Avec la réouverture des cinémas et les nouvelles règles assouplies de remplissage des salles, les amoureux de grand écran peuvent enfin assouvir leur passion. Et nous avons une recommandation pour cette reprise en douceur : le film d’animation coréen Nous les chiens est disponible !
Présenté en sélection officielle à Annecy 2019, il bénéficie d’une diffusion large, vous avez donc de grandes chances qu’il passe près de chez vous, où que vous soyez en France. Ce film mixe 2D et 3D et met en scène une bande de chiens qui ont en commun d’avoir été abandonnés par leurs maîtres. Livrés à eux-mêmes, ils doivent s’amadouer les uns les autres, trouver des alliés, s’approprier un nouveau territoire vierge, faire équipe et expérimenter une solidarité inédite pour eux face aux épreuves et malgré des tempéraments bien différents. Dans ce récit, les humains ont (presque) tous le mauvais rôle, sont à l’origine d’un fossé infranchissable qui résonne bien sûr avec l’actualité et notre rapport complexe avec le règne animal et la nature. Comme souvent, les animaux montrent le bon exemple, acceptent la différence et cherchent le bon équilibre entre subvenir à leurs besoins et respecter leur environnement.
Graphiquement, le film a un gros air de déjà-vu, alignant des toutous que les plus jeunes rapprocheront de Nous les Bêtes (parfois aussi roublards mais tout de même beaucoup moins hystériques) ou, pour les plus anciens, d’Oliver et Compagnie ou encore de La Belle et le Clochard qui a droit à son clin d’œil obligatoire, référence incontournable oblige. L’animation des chiens est à l’avenant, tantôt mécanique, tantôt fluide, ce qui donne au film un caractère un peu artisanal qui lui ajoute un petit supplément d’âme. Enfin, en cette fin de période où les solidarités ont pris de nouvelles forces et de nouvelles formes, l’exemple de ces chiens qui prennent leur destin en main ne peut qu’inspirer petits et grands.
Nous les chiens, film d’animation coréen réalisé par Chun-Baek Lee et Seong-yun Oh, en salle depuis le 22 juin 2020.
Rédigé par Sébastien Célimon
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