talents du studio, d’Isao Takahata (Heidi) à Eiji Okabe (Boumbo) en passant par le chara-designer Yasuji Mori. Preuve d’un savoir-faire exceptionnel et d’un perfectionnisme acharné, la qualité de la série lui permet de survivre à travers les décennies. Elle connaît ainsi un nouveau doublage français en 2003 pour une réexploitation auprès du jeune public, aussi réceptif que leurs parents à l’époque. Même si elle célébrera ses quarante ans le 7 juin, Bouba n’a pas fini de faire rêver les nouvelles générations.
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