Depuis trente ans, il contribue au dynamisme de l’animation et du live au Japon ! Malgré cette prodigieuse carrière, le confondateur de Gainax prépare uniquement aujourd’hui sa première œuvre originale…
Les effets spéciaux, Shinji Higuchi est tombé dedans quand il était petit : le phénomène Ultraman débute en 1966, un an après sa naissance. S’il commence sur des plateaux de tournage, c’est sa performance sur les clips Daicon III et Daicon IV qui le fait se remarquer auprès des otakus. Membre fondateur de Gainax, il participe aux storyboards de Gunbuster et à la création de Neon Genesis Evangelion – son investissement y est tel que le héros portera son prénom !
En parallèle, Higuchi continue son parcours dans l’industrie du film de genre. Champion des effets spéciaux (la trilogie Gamera), il obtient en 2005 son premier poste de réalisateur sur l’adaptation du roman Lorelei. Plutôt mauvais, le film cartonne pourtant au box-office ! A tel point que les producteurs lui font à nouveau appel pour un remake de La forteresse cachée, Princess Blade. En 2015, pour ses 50 ans, Higuchi se retrouve en charge des calamiteux films live de L’Attaque des Titans, qui rappelle son talent aux FX… mais son incompétence à la réalisation.
Tout est pardonné l’an suivant ! Aux côtés de Hideaki Anno, ami de trente ans, il réalise le plus gros succès du cinéma nippon, Shin Godzilla : sans son expérience incomparable, les scènes apocalyptiques de destruction de Tokyo n’auraient pas le même impact. Ragaillardi, Higuchi s’attaque désormais à son premier projet original… en animation cette fois ! Avec la scénariste Mari Okada, il réalisera chez Bones Hitome to Hatosan, ou les relations entre des pilotes militaires et leurs dragons de chasse. Soit le projet le plus excitant de 2018.
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