Il était une fois un guerrier noir sur la route de la vengeance, mais qui était en fait très gentil. Il était accompagné d’enfants avec qui il s’amusait bien. Quand leur amie Farnèse doit quitter le groupe pour se fiancer, ils volent tous à son secours. Mais quand vont-ils croiser l’Apôtre Bisounours ?
Berserk, c’est plus ce que c’était…
- Editeur VFGlénat
- Date de sortie2009-01-27 00:00:00
- Prix6.5 €
- Nombre de pages218
- ImpressionNoir et blanc
Pas de commentaire
Je suis toujours d'accord avec moi quand je suis en accord avec moi-même (mais pas quand je le suis pas) !
ouais mais moi j'aime pas les Tommy en désaccord avec Berserk!!
Ouais, enfin j'ai jamais mis Berserk "au niveau d'une shonen lambda" non plus.
Je suis toujours d'accord avec moi quand je suis en accord avec moi-même (mais pas quand je le suis pas) !
+1
Je suis toujours d'accord avec ceux qui sont d'accords ( ne serait-ce qu'un instant!) d'accord avec moi!!!
je pense que ce débat se finira au dernier tome de berserk mais je voudrais revenir sur cette notion "d'être plus fort en protégeant quelqu'un" ,Farnèse le voit plus comme un chemin vers sa rédemption elle dit un truc du genre son salut viendrait de ceux qu'elle a opprimée.A mon sens ça n'a rien à voir avec les discours grandiloquents de certains shonen , de plus c'est le point de vue de Farnèse ,en retournant cette situation avec Guts 3 tomes avant il disait que son épée n'a jamais été aussi lourde (tout est dit dans cette phrase).D'ailleurs dans le même tome peu de temps après Guts se dit libéré lorsqu'il est seul.Le ton de la série s'est adoucie cependant les principes de celle-çi sont toujours là ! Je suis de l'avis de zanzibar ceux que fait Farnèse à son échelle de perso secondaire n'a pas assez d'importance pour que vopus ressortiez cette phrase à toutes les sauces pour mettre Berserk au niveau d'un shonen lambda ,surtout que cette évolution est bien gérée et pas si expéditive que ça .
…on y perd Tommy, ça c'est sur!!
Mais le problème n'est aucunement de faire une comparaison avec les stéréotypes ou les poncifs des Shonen, mais bien de prendre plaisir à lire Berserk.
Perso je ne lis pas ou quasiment pas de shonen ( je sais pas j'y arrive pas!!) ce qui m'empêche de fausser ma vision sur Berserk, et je dois dire que Farnèse qui modifie sa perception des choses est particulièrement bien vu, au vu du déroulement des évènements dans Berserk.
Et puis bon jusqu'à dernièrement Farnèse était vraiment ridicule dans sa manière de défendre les gens, et elle le reste assez, donc bon.
Et pour finir pourquoi l'efficacité d'un récit devrait etre un monopole shonenesque, hein, franchement!!
Pour les objets magiques, c'est à mon sens le gimmick d'heroic fantasy par excellence.
Pour moi Berserk jusqu'à là, c'était plus de la Dark Fantasy (Conan le Barbare par exemple). J'ai tendance à voir l'introduction de ces joujous comme justement l'élément le plus significatif de la perte d'âme de Berserk…
Mouais, je trouve pas que les objets apportent de la psycho, mais plutôt qu'ils ont tendance à la remplacer. Faudrait que je trouve 2 scènes similaires dans l'esprit avant/après "le tome 21" pour montrer comment Miura utilise un traitement différent, et ce qu'on y "perd" dans la 2e. C'est peut-être d'ailleurs ce que j'aurais du faire dans l'article, je pense que ça aurait été plus clair.
Sinon, la morale shônen, c'est Farnèse qui se rend compte qu'on devient plus fort en protégeant quelqu'un. C'est un expéditif assez basique : y a quelques tomes de ça, Miura aurait été beaucoup plus subtil. Et en tout cas, il nous aurait pas sorti un poncif pareil… C'est des trucs qui sont récurrents dans les shônen, une catégorie éditoriale qui ne brille pas par sa finesse psycho. Je critique pas le genre, c'est juste que c'est pas sa façon de faire, et c'est normal puisque ça s'adresse à un public jeune pour qui les persos hyper caractérisés, c'est efficace.
Voilà un apotre coriace!!De l'action en perspective…
ça me fait sourire parce que "donner" des objets ( fait maison, et encore plus magique) par des personnages qui ne sont pas n'importes lesquelles ( des sorcières!) peut aussi avoir des influences psychologiques, mais tant que tu mettras la psychologie coincé à l'humain au-dessus de ces objets précis, et bien tu ne pourras répéter que ce que tu répètes à longueur de temps.
Question de hiérarchie qui ne tiens pas debout au niveau de l'argumentation…
A mon sens c'est plus qu'équivalent.
Une morale Shonen…ou ça???
Les voyages forment la jeunesse, bon, des fois ils forment aussi à tout age!!
Je ne sais pas si cela va apporter de l'eau au moulin, mais je suis d'accord avec cet avis négatif sur la tournure que prend Berserk. Notamment concernant le fait que ce seinen vire de plus en plus au shônen, et que je m'y fasse presque autant chier que dans Ubell Blat (pardons les fans! je rappelle que c'est un avis subjectif^^). Car, pour continuer le rapprochement, j'ai l'impression que si la violence du titre est encore présente, elle n'est plus essentiellement que graphique et beaucoup moins psychologique que ce à quoi Miura nous avait habitués.
Après, que ce virage dans le manga soit bien ou pas bien, je ne vais pas en juger mais je dis juste que je suis déçu.
Personnellement, je n'aime pas l'heroic fantasy. D'ailleurs, je n'avais même pas aimé Berserk en lisant juste le premier volume. Mais à partir du vol.3, j'y ai trouvé un ton adulte et très cru, une vraie noirceur, de la critique osée (le passage avec l'inquisiteur), des personnages psychologiquement riches, un méchant absolument fascinant en la personne de Griffith, etc. Bref, du sang et des tripes mais fait de manière intelligente et originale.
Et depuis quelques volumes, je ne retrouve plus rien de tout ça, le dernier vol. étant pour moi l'apogée tant j'ai l'impression de lire un shônen bateau avec un humour omniprésent, de la féérie youpi la vie, un Guts bienfaiteur, une équipe de héros à rappeler Naheulbeuk…
Alors certes, on peut dire que le mangaka se renouvelle et que son récit ne tourne pas en rond mais moi c'est exactement ce que je lui demande! Moi, c'est la vengeance contre Griffith qui m'intéresse, et là les détours sont tels qu'on perd la force de ce fil rouge. Personnellement, je trouve que l'auteur rallonge inutilement son récit (comme c'est le cas pour beaucoup de manga cela dit). Si certains tergiversements étaient d'intérêt pour introduire de nouveaux personnages, j'ai beaucoup de mal à avaler le dernier qui pour l'instant n'apporte pas grand chose à mon sens (en espérant que les prochains vols me donneront tort).
J'aime toujours Berserk (et prie très fort pour que la série revienne à son meilleur niveau) mais son côté brut de décoffrage et intensément humain me manque beaucoup…
Yep, la barre de rire avec l'apôtre Grosbisou dans le volume 36, tu verras…
Mais que Guts devait évoluer pour pas tourner en rond, ça c'est clair. Ce qui me gêne, c'est que Miura se serve désormais de la magie ou d'autres objets pour le faire plutôt que d'en rester à un plan simplement humain et psycho, ce qu'il avait fait de manière bluffante jusqu'à maintenant. Et la façon de régler le problème de Farnèse, c'est également beaucoup trop facile : un petit coup de morale shônen et c'est l'un des persos les plus intéressants du manga qui devient fade.
Perso je le vois d'une autre manière puisque je pense, à juste titre, qu'à force d'aller loin Miura a senti que son héros principal tournerait en rond. ( La vengeance…la vengeance…)
Bon ça va on a compris, quoi!!
Un perso peut avoir la classe, mais se promener seul dans le désert à ruminer sa colère ce qui peut devenir rapidement barbant.
Parce que bon, la grande force de Berserk c'est de ne jamais etre chiant ( à mes yeux!!) quelques soient les bifurcations du récit.
Et puis bon je vois pas en quoi rajouter des filles dans son récit nuit à la colère de Guts…
Ahhhhh!! Il y avait une barre???
Je l'ai pas vue!!
Zanzi, j'ai jamais parlé de "moi humain" (des trucs genre faire la psychanalise d'une oeuvre, ou je sais quoi), mais le fait qu'il creuse l'âme humaine, c'est-à-dire qu'il travaille la psychologie de ses persos, qui est vraiment bien foutue dans Berserk et assez juste. Et Miura est finalement allé très loin là dedans, beaucoup plus que dans 90% de la production manga, je trouve. Par contre, j'ai jamais dit non plus que c'était précisément son intention ("L'auteur veut dire que…", j'y ai jamais cru). Le but de l'article sur les influences, c'était justement pour tenter de montrer que le fond de ses persos (ce qui pour moi est le meilleur de Berserk et ce qui fait que ce manga est très largement au dessus du lot), il l'a tiré d'aucun film mais de lui-même. Seulement, arrivé un moment, il est allé tellement loin dans la noirceur de Guts, que j'ai l'impression qu'il est embarrassé et qu'il sait plus trop quoi en faire. Et que de toute façon, ce qu'il aime, c'est l'heroic fantasy et la SF, donc pourquoi pas lâcher cette noirceur encombrante pour faire du fan serv d'objets magiques et de persos juste trop cool, c'est plus facile. Après, c'est pas un défaut en soi, le manga reste bon, voire très bon, mais décevant quelque part quand on voit jusqu'où Miura était arrivé avec ses persos. Quand t'as tellement monté la barre, arrive un moment où tu peux plus trop la redescendre.
Mais n'empêche que Guts a la classe, j'avoue, sauf quand il va "sauver" Farnèse. Désolé, mais la vraie classe, c'est un truc de gros rebelz où le héros dit Fuck à tout le monde. Nan, sérieux, Guts il avait carrément plus la classe quand il envoyait chier Puck ! Mais il a toujours la classe américaine quand il manie sa Dragonslayer, ça c'est clair !
Sinon, y a Pa Ming qui a pas aimé ce volume apparemment, ce serait cool qu'il vienne donner la raison.
Donc si Guts peut paraître vieilli c'est seulement les évènement de la vie qui l'on affaiblit mais il reste malgré tout très jeune .
Et alors qu'est-c' qu'on en a à foutre de l'age réel de Guts, si Guts tout comme le chevalier squelette c'est la grande Classe!!Hein!! Franchement!!
Je suis d'accord mais cela n'empêche que ça commence à faire vieux dans un monde de dark fantasy.
Historiquement parlant, il était rare qu'au moyen-âge les gens dépassé 35 ans à cause des maladies ou des guerres.
Heu officiellement je crois que Guts à 21 ans croyez le ou non ! Je m'explique il rencontre Griffith à 15 ans ,l'age d'or dure 3 ans 18 ans donc .Il quitte les faucons pendant 1 an (19 ans)lorsqu'il revient il reste avec eux quelques semaines à mon avis ,l'eclipse a lieue ce qui marque les événements qu'on connait.Il est dit plus tard par Godo (je crois ) que son errance en quête de vengeance a duré 2 ans(21 ans),ensuite il rencontre Farnèse et ses compagnons et tout va très vite !
Donc si Guts peut paraître vieilli c'est seulement les évènement de la vie qui l'on affaiblit mais il reste malgré tout très jeune .
Heu officiellement je crois que Guts à 21 ans croyez le ou non ! Je m'explique il rencontre Griffith à 15 ans ,l'age d'or dure 3 ans 18 ans donc .Il quitte les faucons pendant 1 an (19 ans)lorsqu'il revient il reste avec eux quelques semaines à mon avis ,l'eclipse a lieue ce qui marque les événements qu'on connait.Il est dit plus tard par Godo (je crois ) que son errance en quête de vengeance a duré 2 ans(21 ans),ensuite il rencontre Farnèse et ses compagnons et tout va très vite !
Donc si Guts peut paraître vieilli c'est seulement les évènement de la vie qui l'on affaiblit mais il reste malgré tout très jeune .
Trois quart d'heure pour lire tous les commentaires…
Par rapport mon opinion sur Berserk tout a été dit par chevaliershakka donc de ce côté je n'ai plus rien à ajouter mais j'aimerais vous faire part de ma théorie sur la suite du scénario.
Comme il l'a dit précédemment, c'est le calme avant la tempête car on devine aisément qu'il va y avoir rapidement une confrontation entre le Faucon et les Kushans ; et pourquoi pas la Troupe du Faucon et la "troupe" de Guts vs Kushans. Avec Miura tout est permis même les plus improbables alliances.
De plus, dans le volume 28, on constate que Guts veut fondé une famille avec Casca lorsque le groupe rencontre l'enfant sauvage. A mon avis l'enfant ne nous est pas inconnu car étrangement il le trouve la nuit et disparais mystérieusement à l'aube.
Pour ma part je dirais qu'il s'agit de leur enfant (qui a grandit bien vite).
Sachant cela, je me demande si la suite du scénario ne serait pas une copie du shéma de l'âge d'or.
En gros le shéma est :
1. rencontre de la troupe du faucon (avec toutes les victoires et défaites qui va avec)
2. Le début de l'histoire d'amour avec Casca
3. L'apparition des God Hands (Griffith violant Casca)
est serait dans sa continuité :
1. création du groupe de Guts (les manga en cours)
2. la famille de Guts (la guérison de Casca et peut-être une retrouvaille entre Casca, Guts et leur rejeton… car s'il apparaît quelque fois c'est qu'il y aura forcément un lien.)
3. destruction des Gods Hands (le fils de Guts vengeant sa mère et son père)
Voilà mon hypothèse.
Je termine en disant que je ne vois pas forcément Guts tenir debout jusqu'à la fin du manga. Car on s'aperçoit qu'il vieillit comme cela a été dit plus haut mais on s'aperçoit que malgré l'armure du Berserk il n'a jamais été aussi "fragile".
C'est pourquoi je pense que la fin de Guts arrivera avant la fin de Griffith.
Excusez-moi si c'est un peu brouillon !
Trois quart d'heure pour lire tous les commentaires…
Par rapport mon opinion sur Berserk tout a été dit par chevaliershakka donc de ce côté je n'ai plus rien à ajouter mais j'aimerais vous faire part de ma théorie sur la suite du scénario.
Comme il l'a dit précédemment, c'est le calme avant la tempête car on devine aisément qu'il va y avoir rapidement une confrontation entre le Faucon et les Kushans ; et pourquoi pas la Troupe du Faucon et la "troupe" de Guts vs Kushans. Avec Miura tout est permis même les plus improbables alliances.
De plus, dans le volume 28, on constate que Guts veut fondé une famille avec Casca lorsque le groupe rencontre l'enfant sauvage. A mon avis l'enfant ne nous est pas inconnu car étrangement il le trouve la nuit et disparais mystérieusement à l'aube.
Pour ma part je dirais qu'il s'agit de leur enfant (qui a grandit bien vite).
Sachant cela, je me demande si la suite du scénario ne serait pas une copie du shéma de l'âge d'or.
En gros le shéma est :
1. rencontre de la troupe du faucon (avec toutes les victoires et défaites qui va avec)
2. Le début de l'histoire d'amour avec Casca
3. L'apparition des God Hands (Griffith violant Casca)
est serait dans sa continuité :
1. création du groupe de Guts (les manga en cours)
2. la famille de Guts (la guérison de Casca et peut-être une retrouvaille entre Casca, Guts et leur rejeton… car s'il apparaît quelque fois c'est qu'il y aura forcément un lien.)
3. destruction des Gods Hands (le fils de Guts vengeant sa mère et son père)
Voilà mon hypothèse.
Je termine en disant que je ne vois pas forcément Guts tenir debout jusqu'à la fin du manga. Car on s'aperçoit qu'il vieillit comme cela a été dit plus haut mais on s'aperçoit que malgré l'armure du Berserk il n'a jamais été aussi "fragile".
C'est pourquoi je pense que la fin de Guts arrivera avant la fin de Griffith.
Excusez-moi si c'est un peu brouillon !
et puis je voulais ajouter une chose sur Berserk, qui me parait important et qui vient de l'art book ( les propos de l'auteur himself!!) qui vient juste de sortir, comme quoi il faut voir la trame de berserk comme étant l'histoire d'un homme extraordinairement chanceux dans un monde malheureux ( entendez par là des peupes qui accumulent des décisions malheureuses.), et non pas une creusette du moi humain, ou bien d'une vengeance aveugle comme on peut le rabâcher certaine fois…
Berserk n'a donc rien à voir avec un duel sur une pièce de monnaie, ou ce genre de truc !!!
Il me semble que c'est important de le signaler, bien plus que de sortir sa pelle et son sot pour faire des pâtés…
ps: les propos de l'auteur étant:"le récit d'un homme chanceux dans un monde d'une terrible malchance", histoire que l'on me fasse pas dire que je dis que des conneries!!
Tommy= Troll
Guts…tu pourrais pas lui donner un coup d'épée sur la tete, hein!!
ps: en plus Tommy et Troll, ça commence par T.
Ok, je sors…
pardon, je n'avais pas vu qu'un vote avait été pris en compte…Ce n'était pas l'objet et d'ailleurs je ne connais même pas Berserk.Si je comprends comment ça marche, je mettrai un 6 pour compenser.
ah sur le coup 48bertrandc tu fais baisser la note de berserk en voulant noter Animeland . . .
J'avoue ça se tient mais pour la présence d'autres monstres je n'ai pas dit que tu avais critiquer la présence des nouveau monstres non .Pour reprendre ton article , tu disais que " les seuls monstres de la série étaient les apôtres" je démontre juste que c'est une erreur .
J'avoue ça se tient mais pour la présence d'autres monstres je n'ai pas dit que tu avais critiquer la présence des nouveau monstres non .Pour reprendre ton article , tu disais que " les seuls monstres de la série étaient les apôtres" je démontre juste que c'est une erreur .
Yep, pour l'armure, c'est bien à peu près ce que je lui reproche. Sauf qu'en plus de cette matérialisation, ça a tendance à résoudre le combat de Guts contre lui-même non plus sur le plan intérieur/psychologique, mais de façon extérieure justement, à grands coups de magie. C'est un peu le grand problème que je pointe sur toute cette partie de Berserk et pourquoi j'ai dit que ça se "shonenise". Pour répondre au post d'Emrad et à d'autres remarques au-dessus, attention : j'ai jamais dit que les derniers événements étaient illogiques ou que ça se tenait pas au niveau scénaristique. Même le fait que Guts se réhumanise, voire que Berserk pourrait se terminer en happy end, c'est pas ça qui me gêne, au contraire, mais c'est la façon dont c'est fait. On a appris récemment que Casca pourrait retrouver la raison, mais en rencontrant le roi des elfes. Si ça se résout comme ça a l'air de le présenter, encore une fois, ce serait d'un coup de baguette magique et non plus sur un plan "humain".
Idem pour les monstres, je critiquais pas le fait qu'y en ait. Quand on prend les apôtres, leur monstruosité a un sens : elle reflète la frustration d'un être humain. La monstruosité physique reflète une monstruosité "psychologique", et c'est ça qui est très fort de la part de Miura. Les monstres d'aujourd'hui, j'y vois plus tellement de sens particulier, sauf qu'y faut mettre des trolls parce que dans toute oeuvre d'heroic fantasy, y a des trolls…
Tiens c'est marrant, pour le coup je vais prendre un peu la défense de Tommy, alors que je serai plutôt de ton avis dans l'ensemble Emrad.
Tommy corrigera si je me trompe, mais ce qu'il reprochait à l'armure n'était pas le boost de puissance à mon sens (si ce n'était que ça, il n'aurait pas insisté dessus et l'aurait mis dans le même sac que les items magiques). Je pense que le problème de cette armure, car au final je crois que je le rejoins sur ce point, c'est qu'elle est une matérialisation de quelque chose qui était avant psychologique, simplifiant un peu le personnage.
Oui l'armure du berserker est dangereuse et reflète le monstre qui est en lui, mais justement jusqu'à présent, on n'avait pas eu besoin de ça pour comprendre dans quel état paradoxal se trouvait Guts psychologiquement. Bien sur, on dérivait déjà un peu dans cette voie vu que Miura avait représente cette bête par une sorte de renard noir (et donc déjà une représentation physique), mais l'armure est peut-être la touche en trop. Pour le coup, on a un peu l'impression que Miura nous prend par la main pour expliciter quelque chose qui n'avait pas besoin de l'être: "regardez regardez!! Il a une bête en lui! Ça se voit a la tronche que fait son armure"… c'est comme entourer quelque chose qui était déjà souligné.
Mais à la limite, cela ne me dérangeait pas pour ma part. La ou je suis le plus gêné, c'est qu'on ne sait plus trop qui est le coupable des excès de violence de Guts désormais. Est-ce que c'est lui qui n'arrive plus à se contrôler? Ah non ! Il est sous l'influence de l'armure, ce n'est plus vraiment lui.
Ce qui me ferait peur, c'est que si un jour Guts se débarrasse de l'armure, Miura en profite pour également débarrasser le personnage de ses démons. Je trouve que ce serait un brin trop facile pour le coup. Mais heureusement, nous n'en sommes pas encore à cette situation.
Ensuite il n'était pas question d'essoufflement, mais de changement de direction. Mais c'est là en ce qui me concerne que je ne rejoins pas Tommy, vu que si je conviens que l'œuvre a pris une autre tournure, je n'y vois en rien quelque chose de définitif.
Pour moi, sa nouvelle troupe n'est pas en soi différente comme tu le dis Emrad, de ses rapports avec la troupe du faucon. D'autant qu'avec un peu de recul, le manga n'a pas été une progression vers la noirceur. Le manga était très sombre dans ses premiers volumes. Mais dès l'arrivée de la troupe du faucon, l'ambiance s'est énormément décontractée. J'y vois exactement la même schématique aujourd'hui.
Et au final, c'est amusant, car j'ai relu l'interview de Miura dans "illustration files" que vient de publier Glénat. Et l'auteur conclue en disant qu'il souhaitait ajouter des personnages féminins et faire comme une sorte de nouvelle troupe entourant Guts. Or ces propos datent de 1996 et c'est finalement exactement ce qu'il a fait.
Bon j'ai lu un peu tous les commentaires et je tiens d'abord et avant tout a certifier que j'ai lu l'article de Tommy Marbier et je ne suis pas vraiment d'accord avec lui.
Nous avons tous constaté le changement de ton que prenait Berserk. Cependant ce n'est pas trahison de l'auteur ou un quelconque essoufflement de la série .Je pense pour ma part que l'auteur a décidé de faire évoluer l'œuvre autrement .Personnellement je le trouve plutôt bon dans la mesure ou je le considère comme une étape nécessaire à la série. Bon Guts et sa clique on besoin d'un bateau pour quitter le pays ,Farnèse peut leur en obtenir un grâce à son frère ,moyennant un petit "coup d'état" contre son père . C'est un peu comme les complots de la noblesse pendant l'arc de l'âge d'or. Ce n'est pas ce qui compose intégralement le tome 29 , je retiens la rencontre entre Schierke et Sonia,le duel Serpico et Guts qui vient de commencer . De plus les bêtes de Kushans rôdent dans le coin,ces derniers sont en pleine guerre contre Griffith et sa nouvelle troupe composée d'apôtres , car ne l'oublions pas ,le faucon veut devenir roi .
Pour revenir au rôle de "grand frère" que Guts semble avoir dans sa nouvelle équipe, ce n'est pas quelque chose de surprenant car je n'oublie pas le leader charismatique qu'il était dans la troupe du faucon.Est-ce si surprenant qu'il puisse se lier avec d'autres personnes que ses anciens compagnons d'armes?Est-il condamner à ne vivre que pour la vengeance ?Si il s'est lié à eux c'est d'abord parce que peu de temps avant il avait manqué de violer Casca ,ils sont ses gardes fou qui l'empêchent de" céder complètement à ses pulsions . Schierke est sans aucun doute le personnage le plus intéressant du nouveau groupe ,on pourrait peut-être regretter sa trop grande force magique.
A propos de la magie dans Berserk, son introduction ne m'a pas gêné c'est pas la première fois que Miura nous prend à contre pied je pense à la première rencontre avec Zodd , le chef des chiens noir et les God Hands.Ce qui avait été montré en flash forward (pour ainsi dire ) dans les 3 premiers tomes ,a prit toute son ampleur durant la période de l'âge d'or ou les personnages évoluait dans un milieu médiéval plutôt réaliste. L'univers magique constitué par Miura est complexe et cohérent et surtout pas gratuit.
Tout ceci me fait bien sûr penser à l'armure du berserker qui semble tant vous dégouter chez Animeland .L'idée de créer cette armure n'a pas pour unique but de donner un boost de puissance à Guts.En effet,si ce dernier s'en sert pour se battre et protéger ses nouveaux compagnons ,paradoxalement il se rapproche de sa bête intérieure. Guts s'est adouci ,il s'est attaché ,la belle affaire! Tout ceci n'a pas fait disparaître ses mauvais côté,la bête tapie au fond de son âme s'alimente de toutes ces frustrations ,elle a faim de sang et de tuerie bref de tout ce que Guts refoule au plus profond de lui et qu'il ne peut exposer (complètement )devant ses amis. D'ailleurs sans la présence de Schierke Guts aurait sans doute déjà découpé en morceau ses chers amis,la notion du berserker prend alors tout son sens.Guts lutte extérieurement (la souffrance que lui inflige l'armure) et intérieurement (contre sa bête) cette menace reste latente.Elle est le lien qui nous raccroche aux sombres côté du monde de Berserk l'air de dire on installe une ambiance pour mieux la bousiller ensuite.
A propos du bestiaire de Berserk,selon l'article de Tommy Marbier il était composé jadis uniquement d'apôtres avant l'arrivé des ogres et autres trolls , c'est faux ! Les fantômes qui possèdent les animaux ne sont pas des apôtres , les enfants perdus qui accompagnent Roshinu ne sont pas à proprement parlé des apôtres ,le bouc du chapitre de l'inquisition qui vivait avec les hérétique n'est pas un apôtre ,le seigneur Mozgus non plus (corrigez moi si je me trompe).Le bestiaire s'est un peu plus classifié certes mais pour moi un apôtre est un être humain ayant invoqué les god Hands pour se transcender en être surpuissant et pouvant se changer en monstre géant (sauf skull Knight).
Tout ça pour dire que Berserk ne s'essoufle pas !l'auteur nous conduit vers une voie pour probablement revenir au noyau de la série. La reconquête du Midland par Griffith, la bête noire de Guts ,la rencontre de Schierke/Sonia,Casca / l'enfant sauvage sont autant de pistes qui laisse penser que Miura ne nous a pas tout dit.Je pense qu'il est encore trop tôt pour écrire un titre du style "Berserk ne tiendra pas ses promesses"ou ça sent le "happy end"!
Mais je n'ai rien à faire ici. Je retourne lire Les princes du thé, le manga pour les hommes, les vrais.
ouais on va se donner des coups de petites cuillères sur la tete et s'envoyer des petits gâteaux dans la face.
Un truc d'Homme, quoi!!!
(de quoi mon post il sert à rien… )
Alors là franchement je suis pas du tout d'accord puisque ce n'est absolument pas le fait qu'elle soit en danger de mariage qui oblige Guts à se lever, mais bien le fait de qui va s'occuper de Casca…
Et ce sans oublier le grand chef 4 étoiles Serpico
Et puis bon Guts se le dit très bien à lui-meme que c'est le choix de Farnèse, mais il revient sur sa décision au vu de mes propos qui précède…
Yep, mais dans les commentaires du site, ça risque d'afficher (quand ça bugge pas) des posts de ouf ! Et si, la discussion dévie sur la série en général, autant créer un topic exprès pour plus de clash, et réserver celui-ci aux histoires de mariages, non ? Comme vous préférez, pour moi c'est pareil.
Au contraire,. Les topics critiques sont là pour pouvoir débattre.
Mais je n'ai rien à faire ici. Je retourne lire Les princes du thé, le manga pour les hommes, les vrais.
En fait, suite aux conseils de l'excellent Steve Naumann, qui roule ses bédos avec des pages de Negima dans les chiottes d'AL, j'ai testé et ça m'a fait sur-tripper !
Sinon, on est bien d'accords j'espère : j'ai jamais dit que Berserk, ça devenait de la merde, hein. Jusqu'au tome 21 environ, c'est exceptionnel et sûrement l'un des meilleurs seinen (j'en ai très rarement lu d'autres qui aillent aussi loin), mais depuis, c'est devenu "juste" de la bonne heroic fantasy (et même si elle est aussi probablement au dessus de la grande majorité des productions du genre). Je l'avais précisé dans une chronique courte y a pas si longtemps (genre le volume 27 ou 28, je sais plus).
Sauf que pour le 29, le coup du "Farnèse est en danger de mariage, vite !, allons la sauver", c'est too much ! On ne voit plus le travail intérieur de Guts, là (d'ailleurs, ça le rapproche plus du héros de Guin Saga…). Il est passé du personnage très détaillé psychologiquement, à un gentil héros à l'extrême ou presque (un peu comme moi avec mes chroniques, zanzi ), et qui manque à mon sens grandement de nuances.
En fait, son combat intérieur se passe désormais à l'extérieur. Ce n'est plus contre lui-même qu'il a à lutter, mais contre son armure. C'est en ça que je parlais des objets magiques : le problème, c'est pas qu'y en ait, mais la façon dont ils sont traités et qu'ils aient tendance à supplanter la psycho. Et le perso de Farnèse, qui était l'un des plus intéressants, est désormais "résolu" avec des poncifs à la limite du nekketsu (genre, je suis plus fort si j'ai quelqu'un à protéger), caractéristiques des shonen (j'ai jamais dit que Berserk changeait de catégorie éditoriale). Et ça, c'est dommage, Miura nous avait habitués à de la nuance, à ce que les choses ne soient pas si simples. A la limite, le seul perso à continuer à être autant détaillé psychologiquement, ce serait Schierke (mais son rapport à Guts passe essentiellement par l'armure). L'auteur avait monté la barre tellement haut qu'on en attend d'autant plus de lui désormais.
Mais là on dévie un peu du volume 29. Hésitez pas à créer un autre topic dans le forum approprié pour qu'on puisse se latter verbalement la gueule en long et large sur la série. D'ailleurs, je sais pas si le topic est super visible ici coincé au milieu des chroniques.
L'auteur de berserk empeche son titre de tourner en rond dans une vengeance finalement peu propice au développement de son récit.
Comme rarement l'auteur aère l'histoire dans une efficacité pleine d'humour tout en se focalisant sur Farnèse, et réussit le tour de force de ne pas alourdir sa trame principale.
Que ce soit dans la vengeance ou l'humour l'auteur de berserk reste exceptionnel.
Bref c'est la grande classe!!
bonjour à tous,
Si le titre racoleur concernant la déception sur le devenir de berserk était intentionnel, et bien ça a marché sur moi.
J'ai d'abord cru que Miura abandonnait son oeuvre.
J'ai lu la critique et je trouve ce procédé journalistique digne des pires tabloids. Surtout venant d'animeland.
Je ne vais pas m'étaler non plus car l'essentiel a déjà été dit.
La tournure que prend berserk est tout a fait normale. Je rappelle juste au critique -qui se plaint que la psychologie des perso soit releguée au second plan- que s'il connaissait si bien cette oeuvre, et qu'il faisait un peu appel à sa mémoire, Guts a d'autres chats à fouetter que la poursuite de griffitth : il veut soigner sa bien aimée. Et si cette dernière recouvre la mémoire, elle pourrait quitter guts (CF. propos de Gaeseric). Esprit et psychologie torturés en veux-tu en voila.
Zéro pointé pour cette fois-ci.
J'espère que c'est bon ce que tu prends Tommy, parce que moi j'en veux aussi!!
L'auteur de berserk empeche son titre de tourner en rond dans une vengeance finalement peu propice au développement de son récit.
Comme rarement l'auteur aère l'histoire dans une efficacité pleine d'humour tout en se focalisant sur Farnèse, et réussit le tour de force de ne pas alourdir sa trame principale.
Que ce soit dans la vengeance ou l'humour l'auteur de berserk reste exceptionnel.
Bref c'est la grande classe!!
J'espère que c'est bon ce que tu prends Tommy, parce que moi j'en veux aussi!!
L'auteur de berserk empeche son titre de tourner en rond dans une vengeance finalement peu propice au développement de son récit.
Comme rarement l'auteur aère l'histoire dans une efficacité pleine d'humour tout en se focalisant sur Farnèse, et réussit le tour de force de ne pas alourdir sa trame principale.
Que ce soit dans la vengeance ou l'humour l'auteur de berserk reste exceptionnel.
Bref c'est la grande classe!!
ChevalierShakka, j'ai éclaté de rire en lisant la critique lapidaire de Tommy,et franchement il faut pas prendre cette critique au pied de la lettre.
Personnellement j'ai adoré le tome 29 de Berserk en partie parce que ça me (nous) change de la vengeance de Guts qui à force peut devenir vraiment pénible si l'on y prend pas garde.
En un sens je suis parfaitement d'accord avec toi ChevalierShakka pour dire que Miura propose une tournure différente du titre mais toujours excellente.
Il est malheureux de constater que certain aurait voulu que Berserk continue de se complaire dans une ambiance malsaine, mais il est curieux de constater qu'au cours du récit Guts n'est jamais allé aussi loin dans sa noirceur qu'avec ce groupe, cette famille si facilement conspué parce que les nanas sont sans charisme, ou qu'Isidro n'est que le modèle réduit de Guts, ou que Puck a des blagues pas droles, ou que ça y est ça se "shonenise",…
Ce qui est un comble quand meme puisque je trouve trop léger, ou trop lourd la plupart des Shonens ( en commençant par death note qui soi-disant se veut dark mais est d'une platitude affligeante à lire…)
Bref meme si je comprend ton sentiment à la lecture de cette critique, et qu' il ait évolué après la lecture de l'article d'Animeland 148, est d'autant plus compréhensible dans le sens ou la critique du tome 29 n'était pas digne de ce que l'on pouvait attendre des chroniqueurs d'animeland, mais malgré tout le fait de fermer Berserk à un seul personnage, c'est-à-dire Guts, réduisait considérablement les perspectives du récit pour Miura.
(perso à mes yeux Guts c'est la classe intégrale, et rien ne pourra me faire dire le contraire, en tous cas pour le moment!!)
Il est surprenant aussi de remarquer que tommy critique le fait que berserk soit devenu de la fantasy alors qu'à la base pour Berserk on parlait de Dark Fantasy, ce qui ne signifie pas qu'il n'y ait pas d'item dans l'un ou dans l'autre.
bref on ne pourra pas dire que ceux qui n'apprécie pas la tournure de Berserk fasse preuve de finesse, et ce meme si tous les gouts sont dans al nature, mais ils en font encore moins preuve que ceux qui n'aime tout simplement pas Berserk.
C'est marrant comment lorsque l'interlocuteur vous relance les mots qu'on a employé, on se trouve soudainement un peu excessif. Mais Peu-importe ! J'assume également le fait de trouver ce choix rédactionnel douteux. Et je vais m'en expliquer. En tout cas je suis ravi qu'il est possible de débattre ici.
Car j'ai donc lu l'article et si je ne suis pas en total accord avec ce que tu avances, j'admets que le propos se tient et qu'il s'avère intéressant. A mon grand désespoir en fait (mais en fait je le vis bien).
Mais donc déjà pour revenir un peu là dessus: pourquoi je trouve la méthode douteuse ? Parce-qu'au final, je pense que la façon dont tu as conçu ta critique de Berserk est trop basée sur la fidélité du lecteur. Dans le sens ou à moi-même, tu m'as directement conseillé de lire l'article. Alors certes dans mon cas c'est possible, vu que je suivais tes critiques de Berserk depuis un long moment et, ne voyant pas ou tu voulais en venir, j'ai voulu avoir des éclaircissements. Du coup oui, l'article tombe pile au bon moment, car c'est vraiment la critique de ce volume qui m'a donné un sentiment de ras le bol et qui m'a "forcé" à réagir. Donc niveau timing, actuellement oui c'est parfait. Mais plus tard ?
On ne cesse de dire qu'une œuvre est intemporelle, je pense que c'est le cas de la critique également. Alors oui, on va expliquer que sociologiquement "blablabla interprétation différente blablabla", donc critique moins intemporelle. Mais dans ce cas, disons à court terme, comme dans dix ans (qu'on peut considérer comme du cour terme pour une œuvre). Je découvre Berserk et je tombe sur cette critique et je n'en comprend pas le sens ni le ton. Eh bien je n'ai aucun moyen de le faire. Le fait de dire "ah mais referez vous à l'Anime Land n°148 de Février 2009 pour comprendre" ne fonctionne plus (au final, on dit que les écrits restent et que internet est aussi volatile que les paroles. Je n'en suis pas si sur). La personne ne fera pas l'effort de chercher ce numéro. Elle aura juste une critique incompréhensible qui lui paraitra gratuitement provocatrice.
A mon sens, une critique doit être indépendante de tout le reste, car comme je l'ai dit, je considère que ça doit pouvoir être intemporel. Je suis déjà très réfractaire au concept de critiquer le manga au volume (c'est comme critiquer un roman au chapitre pour moi), alors si en plus il faut la complémenter d'articles qui ne sont accessibles qu'en trouvant le numéro du journal adéquat…
Du coup je pense que tu as chroniqué Berserk plus comme si tu faisais un essai (et donc tes propos sont un tout cohérents) plutôt qu'une critique. Et c'est ça qui me gêne.
Maintenant venons-en au gros du gros, c'est à dire à Berserk et par extension, au point de vue exprimé de l'article publié ce mois-ci.
Je me permet de passer sous silence l'article sur les bouquins faits avec Buronson qui sont rigolos… Mais c'est tout. On a qualifié Japan de polémique, j'y ai juste vu un mauvais manga. Oh-roh et sa suite se laissaient lire. Mais je rejoins l'article: c'est du Buronson, pas du Miura (même si Buronson peut être largement meilleur que ça…quand même. J'avais l'impression de lire une grosse blague).
Commençons par faire un point sur cette idée que Berserk se transforme en récit d'Heroic Fantasy, avec des créatures fantastiques comme des trolls des orcs etc. Faire ce constat aujourd'hui me parait étrange en fait. Car en ce qui me concerne, j'ai toujours trouvé que Berserk était un manga d'Heroic Fantasy latent: Puck est un elfe; dans le premier tome Guts affronte un homme-serpent et une armée squelette. Alors certes, les deux derniers ne sont pas aussi attachés au genre Heroic Fantasy que les trolls, mais ils font partie du bestiaire tradionnel quand même. Et même un monstre comme Zodd est très inspiré du minotaure.
C'est plutôt ce revirement de ton à partir du troisième volume qui m'a surpris. En bien soit, mais j'ai toujours considéré que ça ne durerait pas et que plus tard, Berserk remettrait en avant ces codes plus traditionnels.
Alors peut-être que Miura intégrait ces éléments de façon plus discrètes à l'époque, mais je ne pense pas qu'il ait caché que Berserk était une œuvre de Fantasy.
D'autant qu'à mon sens, cela fait juste partir du folklore. Que ses monstres ne soient pas originaux dans leurs appellations (car graphiquement, on ne peut pas dire que Miura n'ai pas conservé sa patte), me parait assez anecdotique dans le récit.
C'est un peu la même chose pour l'équipement au final. Une arbalète, un bras canon (c'est marrant, moi j'y ai plutôt vu une référence à Cobra. Dans Evil Dead 2, Ash n'a qu'une tronçonneuse. C'est dans le 3ème qu'il conçoit une main mécanique. C'est donc bien plus tard en 93) et une épée gigantesque qu'on sait pas comment il fait pour la manier… Berserk avait déjà ses accessoires et items magiques. Le béhérit est un artefact purement dans la lignée de la Fantasy. Alors certes il ne donne pas de pouvoir dans le genre "+12 a votre score d'esquive", mais on sait que sa nature est fantastique.
La seule différence, c'est qu'il n'y avait pas de scène d'exposition à l'époque. Guts était déjà entièrement équipé et l'on ne se souciait pas de savoir d'où ça venait. mais finalement, on finira par apprendre ou il a eu sa "Dragonslayers", et lorsqu'on le découvre, la scène est palpitante. Donc la scène d'exposition dans le tome 24 (il me semble) est nouvelle, mais à mon sens pas surprenante. Je refais la comparaison avec le Seigneur des Anneaux, ce n'est certes pas passionnant, mais ce n'est pas non plus dramatique qu'ils reçoivent des armes magiques.
Je reboucle mon propos: Berserk, à mon sens, n'a jamais été autre chose qu'un manga de Fantasy. Sauf qu'avant ce n'était pas un élément dominant de la série. Maintenant ça l'est, mais le chemin tracé par Miura me parait assez logique jusqu'à présent.
Et du coup, j'ai également du mal avec cette idée que Berserk se "shonenise". Déjà parce-que je n'aime pas vraiment (j'aime rien ou quoi?) cette obligation de mettre les mangas dans les cases. "Bouuh Berserk c'était du seinen, maintenant c'est du Shonen… C'est mal". Car si je suis d'accord que le ton s'est adouci, je pense que si on se concentre sur les codes narratifs, Berserk ça reste du Seinen, sans aucun doute. Je reprend ton rapprochement avec Star Wars: dans ce cas l'épisode IV est shonen et le V est Seinen (et le VI pour les mioches). Mais finalement ce n'est pas important. L'important c'est que l'esprit soit toujours là.
A mon sens, si il s'agissait justement d'un shonen, les personnages ne bougeraient pas d'un Iota et Guts, ce serait Sasuke de Naruto: "Gnaaaaa je vis pour la vengeance!! LA VENGEANCE!!!" et il ne dériverait pas de cette ligne (jusqu'à un incroyable rebondissement). Or ce n'est pas le cas. Comme je l'ai dit dans mon premier message, Guts vieillit, il fatigue (je n'ai jamais eu autant ce sentiment de personnage "brisé") et lui qui courait après la vengeance avec tant d'ardeur se dit que peut-être, il y a d'autres choses dans la vie qui valent également la peine. A mon sens, cela rend le personnage terriblement humain. Sa détermination n'est pas inflexible, il fait des rencontres et ces rencontres peuvent le changer.
Rappelons nous au début que c'est la solitude de Guts qui l'a nourri dans son désir de vengeance. Mais si on relit le second volume, cette détermination ne fléchissait-elle déjà pas lorsque Puck lui demandait de sauver le vieil homme ? Et dans le premier volume, n'est-il pas venu au secours de Puck ? N'était-il pas empli de tristesse quand Thérésa (tome 3) souhaitait sa mort ? Et ces moments sont chronologiquement plus proche de ce qui se passe dans un tome 24 que dans un tome….13 (au hasard total).
Donc oui: Guts dévie de sa voie. Mais c'est peut-être sa voie qui finira par le rattraper.
Et si il y a un point qui finalement nous permettra je crois de nous rejoindre, c'est que Berserk ne peut pas rester ainsi. Même si je pense que pour l'instant nous sommes dans un schéma parfaitement cohérent et qu'avoir un ton aussi alarmiste n'est pas justifié… Il faut que l'histoire revienne dans des sentiers plus tortueux à un moment donné. Car autant j'aime cette partie, autant je l'aime parce-qu'il s'agit d'une bouffée d'air frais et que j'ai le sentiment que cela n'est pas fait pour durer. Qu'à un moment donné, toute cette quiétude va leur couter. Maintenant si ce n'est pas le cas… Je ne sais pas, j'attend de lire et Miura peut nous surprendre sur d'autres sentiers. Je ne suis pas allergique au changement, tant qu'il est bien fait. Mais pour le coup, on pourra effectivement dire que Berserk a finalement dérivé et n'est pas allé au bout de son propos initial.
Mais pour le moment, je pense qu'il est trop tôt.
Bon je n'ai pas tout détaillé comme je l'aurai souhaité. Mais je considère que c'est déjà bien.
Berserk a changé de ton depuis plusieurs volumes, comme tu le remarques toi-même. J'ai effectivement des raisons pour avancer qu'il perd en intérêt, mais pas la place pour développer ça en 400 signes max (c'est le calibre pour les critiques courtes du site). Désolé si ma critique du tome 29 te semble lapidaire, gratuite, voire même du foutage de gueule, mais j'en assume totalement le ton polémique. Le but, c'était justement de faire réagir (et si un débat se lance suite à ça, c'est cool, au contraire !) et d'éviter de répéter une énième fois "Berserk vire décidément vers l'heroic fantasy". Ensuite, j'y ai quand même pointé ce que j'estime critiquable, même si c'est très ironique dans la forme (et mérité) : Berserk se "shonenise" !
Il était temps de faire le point sur la nouvelle tournure du manga. C'est pour ça que j'ai proposé de faire un petit dossier sur Miura dans l'AL 148, avec un article état des lieux volontairement polémique sur Berserk, un article plus posé sur les influences de l'auteur (et si elles peuvent ou non résumer le "génie" de l'oeuvre), et enfin un autre sur les one shots réalisés avec Buronson qui viennent de sortir.
Le problème de Berserk, c'est que l'auteur a monté la barre très haut au fil des tomes. Depuis qu'il est passé à l'heroic fantasy pure (ou presque), les personnages perdent en profondeur pour se recentrer progressivement vers des archétypes (d'ailleurs une des caractéristiques du genre, c'est pourquoi les jeux de rôle fonctionnent aussi bien avec des systèmes de classes). C'est tout de même de la bonne heroic fantasy (je l'avais signalé d'ailleurs dans une chronique du mag, il me semble), mais qui n'a plus rien de comparable avec la profondeur qu'on commençait à atteindre vers la vingtaine de tomes.
Bon, c'est pas évident de tenter de m'expliquer sans refaire mon article. Je t'invite donc à le lire, et n'hésite pas à revenir à la charge après ça si mes choix rédactionnels te semblent toujours aussi douteux !
Le silence qui règne dans ces forums est très intimidant. j'ai l'impression de souiller les lieux en osant lancer un débat. Mais peut-importe. Commençons.
Je suis vraiment attristé par l'avis de Tommy Mabrier à propos du volume 29 de Berserk.
Tourner au ridicule la trame pour faire le malin dans la partie "histoire", je ne vois pas ce que vous cherchiez à part braquer le lecteur. Moi j'ai aimé ce volume et en lisant ce résumé, j'avais l'impression d'être pris pour un con. Quoi ? J'ai aimé ? Ouh mais je suis trop bête ! Heureusement que la critique construite d'Anime Land m'a ouvert les yeux.
Très honnêtement: c'est gratuit, c'est vexant et ça n'a rien à faire dans la partie censée résumer l'histoire.
Oh je sais bien que c'est un exercice de style assez répandu. Mais en général il s'agit de critiques qui n'ont pas de parties "résumé" et donc qui l'intègrent directement. Question de mise en page qui leur permet ce genre de méthode.
Mais le fait est que nous sommes ici dans une fiche résumé, censée donner des indications neutres et claires, faites donc la fiche sérieusement. Et si vous trouvez ça pénible… Eh bien revoyez la mise en page de vos fiches et ne faites plus de résumés.
D'autant que ce n'est pas comme si ensuite il n'y avait pas une partie "avis", ou le chroniqueur a tout l'espace nécessaire pour expliquer son sentiment. Donc ce cher Tommy Mabrier n'aimes plus Berserk, intéressant. J'ai hâte de lire son argumentation pour comprendre son point de vue ! Jetons y un œil: "Berserk, c’est plus ce que c’était… "… Vraiment? Aurai-je un problème d'affichage ou… Ah non, c'est la critique du volume dans son ensemble. Eh bien merci Tommy pour cet avis… fort pertinent !
Excusez-moi, au risque de passer pour un rustre, j'ai envie de dire: ceci n'est pas une critique, c'est juste lamentable.
Je sais que c'est très impoli de dire cela comme ça mais il s'agit d'Anime Land. Je ne suis pas là pour entendre l'avis à chaud de "Saiyanghetto3324", j'attends une argumentation derrière… Un travail journalistique en somme.
Parce-que qu'est ce qu'on est censé comprendre à travers ces quelques mots ? Berserk a changé de ton. Et en cela nous sommes parfaitement d'accord. Que ce soit le fan ou le simple amateur, personne ne pourra nier que Berserk a changé. En même temps, Berserk va fêter ses 20 ans. Penser qu'il n'y aura pas de changement, c'est croire que Miura est une machine qui est resté bloqué en 1989. Un auteur ça évolue, ça voit ses influences changer. Alors si une série perdure, forcément que le ton sera différent. Ne retrouvons nous pas finalement le même symptôme qu'avec Kishiro dans son Gunnm et Gunnm Last Order ? L'auteur est moins sombre, son œuvre également.
Mais là, je conviens que j'exprime mon avis. Mais parce-que j'ai un avis sur la question, j'ai réfléchi à pourquoi ce changement, à la différence de certains il semblerait.
Tel que Tommy Mabrier fait sa critique, on a l'impression que le changement c'est mal et puis c'est tout. Que le Manga c'est comme du sitcom en fait, ça ne peut pas se permettre d'évoluer avec le temps. Ceci dit, je le blâme lui, sauf qu'il n'est pas le seul. C'est courant dans les critiques Anime Land.
Souvent je lis les chroniques d'autres titres, pas forcément que je connais (la critique étant la pour également nous faire découvrir les choses). Et j'étais très surpris de voir des lignes comme "Tsubasa Reservoir Chronicles, c'est déprimant à lire". Quel genre de critique est-ce que cela ? Le Manga n'a peut pas se permettre d'adopter un ton plus dramatique ? Je supposes que non au royaume du Pingouin.
J'en reviens à Berserk, car là est le sujet. Le simple facteur que le Manga a changé d'ambiance n'est pas un argument suffisant pour dire que c'est devenu moins bon. Il faut l'expliquer en avançant des arguments et en détaillant son point de vue. En quoi ce changement de ton est dérangeant pour vous ? C'est juste l'absence de sang et tripailles qui vous chagrine ? Vous limitiez Berserk à ça ? Je pose la question car en l'état, je n'ai aucun élément pour comprendre ce que vous n'aimez pas désormais.
Moi de mon avis, parce-qu'on est sur le sujet je me le permet, j'aime beaucoup la tournure de l'histoire. Mais je ne trouve pas ça meilleur ou moins bon. C'est juste… différent.
J'apprécie le fait qu'après des moments aussi durs et torturés qu'on subis les personnages ainsi que nous, ils puissent s'offrir un peu de paix et de repos. Les personnages ne paraitraient pas humains si ils pouvaient encaisser tout le temps de telles douleurs physiques et émotionnelles. Or il est clair que Miura tient à ce que ses personnages soient réalistes, sinon il n'aurait pas poussé à ce point le traumatisme de Casca. Et je citais Kishiro, mais je trouve que le parallèle est même flagrant. Kishiro était bien plus violent avec Gally dans "Gunnm" que dans "Last Order", mais on sent qu'il ne veut plus la faire souffrir autant, du coup "Last Order" est bien plus paisible d'un point de vue psychologique. C'est exactement la voie que suit Berserk.
J'apprécie l'évolution du personnage de Guts, qui n'est plus le boucher sanguinaire qu'il était. Guts a vieilli, il est physiquement meurtri et il a des cheveux blancs. Alors oui c'est une mèche, mais je pense que la symbolique n'est pas anodine. Lui qui ne vivait que pour la vengeance s'est apaisé, il a retrouvé des compagnons, il n'est plus seul et finalement… il cherche sans doute à préserver cette nouvelle "famille", qui est un renvoi direct à sa période dans la troupe du Faucon. Guts prend de l'âge, comme Miura, comme nous.
Pour tout avouer, j'étais très ému dans le volume 27 par cette scène ou la troupe s'amuse sur la plage. Une sorte de réminiscence de toutes les horreurs qu'ils ont vécu se produit. Et soudainement, ils sont en paix. La quiétude qui se dégage de cette scène est juste magnifique.
Mais cette tranquillité est-elle faite pour durer ? On voit bien que, doucement mais surement, des éléments scénaristiques se mettent en place. Et c'est là ou je pense que Miura risque de nous surprendre. C'est ce que nous verrons avec la suite. Le calme avant la tempête ?
Qu'on soit d'accord ou non avec moi, je pense que mon avis se tient plus que la phrase sans intérêt que nous a jeté à la figure Tommy Mabrier. Et pourtant je suis sûr qu'il y a bon nombres de points qui pourraient être débattu sur Berserk avec intérêt. Qu'on soit détracteur ou conquis.
Le problème que j'ai avec cette critique, c'est qu'en plus d'être vide de sens (faute d'explications), c'est qu'elle n'est pas justifiable dans sa forme. Autant je comprenais dans le journal papier la qualité fort discutable des critiques, autant là…. Je me rappelle quand vous reprochiez (Anime Land/Mabrier?) que Berserk 24 se shonénise en citant par exemple la séquence ou nos héros récupèrent du nouvel équipement. Ma première réflexion fût: "Et quand Galadriel a filé tout son matos à la communauté, c'était aussi trop Shonen peut-être ?". Mais forcément, il est difficile en quelques mots de pouvoir exprimer un opinion pointu (même si c'est faisable, l'excuse n'est donc que partielle).
Sauf que là, nous sommes sur Internet, et à moins que vous m'expliquiez que ce n'est pas le cas, vous avez toute la place pour exprimer votre opinion.
Alors je vous vois venir à des kilomètres: "Ah mais dans le nouveau numéro d'Anime Land, il y a justement un dossier sur Berserk". Mais je sais quoi répondre.
D'abord un article et une critique n'ont rien à voir, c'est indépendant. Donc que vous vous décidiez (enfin) à faire un article qui explique votre point de vue c'est bien… mais le but d'une critique est également d'expliquer votre point de vue. Donc je répond que ça ne justifie en rien sa médiocrité. Une critique n'est pas aussi détaillé qu'un article j'en conviens, mais elle offre quand même des pistes de réflexion. Ce qui est absent ici.
Ensuite moi je ne cite que Berserk, parce-que c'était la goutte d'eau en trop, mais votre problème de qualité au niveaux des critiques est récurent. En fait j'irai même jusqu'à dire qu'il est systématique. Je ne cesse de pester contre les avis d'Anime Land qui ne sont pas ce qu'elles devraient être. Trop gentils ou trop méchants, la nuance n'existe pas.
Enfin, si Manga News n'a pas dit n'importe quoi, rien qu'à la couverture, je ne suis pas enclin à lire cet article.
D'abord parce que vu comment sont les critiques, je ne suis que très peu confiant sur la qualité d'un article complet.
Ensuite parce-que je veux lire Anime Land, pas Gala ni Voici. "Berserk, la déception ?". Pourquoi un titre d'entrée provocateur ? Vous allez encore plus loin il semblerait en titrant (toujours selon Manga News) "Berserk ne tiendra pas ses promesses". Très franchement personne n'a envie de lire quelque chose d'aussi vindicatif d'entrée. Que vous pensiez que Berserk ne tient pas ses promesses, soit. Mais votre titre a plus un air de conclusion que de véritable titre. En plus, vous avez l'audace de le dire au futur. Vous n'amenez pas le lecteur vers votre raisonnement. Vous lui crachez la conclusion au visage et vous espérez qu'il va daigner vous écouter. Le pire, c'est que je n'ai même pas encore lu le papier et je suis déjà dans des conditions exécrables.
Je lirai l'article et j'espère très franchement qu'il sera meilleur que ce que j'appréhende. Mais vous m'avez déjà mis dans de très mauvaises conditions de lecture. D'autant qu'avancer une telle théorie d'une œuvre encore inachevée… il faut vraiment avancer des arguments de poids. Chose que vous n'avez jusqu'à présent sur Berserk, jamais réussi dans vos avis.
Probablement que ma réaction peut paraitre disproportionnée. Mais que l'on comprenne bien mon propos. Je lis Anime Land, car c'est l'un des rares magasine qui tente d'élever le débat autours du média Manga et Japanime. Et ce n'est pas une flatterie, car si vous êtes ce qu'on fait de mieux, eh bien autant dire que le niveau est très moyen. Moi il me déçoit. Mais dans la communauté en général, pas uniquement chez Anime Land. C'est une constatation globale.
Certes vous avez fait office de pionniers, mais cet argument ne va pas non plus être valable éternellement.
C'est bien, vous étiez dans les premiers à défendre le Manga en France. Maintenant il est temps de passer à l'étape supérieure, si vous ne le pouvez pas… Eh bien je ne comprend pas l'intérêt d'avoir été les premiers si c'est pour se contenter du résultat actuel.
Vous étiez les premiers parce que vous aimiez ce média non? Parce-que vous vouliez démontrer que c'était un Art riche et qui méritait d'être connu. Vous aviez pris des risques à l'époque. Et maintenant que le média est accepté cela vous suffit ?
Il y a eu un débat il me semble à Angoulème il y a peu sur justement le niveau de la critique Manga en France. Et d'après ce que j'ai compris, vous trouviez qu'il y avait un manque de dialogue avec les lecteurs, d'où la qualité discutable des critiques.
Pour être un peu cynique (on est plus à ça, n'est ce pas?), je dirai que forcément, en lisant vos critique… On n'a pas franchement envie de réagir tant l'absence d'argumentation fait qu'on préfère fermer les yeux. Et si on réagit il n'y a qu'une façon: être en colère. Ça n'a rien d'agréable je vous dirais. Moi j'ai craqué et en un sens… je regrette déjà. Si je n'avais pas déjà écrit un tel pavé, je pense que j'aurai finalement abandonné l'idée de poster mon message. Personne ne veut débattre avec Anime Land, parce qu'Anime Land ne donne que trop peu envie de débattre.
Et quand bien même: et alors ? Je suis d'accord que la communauté Manga aujourd'hui est trop statique et que l'absence de véritable débat de fond sur les œuvres lui incombe en grande partie. Mais vous n'avez pas à attendre que ce soit les lecteurs qui vous en réclame pour que vous en fassiez. C'est à vous de prendre l'initiative également. Et je suis sur qu'une fois que vous aurez commencé, ça suivra. Moi en tout cas je suivrai, parce que le cosplay ne m'intéresse plus autant.
D'ailleurs dans une certaine mesure, vous l'avez déjà fait dans de nombreux articles. Et à chaque fois j'ai apprécié ce ton un peu moins "fun" et plus cérébral. Mais le fait que vous ne vous décidiez pas une bonne fois pour toute entre si vous êtes un magasine sérieux ou rigolo commence à devenir problématique. A force d'avoir le cul entre deux chaises, vous ne contentez personne.
Au final je ne sais pas si j'aime Anime Land ou pas, entre coups de génies et calamités textuelles, je suis assez perdu.
La critique de Tommy Mabrier sur Berserk est lamentable ! Lui qui a écrit un papier passionnant sur le manga dans le hors-série n°15. Et pas uniquement parce-qu'il abordait en mon sens, mais parce qu'il exposait un point de vue intelligent et argumenté.
Du coup, j'attends de voir l'article, car si il est de sa plume, je sais qu'il peut s'avérer intéressant finalement. Mais alors si c'est le cas… Je resterai d'autant plus perplexe quant au bâclage des critiques et à la volonté d'agresser avec des titrages aussi pédants.
Finalement je ne sais pas si j'ai réussi à bien me faire comprendre. J'ai un peu dérivé et ma conclusion s'avère un peu brève. Cela dit je ne cherche pas à conclure. Le débat ne fait que commencer.
J'espère en tout cas n'avoir froissé personne, car je sais que dès que l'on attaque de front, on est généralement mal considéré. Mais vous qui vouliez une réaction a vos critiques… Eh bien en voilà une.
Jordan Lusinchi
NB: et dire que je compte envoyer une candidature spontanée au journal… Je suis très mal barré.
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