Le Twitter officiel du magazine Weekly Shonen Jump, édité par Shueisha, a annoncé lundi que le manga act-age de l’artiste Shiro Usazaki et du scénariste Tatsuya Matsuki était annulé. C’est-à-dire que le chapitre qui sera publié dans la prochaine édition combinée (numéros 36 et 37) du magazine sera le dernier. Dans la foulée, Ki-oon, éditeur de la série en France, s’est exprimé à ce sujet :
Le service MANGA Plus de la maison d’édition a révélé samedi que ce dernier chapitre n’y serait pas diffusé. Une déclaration, complète, en anglais, a été publiée par le département éditorial du Shonen Jump, traduit depuis le japonais. La voici, traduite en français par nos soins :
Matsuki Tatsuya, scénariste de act-age, a été arrêté le 8 août 2020.
Le département éditorial prend très au sérieux cette situation, et après avoir discuté avec Shiro Usazaki Sensei, l’artiste qui illustre la série, nous avons décidé qu’il était impossible de poursuivre la sérialisation. Le chapitre qui sera publié dans l’édition combinée des numéros 36/37 du Weekly Shonen Jump sera le dernier.
Il est très malheureux de devoir mettre un terme à cette série qui a été si bien reçue par les fans. Toutefois, cette décision a été prise en raison de la nature de l’incident, et parce que le Weekly Shonen Jump reconnait la mesure de ses responsabilités sociales.
Nous présentons nos plus profonds regrets et nos excuses à nos lecteurs. C’est un moment difficile pour Usazaki Sensei, mais notre équipe continuera de le soutenir et de l’encourager pour ses œuvres futures.
Les informations au regard des prochaines publications du roman graphique et des événements seront communiquées sitôt décidées.
La NHK a révélé samedi que Matsuki avait été interpellé pour avoir commis un acte « indécent » sur une jeune collégienne. D’après la police, la jeune fille marchait dans l’arrondissement de Nakano à Tokyo, le 18 juin dernier aux alentours de 20 h 00 lorsque le suspect l’aurait approché par derrière, en vélo, et l’aurait touchée de manière inappropriée. Après, il aurait fui la scène. La jeune fille s’est ensuite rendue à la police, qui a étudié les vidéosurveillances locales et découvert, environ une heure plus tard, qu’un autre fait similaire s’était produit sur une autre élève. D’après les autorités, Matsuki aurait dit « qu’il n’y a généralement rien d’incorrect » avec leurs accusations.
Source : ANN / Ki-oon
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