Depuis quarante ans, elle est devenue une incontournable pour les amatrices de shojo différents. A l’heure où son premier succès, Banana Fish, est adapté en série animée, revenons sur la carrière d’Akimi Yoshida.
C’est en 1977 qu’Akimi Yoshida fait ses premiers pas professionnels dans le milieu du manga : la première nouvelle de la jeune Tokyoïte de 25 ans lui permet de signer chez Shogakukan. Le succès se fait sentir six ans plus tard avec l’horrifique Kishô Tennyo et le manga tranche-de-vies d’une troupe de théâtre féminine, Sakura no Sono. Désormais rodée, Akimi Yoshida peut s’attaquer à sa première série au long cours, Banana Fish.
Entre 1985 et 1994, son thriller mêlant guerre de gangs et complots politiques fascine les lectrices du Bessatsu Shôjo Comic, qui n’avaient jamais rien lu dans ce genre ! Mieux encore, la mangaka occulte les codes langoureux du YAOI, alors que de nombreux personnages ont ouvertement des relations homosexuelles. Dans la même lignée, Yoshida met à nouveau en scène des bad boys plus craquants les uns que les autres dans Yasha, où elle détourne cette fois les clichés de la science-fiction. Bilan : 12 tomes entre 1996 et 2002.
Toujours attachée à décrire le quotidien des Japonaises, la mangaka démarre en 2007 Kamakura Diary, ou la vie au jour le jour des trois filles Kouda et de leur demi-sœur. La délicatesse des sentiments et le réalisme des décors (on y retrouve plusieurs endroits connus de la préfecture de Kanagawa, où se situe la ville de Kamakura) en ont fait un nouveau best-seller… consacré par son adaptation en long-métrage : Notre petite sœur de Hirokazu Kore-eda a remporté cinq Japan Academy Prize (les César nippons) en 2015 ! Le même succès attend-il la série animée Banana Fish qui vient de démarrer ?
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