L’intemporalité, voilà à quoi la grandeur d’une production peut se mesurer. Voir un anime traverser les années sans prendre une ride et procurer toujours autant de plaisir, voilà un sérieux gage de qualité. C’est justement l’impression que donne Blue Seed, une des premières séries TV du fameux studio Production I.G, ou plutôt une adaptation libre de la mythologie japonaise. L’histoire est remise au goût du jour, avec un Tôkyô menacé par le légendaire Sosano O et sa horde de monstre belliqueux.
S’en dégage alors une œuvre d’une grande fraîcheur, aux couleurs vives, doté d’une animation remarquable et fluide, emmenée par Takayuki Gotô (Ghost in the Shell S.A.C, Hunter x Hunter, Video Girl Ai). L’histoire, classique, se laisse suivre, bien que l’intérêt du récit réside dans la teneur de ses personnages, fringants, vivants et jamais en manque d’humour (les séquences bonus sont à voir à ce sujet !). Le design de Yûzô Takada (3 x 3 Eyes) qui a créé le design des personnages n’y est pas étranger.
Avec Kenji Kawai aux compositions, le titre gagne en intensité, proposant un final de qualité, quoique prévisible. A noter la présence de l’émérite Jacques Albaret (Jotaro dans JoJo’s, Vicious dans Cowboy Bebop…) au doublage en français de Kusanagi, le protecteur de Momiji, la fille dont Susano O souhaite s’emparer.
Le seul reproche que l’on peut faire à l’encontre de Blue Seed est d’avoir vu le jour quelques mois avant les bombes Evangelion, Macross Plus ou encore Ghost in the Shell, plus complexe et ambitieux. Pourtant, avec sa vitalité et sa réalisation soignée, l’anime mérite plus qu’un coup d’œil.
Pas de commentaire
le doublage est à 90% réussi au niveau des voix, ce qui était un vrai plaisir pour l'avoir suivi en français et en VHS !! ^^
Avec des amis, nous attendions avec impatience les prochaines K7 pour découvrir la fin. Comme dit plus haut, celle-ci est prévisible, mais vraiment bien mise en scène, nous donnant quelques frissons non pas de peurs mais de plaisirs !
Il faut aussi rappeler que cette série avec ses monstres à base hydrophile (lol) avait aussi forcé un trait aujourd'hui quelconque dans n'importe quelle série actuelle, celle de dévêtir assez souvent l’héroine ou de voir à chaque épisode la culotte de Momiji et son adorable ourson (^^)… ou bien lui faire prendre une position très "Urotsukidiesque".
Il faut aussi rappeler que Yuzo Takada en a fait un manga ( en 2 volumes ) d'où le fait de trouver son travail en animation, collaboration fructueuse entre Production IG. et cet auteur prolifique, génial dans la création d'un bestiaire horrifique ou de l'utilisation de différentes mythologies.
Reste les OAV qui ont suivi mais qui sont assez anecdotiques et vraiment pour les fans
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.