Madame Bovary

Emma Rouault, élevée au couvent, devient une jeune femme ambitieuse. Lorsque le médecin Charles Bovary la demande en mariage, elle est au comble du bonheur. Elle l’aime et espère s’éloigner de la vie paysanne de ses parents. Mais le manque de folie de son mari la déçoit. Peu à peu, elle rencontre d’autres hommes et s’échappe dans ses rêveries.

Quand la dessinatrice de Candy, l’un des plus grands shôjo de l’histoire, adapte Madame Bovary, l’un des romans les plus importants du XIXe siècle, le résultat ne peut être anodin. Tout d’abord, il faut réussir le personnage principal. Emma n’est peut-être pas aussi jolie que dans l’imagination de certains lecteurs, mais son tempérament ressort parfaitement dans certaines planches. Elle incarne parfaitement l’héroïne romantique. Igarashi ne lui fait pas de cadeaux et dessine des amants charmants et fragiles.
Cette édition permet d’ailleurs de lire le superbe texte original. La couverture rouge rappelle un peu les anciennes collections Hetzel des romans de Jules Verne, en moins réussi.

6.67