À 59 ans, le réalisateur s’est vu remettre une distinction nationale au Japon pour son œuvre. Aujourd’hui reconnu pour son univers, Keiichi Hara a également contribué au succès des icônes locales !
Une fois leurs examens terminés, les étudiants nippons participent à des visites guidées d’entreprises, afin de mieux sélectionner où ils souhaitent postuler. Sortant d’une faculté de design, Keiichi Hara est donc entouré d’autres curieux aux portes ouvertes d’un studio d’animation, mais est le seul à quitter le groupe pour demander directement un emploi à un responsable. Séduit par ce culot, il demande au jeune homme de revenir avec un essai quelques jours plus tard… et l’embauchera devant le travail fourni.
Moins de deux ans plus tard, Hara part au studio Shin-Ei, où il prendra du galon sur Doraemon jusqu’à devenir le réalisateur attitré de la star des enfants de 1983 à 1987 (série ET films). Mais c’est avec Crayon Shin-chan qu’il obtient la consécration dix ans plus tard : de 1993 à 2005, il supervise le script, le storyboard et la réalisation de chaque film du garnement, tout en dirigeant la série TV à partir de 1996 !
Deux ans plus tard, Keiichi Hara offre son premier film personnel, Un été avec Coo. L’histoire d’amitié entre un adolescent et un kappa dévoile une facette plus sensible du réalisateur, qu’il prolonge avec Colorful, étude sur le deuil. Hara se frotte alors au live avec la biographie du réalisateur Keisuke Kinoshita, Hajimari no michi (inédit en France). En revenant à l’animation avec Miss Hokusai, c’est cette fois le portrait de la fille du maître des estampes qu’il dresse ! Autant de facettes de la culture japonaise mises en avant à l’international, de quoi lui valoir la Médaille au Ruban Pourpre… juste avant la sortie de son nouveau film !
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