Depuis trente ans, la comédienne contribue à l’expansion de la pop-culture nippone, notamment à l’international… au point d’être aujourd’hui ambassadrice officielle du Cool Japan !
Tout commence à la fin des années 80. Alors adolescente, Rica Matsumoto envisage de s’inscrire dans une carrière d’actrice, dans la droite lignée de son père. Si ce dernier n’a jamais réussi à trouver le succès sur les planches, il n’a pas abandonné son rêve et dirige désormais un théâtre réputé dans la ville. Les efforts de sa fille, eux, finissent par payer : en 1988, à tout juste 20 ans, Rica Matsumoto obtient son premier rôle vocal dans un dessin animé, Osomatsu-san. Pendant une dizaine d’années, elle se forge au métier, jusqu’à obtenir des rôles principaux, incarnant aussi bien des femmes dynamiques et sexy (Ayaka dans Yugen Kaisha, Kei dans Dirty Pair Flash) que des jeunes garçons (Fuusuke dans Ninku, Ryo Bakura dans Yu-gi Oh !).
C’est dans ce registre que Rica Matsumoto atteint la consécration en 1997, année depuis laquelle elle prête sa voix à Sacha, le héros de Pokémon ! La saga, véritable rouleau compresseur, monopolise dès lors une bonne part du temps de la comédienne, qui réussit cependant à se distinguer dans d’autres rôles plus marquants les uns que les autres. Citons ainsi celui de Gon dans les premières OAV de Hunter x Hunter, celui de Rumi la psychopathe de Perfect Blue, ou encore celui de George, le séducteur irrésistible de Paradise Kiss !
L’artiste a plusieurs cordes à son arc : en 2000, elle est l’un des membres fondateurs du super-groupe Jam Project. Déjà interprète d’une flopée de génériques de Pokémon, Rica Matsumoto s’épanouit pendant huit ans aux côtés de cadors de l’anisong tels qu’Ichirô Mizuki et Hironobu Kageyama ; mais, en 2008, elle prend du recul par rapport à Jam Project afin de privilégier sa carrière solo. On la retrouve ainsi sur scène dans une nouvelle version du Magicien d’Oz, ainsi que dans une émission de radio consacrée au doublage. En 2018, Rica Matsumoto suit un peu plus le parcours paternel en fondant sa société de management de doubleurs, Matsurica… On comprend mieux pourquoi le gouvernement a choisi la dynamique et polyvalente quinquagénaire pour promouvoir le Cool Japan à l’étranger !
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.