Philippe CHRISTIN

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AnimeLand : Pourquoi êtes-vous venu au festival ?
Philippe CHRISTIN : C’est une manifestation intéressante. Notre public est là, nous pouvons projeter des choses inédites et observer les réactions. Lors de la première édition, nous avions projeté nos nouveaux produits, comme Lain et Cowboy Bebop, et les réactions du public nous avaient encouragé à promouvoir ces séries, auprès des chaînes de TV, notamment. L’autre intérêt, au niveau de la communication, c’est de montrer ce que l’on a. En effet, les séries « nostalgiques » marchent très bien, mais notre problème est de sensibiliser le public à des séries nouvelles. Enfin, nous pouvons présenter nos produits à la presse.

AL : Quelles séries ont été particulièrement bien accueillies ?
P.C. : La séance de Kare Kano s’est très bien passée, malgré le problème de traduction des cartouches (qui étaient en italien, la traduction française n’étant pas encore prête. NDLR). Cela a d’ailleurs permis de sensibiliser le public au problème de l’adaptation d’une série japonaise. Read or Die, notre dernière acquisition a aussi été très bien accueillie.

AL : Cela vous conforte-t-il dans vos choix éditoriaux ?
P.C. : Oui, bien sûr. Quand on achète une licence, rien n’est évident dès le départ. Même pour Evangelion, Lain, Cowboy Bebop, je peux vous assurer que le succès n’était pas garanti. Les bonnes réactions du public nous confortent dans nos recherches, dans notre travail sur les auteurs, sur certains studios. De plus en plus, nous menons un travail de défrichage, dont nous espérons faire profiter le public, notamment en supplément des DVD. Mais l’accès à l’information reste malaisé, dépend de la disponibilité des gens, prend du temps. Ce n’est pas facile !

©1998 Masami Tsuda/Hakusen-Sha Gainax/Kareno-Jiyo-dan/TV Tokyo/Softx

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