Personnalité de la semaine : Mari Okada

A 42 ans, elle est comme la scénariste la plus prolifique de l’animation, tant par les professionnels que les spectateurs. Au générique de dizaines de séries, Mari Okada impose peu à peu ses thèmes de prédilection…

Est-ce à cause du divorce de ses parents alors qu’elle avait 3 ans ? La petite Mari Okada donne du fil à retordre à ses enseignants, avec une scolarité marquée par les absences en cours. Mais le mal finit par tourner en bien. Son lycée ne sanctionne pas les sécheurs par des colles, mais par un entretien avec un prof nécessitant une rédaction préalable : coucher sur le papier ses ressentis est une révélation pour l’adolescente !

Dès 1998, la jeune femme travaille sur des scripts d’épisodes de tout genre : DT Eightron, Rozen Maiden, Basilisk, Fate/Stay Night… Sa polyvalence paye : au bout de dix ans, on lui confie des séries entières à superviser, notamment Vampire Knight et Black Butler. Mais c’est la parution, en 2011, de son roman Ano hi mita hana no namae wo bokutachi wa mada shiranai qui la consacre auprès du grand public !

Depuis le succès d’Anohana, Mari Okada explore les relations humaines et les sexualités alternatives sans jamais se limiter à un domaine bien particulier, de projets indépendants (Black Rock Shooter) en grosses licences (AKB0048, Gundam Iron Blood Orphans) en passant par des longs métrages (Jun – La voix du cœur). Son prochain film, Sayonara no Asa ni Yakusoku no Hana o Kazarô devrait d’ailleurs remporter un joli succès au Japon le 24 février, à en croire la critique élogieuse de Makoto Shinkai…