Halloween approche…Alors si vous êtes en manque d’idées (ou pas), voici un petit guide non exhaustif de quelques titres à dévorer seul.e chez soi le soir. Bon, vous pouvez aussi découvrir des Halloween plus WTF (ici et là) mais on préfère quand ça chiale et que des larmes de sang coulent sur les joues d’enfants étripés.
Blotti sous la couette avec une frontale ou posé sous un plaid avec son chat sur les genoux (oui, on vit de lourdes soirées chez AnimeLand), il y a fort à parier que le petit tome du Panorama de l’Enfer d’Hideshi Hino (Glénat) vous arrache quelques grimaces. Cet vétéran habitué du magazine Garo signe ici un recueil d’histoires paru en 1982 sous le titre de Jigoku Hen. On y suit un peintre excentrique obnubilé par le sang. Une lecture qui concernera de très près le lecteur ou lectrice…Nous aurions pu citer l’excellent Dragon Head mais un autre titre de Minetaro Mochizuki mérite qu’on y pose un œil, La Dame de la chambre Close (Glénat). On y suit un étudiant harcelé par une drôle de femme squattant son appartement. Une bonne piqure de rappel pour surveiller son voisinage.
(on vous met par plaisir le Serpent Rouge, histoire de vous faire flipper)
Toujours dans le gore, comment ne pas parler de La Maison aux Insectes de Kazuo Umezz ? Encore une fois, c’est un recueil de sept sombres histoires courtes parues au Japon entre 1968 et 1973 qui vous attendent. Une valeur sûre du Lézard Noir ! Toujours dans le one-shot, mais chez Ki-oon cette fois, on peut citer le sympathique thriller Hideout du génial dessinateur Masasumi Kakizaki dans lequel un écrivain sombre dans la déchéance en tuant sa femme.
On reste encore chez Le Lézard Noir mais le diptyque Vampire du vétéran Suehiro Maruo est un incontournable. Quand deux gamins deviennent vampires, ils ne sont pas là pour épargner leurs victimes. Disons que chez Maruo, le romantisme s’inscrit entre deux cadavres agonisants, dans une ruelle sombre…
De nombreux autres titres sont à conseiller, à commencer par les adaptations de l’œuvre de Lovecraft par Gou Tanabe (Ki-oon) ou l’œuvre de Junji Itô bien sûr. Les rééditions chez Mangetsu ou Delcourt / Tonkam sont les bienvenues en ce sens. Commencez par Spiral ou Tomie, vous en aurez pour votre argent !
Dans le registre de l’anime, les formats courts Yamishibai de chez Crunchyroll peuvent être de gentilles mise en bouche. L’apéro passé, entrez dans le vif du sujet avec les réalisations de la légende Yoshiaki Kawajiri avec Bio Hunter (TF1 Vidéo, avec Takeshi Koike) ou encore la doublette de Wicked City / Demon City (Dybex). Il faudra trainer sur Le Bon Coin pour le premier mais ca vaut le coup si vous aimez les ambiances bien crades.
Après le Rouge et le Noir de Stendhal, le Rouge et le Bleu de Kawajiri :
Pour conclure dans le “rétro”, on termine avec l’une des plus belles pépites de 2000, Blood the Last Vampire. L’un des manifestes des qualités du studio Production I.G reste un orgasme visuel à la violence belle et sale. Avec les designs de Katsuya Terada et la présences des meilleurs animateurs (Hiroyuki Okiura, Norio Matsumoto, Mitsuo Iso…besoin de continuer ?), le métrage a marqué son époque.
Dans un registre bien plus fun et délirant, vous avez le récent Zombie Land Saga, produit par MAPPA, avec son concept de zombie idol, et The High School of the Dead reste une valeur sur de Madhouse (la réalisation de Tetsurô Araki est excellente et on y retrouve même Sayo Yamamoto). La démesure et la déconnade sont les maitres mots de cette très sérieuse production encore disponible sur Netflix.
Allez, pour ouvrir les hostilités, on termine avec une image d’horreur qui continue d’hanter nos esprits…
Source : la mort
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