Murder princess Vol.1

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Fuyant son château en proie à un coup d’état, la princesse Alita tombe (littéralement) sur la chasseuse de primes la plus forte de tous les temps : Phalis. Ce violent choc provoque l’échange de leurs personnalités. Accompagnée d’un géant, de la Mort et de son katana, Phalis est une arme de destruction massive à elle toute seule. En revanche, question protocole, ce n’est pas vraiment ça. À la demande de l’originale, reléguée au rang de soubrette, la nouvelle princesse va tout faire pour protéger le royaume de Forland des menaces qui l’entourent. À commencer par récupérer le trône et venger
la mort du roi. Ça ne se fera pas dans la dentelle ! Le monde se souviendra d’elle comme la princesse la plus puissante de l’histoire. Rien que ça.

Survitaminé, très drôle, parfaitement mis en scène et dessiné avec soin, Murder Princess se lit avec une fluidité déconcertante. Tout est fait pour que le découpage soit très lisible, tout en accrochant, visuellement. Le style de Sekihiko Inui oscille entre le choupinou, le comique et le violent. Le récit s’enchaîne avec un punch et un bon esprit rares. L’action ne désemplit pas et la princesse n’hésite pas à maculer sa robe d’hémoglobine à la moindre occasion. Un vrai régal ! On sent une certaine parenté avec Panzer Princess Punié, dans la manière d’inverser le cliché de la douceur légendaire des princesses, même si les histoires restent assez différentes. Bref, un excellent titre.

Avec seulement deux volumes sortis au Japon, la série est officiellement terminée. Une aubaine pour les portefeuilles ! Pourquoi l’arrêt d’un titre de cette qualité ? Tout simplement parce que le magazine trimestriel qui l’éditait, Dengeki Teiô, a fermé boutique. Comme les autres publications des éditions Media Works, ce mag’ possédait une identité otaku affirmée – d’où les designs parfois très moe de certains personnages de Murder Princess. Sekihiko Inui est d’ailleurs un pur produit de cette culture. Présent sur les comicket depuis 1997 avec son cercle de mangaka MIX-ISM, il continue à dessiner des dôjinshi à côté de ses productions régulières. Comic Party, son premier titre sous l’égide d’une maison d’édition, est inspiré d’un jeu vidéo érotique. Il travaille actuellement pour Shônen Ace, mensuel des éditions Kadokawa, liées à Media Works. Après Gensô Shugi (un one-shot apparemment), il y débutera une nouvelle série, en août : Ratman, le héros le plus petit… Ça promet !

Murder Princess connaît en ce moment une adaptation en six OAV, actuellement éditées au Japon. Yoshimitsu Yamashita, directeur d’animation de Bleach et Samurai Champloo, y œuvre à ce poste et s’occupe en plus du character design.

8.33
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  • Date de sortie2007-07-18 00:00:00
  • Prix7.95 €
  • Nombre de pages200
  • ImpressionNoir et blanc
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A propos de l'auteur

Manu-Bahu-Leyser

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  1. Phoenix_83

    Super manga. Complètement délirant avec des personnages truculents et des combats au sabre. De plus c'est une très courte série, seulement 2 tomes, même ci elle aurait pu en faire plus, car il y'a matière à développer. Des graphismes super fin. Une série à conseiller fortement et à consommer sans modération.