#TBT : Lamu

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En plein milieu des vacances d’été, c’est le moment de parler du plus célèbre bikini de l’univers manga. Et de sa propriétaire, Lamu, qui divertit le Japon depuis quarante ans.

Quand les Oni, une race extraterrestre, viennent envahir notre belle planète, les humains n’en mènent pas large. Pour s’en sortir, il faut que leur champion parvienne à attraper les cornes de la princesse Lamu, agile demoiselle au bikini tigré capable de voler. Et c’est mal parti avec un fainéant veule et obsédé comme Ataru ! Le lycéen parvient pourtant à sauver l’humanité… mais sa victoire l’obligera à épouser la jeune alien jalouse et colérique toujours prête à l’électrocuter en punition !

Pour un premier essai, c’est un coup de maître. Avec Lamu, la débutante Rumiko Takahashi impose son humour mêlant absurde, calembours et situations improbables dans l’industrie du manga en 1978 : prévue pour durer cinq chapitres, la série en cumulera 374 à sa conclusion en 1987, dix ans plus tard ! Non contente de lancer la carrière de l’impératrice du shônen manga (Juliette je t’aime, Ranma ½, Inuyasha), Urusei Yatsura (titre original) révèlera un grand nom de l’animation.

Dès 1981, Lamu est adapté en série animée dont les 106 premiers épisodes (sur 196) sont réalisés par Mamoru Oshii, quinze ans avant Ghost in the Shell. S’il respecte l’univers de Rumiko Takahashi à la lettre dans le premier film (1983), le suivant, Beautiful Dreamer (1984), baigne dans une atmosphère onirique et contemplative chère au réalisateur. Avec 26 millions de tomes vendus, Lamu reste, quarante ans après son apparition, une icône au Japon ! En témoigne l’apparition de pop-up stores cet été pour célébrer son jubilé…

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A propos de l'auteur

Matthieu Pinon