C’était il y a quinze ans. La fascination du Japon pour les USA, née après la deuxième guerre mondiale, a donné naissance à Eyeshiel 21, ambassadeur du football américain entré au panthéon des shônen sportifs.
Depuis sa prime enfance, le fluet Sena Kobayakawa est victime de brimades. Pour échapper à ses tortionnaires, il a développé une imparable technique de fuite à travers une foule dense, une technique exceptionnelle pour un « running back ». Sa compétence est aussitôt remarquée par le machiavélique Yôichi Hiruma, capitaine de l’équipe de football américain de son lycée. Dissimulant son identité sous une visière opaque, Sena, renommé « Eyeshield 21 », pourra-t-il mener ses partenaires jusqu’au mythique Christmas Bowl ?
Sur le fond, rien ne distingue Eyeshield 21 de ses glorieux aînés également nés dans les pages du Shônen Jump, de Captain Tsubasa à Slam Dunk : de la sueur, de l’abnégation, une confiance aveugle en ses partenaires née après des affrontements internes, des adversaires de plus en plus forts… Pourtant, le manga lancé en 2002 est résolument ancré dans le nouveau millénaire, avec la galerie de personnages frapadingues inventés par Riichiro Inagaki, mais surtout grâce au trait anguleux et dynamique de Yusuke Murata.
Etalé sur sept ans et 37 volumes, le manga donnera naissance à un anime de 145 épisodes en 2005, une des dernières séries fleuves à la télévision qui installe un peu plus Eyeshield 21 comme un incontournable. D’autant plus que, suite à son succès, le manga offert la consécration à ses deux auteurs ! Aujourd’hui, pendant que Murata signe les dessins somptueux du remake de One Punch Man, Inagaki collabore avec Boichi sur Dr Stone…
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