À l’approche des fêtes, Kana dégaine ses nouveautés de 2024. Le temps d’un live, dans lequel figuraient Stéphanie Nunez (Directrice Communication) et Timothée Guédon (éditeur), l’éditeur a fait le point sur son année et annoncé de jolies choses. C’est l’heure d’un récap’, en deux parties :
On commence par les deux grosses annonces : l’art-book Takehiko Inoue Illustration et The Ichinose Family’s Deadly Sins . Le premier, dans le sillage de la version Deluxe de Slam Dunk à venir en janvier, est un recueil d’illustrations de l’auteur édité en 1997. Il contient évidemment une tonne d’illustrations dévoilées sur 115, mais aussi un mot de l’auteur. Rendez-vous le 2 février pour mettre la main sur ce très joli bouquin avancé au prix de 32 euros. Attention, il ne faut pas confondre cet objet avec Slam Dunk Illustration 2 Plus ni The First Slam Dunk dédié aux coulisses du film d’animation.
Quant à The Ichinose Family’s Deadly Sins, le manga fait du bruit au moment de sa prépublication dans le Shônen Jump en 2021. Attendu pour mai chez nous, ce titre permettra de revérifier le talent de Taizan 5 (Le péché originel de Takopi). La série – qui verse encore une fois dans le dramatique – compte 6 tomes en tout.
Résumé :
« Tsubasa Ichinose, collégien, a perdu la mémoire à la suite d’un accident de voiture. Lorsqu’il se réveille à l’hôpital, il est entouré de sa famille… dont tous les membres sont, eux aussi, devenus amnésiques ! Dans l’espoir de retrouver la mémoire, ils décident de renouer des liens en se racontant des souvenirs fictifs. Mais de retour chez lui, Tsubasa se rend compte que sa famille n’est peut-être pas celle qu’il s’était imaginé…»
L’autre annonce qui a retenu notre attention est Tokyo Cannabis. Lancé en 2021 dans le Comic Zenon de Tokuma Shoten, ce titre compte 5 tomes et est signé Yûto Inai (voir son compte Twitter). Cet auteur vait fait ses débuts dans l’industrie avec Kick no Onesan (2010), ou l’histoire d’un salary-man qui tombe amoureux d’une adepte du kick boxing. Voilà qui ressemble à une belle recrue pour la collection Big Kana.
Résumé :
« Morio Chitô tient un magasin de fleurs et vit avec son épouse et sa fille. Mais les revenus de la boutique sont maigres et sa femme est obligée de travailler à côté à temps partiel pour arrondir les fins de mois du foyer.Lorsque son ami Kagayama apprend sa situation, il lui propose de se lancer dans un business qui rapporte : la culture du cannabis, une plante interdite par la loi…»
Viennent ensuite les créations françaises – qui connaissent des fortunes diverses chez Kana – avec le retour d’Elsa Brants (Save me Pythie) et sa nouvelle série Myrtis. Cette comédie verra son premier tome paraître le 22 mars prochain.
Résumé :
« Myrtis, belle jeune fille, princesse pourrie gâtée, capricieuse, autoritaire, impulsive, et égocentrique refuse de quitter son rôle d’enfant gâtée pour devenir une épouse dévouée. Elle préfère renoncer à ses privilèges et fuir son futur mari pour rester libre. Enfin, ça, c’était le plan… Ses parents, n’ayant aucune intention de la laisser choisir son avenir, l’emprisonnement en attendant la noce. Enfin, ça, c’était le plan… Quand on ouvre la porte de la cellule pour la conduire à la cérémonie, Myrtis en a déjà̀ profité pour filer. Après une longue fuite dans des conditions misérables, Myrtis décide de se poser dans une ville d’un pays voisin. Elle a besoin d’argent. Après avoir tenté́ de survivre en exerçant quelques jobs en ville, elle trouvera le moyen d’être respectée à nouveau en choisissant la vocation de sorcière. Enfin, ça, c’était le plan…»
Les autres créations hexagonales mettront en avant du sang frais. D’abord avec Tpiu, une autrice bien connue des cercles amateurs de dessins (elle est présente à toutes les conventions) et qui avait été l’assistante de Tony Valente sur quelques tomes de Radiant. Elle entamera sa carrière professionnelle avec Les Héritiers d’Agïone, une série de fantasy en 3 tomes qui lui ressemble bien ! Rendez-vous en avril 2024 pour lire le premier tome.
Résumé :
En cas de mort précoce, tout le monde a droit à une seconde vie, qu’on appelle l’Ëdre. Deux exceptions : les personnes âgées et les nouveau-nés. Ces secondes vies présentent des conséquences positives ou négatives en fonction du décès et de la personne : pouvoirs ou malédictions, transformations ou malformations. Adalïse, fille du roi de Cendréclat, la capitale du pays de Galamore, est mort-née. Pourtant, elle ressuscita, sans la moindre conséquence. Dès lors, elle inspire la crainte et la haine parmi le peuple, qui l’a surnommée la « princesse cadavre ».Assassinée dans ses quartiers quelques années plus tard, Adalise revient à la vie comme si son Edre n’avait jamais existé… Pourquoi est-elle encore en vie, et surtout, qui la veut morte ? Dans cette histoire, les liens familiaux seront mis à rude épreuve dans un monde impitoyable. Des amitiés remises en question, l’héroïne suivra un parcours initiatique et spirituel important.
L’autre talent à découvrir sera Pacha avec la série La boutique d’artefacts. Là aussi on partira sur 3 tomes (c’est un peu la règle quand on lance des créations françaises) et un premier volume à lire en juin. Notez que ce projet reprend le one-shot de l’auteur avait proposé au concours Tremplin Ki-oon.
Résumé:
Et si je vous disais que vous pouviez reprendre votre vie en main ? Que souhaiteriez-vous ? Un meilleur poste ? Trouver l’amour de votre vie ? Ou guérir d’une maladie incurable ? Tout ceci est possible !Pour cela, n’hésitez pas à passer dans l’une des nombreuses boutiques d’artefacts de Paris. Un avenir radieux vous y attend grâce aux divers objets magiques que vous y dénicherez. N’attendez plus ! » Léo est de retour sur Paris après plusieurs années loin de cette ville. Il vient d’hériter de l’une de ces boutiques d’artefacts (une péniche sur les quais de Seine) suite au décès de son oncle. La police a conclu à un suicide. Suicide ? Vraiment ?! Ce n’est pas ce que laisse entendre la jeune fille chat qu’il a surpris dans la cabine. Ni ce que la personne en charge de l’estimation de la péniche lui explique. Léo va devoir enquêter et pour cela, il devra se confronter à son passé.
Devra-t-il aussi utiliser le souhait auquel il a droit pour parvenir à ses fins ?
Source : Kana
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