Son nom ne vous dit peut-être rien, mais vous allez vite le retenir. En dix ans, il est devenu le compositeur le plus réclamé dans l’animation et apparaît au générique des plus grosses licences du moment.
Ce n’est qu’à partir de 2006 qu’on découvre son nom dans les crédits de séries mineures : Hiroyuki Sawano n’a que 26 ans, mais impose déjà son style éclectique. Oscillant entre électro et symphonique, entre jazz et rock, les compositions de cet ancien élève de piano au Conservatoire ne sont pas sans rappeler la papesse des OST, Yoko Kanno.
En 2009, il s’illustre sur l’archi-popuplaire licence Gundam avec Unicorn, et la déclinaison animée de la saga vidéoludique Sengoku Basara, un grand écart entre SF et contes traditionnels comme les aime le compositeur. Sa cote de popularité ne cesse alors de grimper : Blue Exorcist en 2011, Guilty Crown en 2012, L’Attaque des Titans en 2013, Kill la Kill en 2014… Sawano sait s’effacer et offrir une bande-son en adéquation avec chacun de ses univers bien différents. Seul problème : si les animefans se souviennent avec émotion des moments les plus marquants de ces séries, bien peu ont retenu son nom, noyé dans l’ombre du titre-blockbuster.
En parallèle, Sawano se consacre également aux dramas, depuis Team Medical Dragon jusqu’à BOSS, pour devenir omniprésent sur les petits écrans. Ou plus précisément dans leur sono. Mais c’est dans l’animation qu’il semble s’épanouir le plus, allant jusqu’à proposer des noms de thème alambiqués, à base d’alphabets divers et de symboles ASCII (AL°C-@ dans Aldnoah.Zero, Βασιλευζ dans Guilty Crown… Il continue d’y étoffer son CV (Seraph of the End) et signe, rien que cette année, les bandes originales des hits en puissance Gundam Unicorn RE :0096, Kabaneri of the Iron Fortress, Seven Deadly Sins et Thunderbolt Fantasy. Retenez donc ben le nom de Hiroyuki Sawano, si ce n’était encore fait : c’est une affaire de mois avant qu’il ne devienne un gage de qualité pour une production à venir.
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.